Accueil Blog Page 40

Antoine Wave Garnier : 13 ans depuis la disparition du “Suprême”

0

Il y a 13 ans jour pour jour qu’Antoine Wave Garnier, considéré comme l’un des pionniers du hip-hop en France, s’est éteint en 2009. Retour sur le parcours du “rap-porteur”.

Journaliste, écrivain, sociologue, producteur…Antoine Wave Garnier était un des pionniers de la culture hip-hop en France. Décédé le 20 janvier 2009 à Montréal d’une crise cardiaque à l’âge de 44 ans, ce spécialiste de la culture américaine et de la culture afro aura laissé une empreinte indélébile dans le milieu de la musique en France.

Antoine Wave Garnier, un touche à tout médiatique

Curieux du décalage entre l’image des personnes noires dans les sitcoms télévisées en France et la diversité des réalités, Antoine Wave Garnier s’installe à New-York en 1986. Pendant les dix années passées sur le sol américain, l’analyste y découvre la naissance d’une culture urbaine matérialisée par la créativité artistique de jeunes noirs : le hip-hop. Après avoir rencontré le DJ d’une radio afro-américaine, Kiss FM, il découvre cette culture qui ne le quittera jamais.

Il devient alors correspondant aux Etats-Unis pour plusieurs journaux français comme Groove ou Black News. De retour dans la capitale française avec une connaissance aiguisée de la culture américaine, il devient le rédacteur en chef du magazine Radikal, l’un des principaux titres de presse destiné aux passionnés de hip-hop. Il fut celui qui y introduisit une nouvelle ligne éditoriale en balayant les stéréotypes de cette culture comme “les photos de femmes nues” par exemple. 

Lancé dans la popularisation de ce style musical sur le territoire français, le “rap-porteur”, comme il se décrivait lui-même, a été le concepteur de la première émission consacrée au rap sur un réseau national, Fun Radio. Intitulée Check ça, l’émission était réalisée en direct avec des interventions d’experts expliquant les dessous de cette culture. A cette époque, l’antenne recevait la quasi-totalité des rappeurs français ainsi que des artistes américains tels que Mob Deep, LL Cool J ou ls Fugees. Suite au succès de ce projet, Antoine Wave Garnier enchaîne diverses émissions pour d’autres médias tels que 13ème rue, RFO et La 5.

Une référence dans le rap français

Devenu une véritable référence, le diplômé en civilisation américaine de Paris 8 a joué un rôle de levier quant à la notoriété de nouveaux talents du rap français comme IAM, Oxmo Puccino et MC Solaar dont il traduisait certaines chansons en anglais dans le but de le promouvoir à l’international.

Convaincu qu’il existe “une profonde méconnaissance” de la culture rap en France, Antoine Wave Garnier se lance dans l’écriture de livres sur le sujet. En 1998, il publie notamment “Comprendre Le Rap”, un petit dictionnaire destiné aux novices. Il enchaîne par la suite avec  « Souffle au cœur de la génération Hip Hop entre New York et Paris 1986/2003 – Volume 1 et 2” qui porte un regard sur l’influence révolutionnaire de la culture noire contemporaine sur les jeunesses américaine et française. 

Et comme il l’expliquait dans une interview accordée au média Grioo en 2004, il ne s’agit pas d’un “livre sur le rap, mais dans le rap. Un outil qui utilise la musique pour expliquer la société”. Son dernier ouvrage paru en 2006, « Les Suprêmes, La révolution vibracultic », retrace le parcours de “jeunes urbains, pauvres et exclus” qui ont réussi “à devenir des superstars planétaires”.

Celui à qui l’on doit les néologismes “rapologique” ou encore “vibracultic”, a également lancé les éditions « Antoine Wave Garnier”, qui ont pour but d’analyser historiquement et culturellement des membres de la diaspora noire dans le domaine liant sociologie et arts.

Après avoir longtemps été le fin observateur d’une culture en constante évolution, Antoine Wave Garnier travaillait durant les dernières années de sa vie sur “Ingrédient”, un projet de magazine culturel et sociétal avant de s’éloigner peu à peu du monde des médias et de se consacrer à sa carrière d’écrivain. L’analyste constatait déjà un détournement du rap dans sa mission initiale d’émancipation de la communauté noire et comme il le déclarait dans une interview en 2004, “force est de constater qu’il n’y a plus de culture hip hop comme les anciens ont pu la connaître”.

Sources :

AFP

Grioo.com

Libération

VOUS AIMEREZ AUSSI :

Patrick Nguema Ndong, présentateur phare d’Africa N°1, est décédé

0

Icône de toute une génération, Patrick Nguema Ndong a acquis une notoriété internationale grâce à son émission “L’aventure mystérieuse” diffusée sur Africa N°1 pendant près de vingt ans.

Un géant s’en est allé. Producteur, animateur et spécialiste des sciences occultes, Patrick Nguema Ndong est décédé le 23 décembre dernier des suites d’une maladie. Le franco-gabonais s’est éteint à la clinique Chambrier de Libreville à l’âge de 64 ans. Il faisait partie des animateurs radio les plus appréciés d’Afrique francophone grâce au succès de son émission “L’aventure mystérieuse” diffusée sur Africa n°1 dans les années 80-90.

Patrick Nguema Ndong, expert des sciences occultes 

Le feuilleton radiophonique “L’aventure mystérieuse” de Patrick Nguema Ndong aura rythmé la jeunesse de beaucoup d’africains. Emission phare de l’époque d’Africa N°1, le programme proposait tous les dimanches soirs à son public un cocktail de mythologie africaine et de récits contemporains qui ont fait de son présentateur une véritable célébrité continentale mais pas que.

“L’aventure mystérieuse” se distinguait de par sa qualité et son originalité. Ton énigmatique, générique glaçant, l’animateur y incarnait à lui tout seul les voix de tous les personnages de la ville imaginaire de “Bangos” où les affaires de sorcellerie étaient monnaie courante. Au fil des années, les auditeurs ont su s’attacher à des personnages tels que le sorcier Fifian Ribana, le général Mangani Mangwa ou encore le professeur Eubénézer Euthanazief. Patrick Nguema Ndong puisait souvent son inspiration dans les idées envoyées par ses auditeurs de Libreville.

https://www.youtube.com/watch?v=sWz-Hsh_L10&list=PLGtkkG8g720wXNyq87shK8isKLuALUTmi&index=1

Passionné de spiritualité, le natif de Royat (France) animait également “Triangle”, une émission dans laquelle il partageait son expertise des sciences occultes. De son vivant, il écrivait des livres ainsi que des articles de presse sur le sujet, tout en parcourant le continent en donnant de multiples conférences autour des sciences occultes africaines.

Le franco-gabonais a acquis son expérience grâce à un master en littérature comparée et d’études religieuses à l’université d’Indiana aux États-Unis. Il était également connu comme maître en Karaté shotokan et Viet vo dao, art martial vietnamien, après des études à l’école Tahn long en région parisienne. Par ailleurs, il enseignait cet art martial au quartier ancien Sobraga à Libreville, au Gabon.

Après une pluie d’hommages sur les réseaux sociaux suite au décès de Patrick nguema Ndong, le PDG d’Africa radio (anciennement Africa N°1), Dominique Guihot, a tenu à s’exprimer : “ »Patrick Nguema Ndong a marqué l’histoire d’Africa N°1. Il réalisait seul ses fictions, avec les moyens analogiques de l’époque, dans un studio qui lui était dédié. Avec ses bruitages, ses ambiances et cette capacité extraordinaire à modifier sa voix pour incarner tour à tour  le Général Mangani Mwanga, le sorcier Fifion Ribana ou la jeune fille du village, il nous offrait un monde à lui seul« .

VOUS AIMEREZ AUSSI :

Blackfishing : Faux noirs, vraie arnaque

0

ENQUÊTE.Depuis fin 2018, les réseaux sociaux voient apparaître une tendance qui consiste à se faire passer pour noir ou métisse chez les personnes qui ne le sont pas naturellement. ll s’agit du blackfishing. Si des stars telles que Kim Kardashian, Ariana Grande ou encore Jesy Nelson ont été accusées d’y avoir recours, cette pratique affole la toile. Décryptage d’un phénomène polémique.

Rachel Dolezal a la peau claire, porte des tresses et lutte pour les droits des afro-américains aux Etats-Unis. Présidente de la section locale de l’historique NAACP (association nationale pour la promotion des gens de couleur) à Spokane, elle est présente sur tous les plateaux télévisés afin de promouvoir l’association. Le hic ? Elle n’est pas noire. 

« Rien dans l’identité blanche ne décrit qui je suis »

C’était une figure respectée de par son parcours. Ancienne étudiante d’Howard (surnommée « Black Harvard ») puis enseignante en « études africaines » à la Eastern Washington University, Rachel Dolezal était intimement engagée pour la défense des droits civiques des Noirs américains. En tête des manifestations, elle devient l’un des visages phares de la NAACP.

blackfishing
Rachel Dolezal

Lors d’une interview en direct de la chaîne de télévision américaine KXLY4 en 2015, une simple question lui est posée lui : “Etes-vous afro-américaine ?” – Silence -. Mal à l’aise, elle finit par fuir précipitamment. A ce rebondissement, s’ajouteront les dires de ses parents, un couple caucasien, qui affirment qu’elle est on ne peut plus blanche. Et ce preuves à l’appui, en arborant des photos de leur fille adolescente, blonde et pleine de tâches de rousseur.

Déchue de ses fonctions, elle continue d’affirmer qu’elle est noire, parce-qu’elle se sent noire. Elle confie à NBC : “Il y a eu des moments où j’ai travesti la réalité, mais rien dans l’identité blanche ne décrit qui je suis”. Et comment ne pas la prendre au mot lorsque l’on sait qu’elle se prénomme dorénavant Nkechi Amare Diallo.

En 2015, l’affaire Dolezal était un cas particulier. Mais quelques années plus tard, les réseaux sociaux deviennent le théâtre de plus en plus de visages grimés, semant le doute sur la véritable identité de certains. Cette pratique a désormais un nom : le blackfishing.

Comment définir le blackfishing ?

Le terme blackfishing apparaît à la suite d’un tweet de l’auteure et militante afro-américaine Wanna Thompson : “Peut-on commencer un fil de discussion et poster toutes les filles blanches faisant du cosplay (jouer le rôle d’un personnage en imitant son costume, ses cheveux) en tant que femmes noires sur Instagram ? Diffusons-les parce-que c’est alarmant !”. Il n’aura fallu que quelques heures pour que surgissent effarement et stupéfaction dans un thread (fil de messages) Twitter où plusieurs comptes de personnes accusées de pratiquer le blackfishing sont exposés.

Mais comment définir le blackfishing ? Dans son article pour le site Paper « Comment les femmes blanches profitent des femmes noires » , Wanna Thompson explique que « les femmes blanches veulent avoir accès à la noirceur mais ne veulent pas de la souffrance qui l’accompagne » et parle d’appropriation de style , de look et de comportement des femmes noires chez les femmes blanches. C’est ainsi que des influenceuses blanches se feraient passer pour noires ou métisses sur Instagram.

Toujours dans son article pour Paper, l’auteure ajoute que ces femmes « ont le luxe de choisir les aspects qu’elles veulent imiter sans s’occuper pleinement des conséquences de la négritude ».

Pour Esther LeBulldozer, journaliste et afroféministe, il s’agit tout simplement de “tirer profit d’avantages réservés aux personnes noires à différentes fins”. La youtubeuse suédoise Emma Hallberg en est l’exemple. Accusée de se faire passer pour lightskin (peau claire), l’influenceuse confie à Buzzfeed qu’elle n’a jamais essayé d’être noire ou de se faire passer pour noire. 

Bémol, sur sa chaîne youtube aux 49 000 abonnés, elle utilise non seulement des teintes de maquillage pour carnations noires mais pendant un temps elle entretenait un partenariat avec une marque de crème pour cheveux afro. Afro qu’elle n’arbore pas. Esther affirme que dans le cas d’Emma, pratiquer le blackfishing “ lui rapporte de l’argent mais aussi des abonnés et de la notoriété”

blackfishing
Emma Hallberg

Il faut savoir qu’au delà du maquillage et des accessoires, certaines personnes ont recours à la chirurgie esthétique et vont jusqu’à s’injecter des hormones favorisant la production de mélanine. C’est le cas de l’irlandaise Hannah Tittensor, 24 ans. Depuis un été passé en Turquie, la jeune femme dit “ne plus pouvoir se passer de bronzage” mais ce n’était pas assez foncé pour elle. Elle est alors passée aux injections :“Certaines filles ne peuvent pas vivre sans manucure, moi c’est le bronzage”. Bronzage ? La jeune mannequin affiche aujourd’hui un teint totalement noir. De quoi semer le doute sur ses réelles origines. 

Hannah Tittensor

Reni Eddo-Lodge, journaliste et auteure britannique, confie à Vogue que “le corps occupe une place centrale dans le scandale du blackfishing sur Instagram” avant d’ajouter que ces influenceuses “inondées de boucles lâches, de tresses, de maquillage précis et de tenues moulantes se délectent d’une sorte d’ambiguïté ethnique. Elles n’ont jamais explicitement prétendu être noires, mais le flou racial de leur production sociale semble faire partie du charme”.

« Elles veulent se faire passer pour noires mais pas trop »

L’allemande Martina Big a poussé la pratique du blackfishing à son paroxysme, avant même que le terme ne voit le jour. Originellement blanche, elle a recours à des injections fréquentes de mélanocortine dans un but précis : ressembler à “une barbie exotique”. Encouragée par son compagnon à se gonfler les lèvres et la poitrine, elle prend tellement goût à la chirurgie esthétique qu’elle devient la plus grosse poitrine d’Europe. Mais ce n’est que le début de sa métamorphose.

Certains fans lui auraient conseillé de se foncer la peau : “Oh j’aime ton style, deviens foncée ! encore plus foncée”. Son but désormais, est d’atteindre une teinte sombre, “noir africain”.

blackfishing
Martina Big

Désormais « noire » depuis 2017 car elle l’a décrété, son nouveau nom est Malaika Kubwa. Présente dans bon nombre de médias suite à son incroyable transformation, elle fait part de sa nouvelle vie de « femme africaine » dans l’émission britannique This Morning: “Je le fais pour moi-même, pas pour attirer l’attention des médias. Et maintenant que je suis une femme noire, j’ai beaucoup à apprendre sur toutes ces cultures. C’est pour ça que je compte aller en Afrique pour en apprendre plus”.

Après un voyage au Kenya, elle déclare en avoir appris énormément sur la culture africaine : “Par exemple, les Massaïs (population d’éleveurs et de guerriers semi-nomades d’Afrique de l’Est) m’ont appris à faire du feu sans briquet et à collecter du bois à la rivière et à le transporter sur le dos”. Convaincue d’avoir changé de race, ce qu’on appelle la transracialité, elle prévoit de quitter son Allemagne natale pour déménager en Afrique et vivre avec son “peuple”.

Contrairement à Martina Big, force est de constater que toutes les personnes accusées de pratiquer le barbouillage de visage, s’efforcent de ne ressembler uniquement qu’à des lightskin (peau claire). 

D’après Esther LeBulldozer, “colorisme oblige, il faut être réaliste, une femme noire lightskin va être beaucoup plus appréciée, beaucoup plus bankable qu’une femme noire darkskin. En clair elles veulent se faire passer pour noires mais pas trop”. Elle ajoute également que “si demain l’on demandait à une blanche si elle voudrait être une femme noire darkskin avec les traits et la couleur de peau qui vont avec, elle dirait non”. Il est vrai que la majorité d’influenceuses accusées de blackfishing affichent un teint qui tend à se demander si elles ont un parent noir, donc des origines africaines.

« Apparemment être noir c’est stylé »

Malgré quelques cas isolés de blackfishing avant 2018, l’on peut tout de même se poser la question : pourquoi maintenant ? Quels sont les facteurs qui font en sorte que de plus en plus de femmes veulent paraître plus “exotiques” aujourd’hui ?

Pour Esther LeBulldozer, la réponse est simple : “Apparemment être noir c’est stylé. Les gens aiment comment on s’habille, ils aiment comment on danse, ils aiment notre musique”. Et comment la contredire. Que ce soit aux Etats-Unis ou en France, la culture “noire” se répand comme une traînée de poudre. Esther souligne l’exemple de la musique : “Rien que musicalement, le rap est devenu le genre le plus écouté en France et en Occident, il y a toute une culture qui vient avec le rap, une culture urbaine, une culture du noir et cette fascination vient notamment de là”

Contactée par nos soins, Alisha Gaines, professeure d’anglais à la Florida State University va droit au but : “Les réseaux sociaux sont la réponse. Ils permettent d’encourager les personnalités d’une manière que nous ne pouvions pas faire avant l’arrivée d’internet”.  Elle va même plus loin dans ses propos à travers son ouvrage  Black for a day : White Fantasies of Race and Empathy (Noir pour un jour : Fantasmes blancs de race et d’empathie). Un manuscrit quasi généalogique, qui retrace l’emprunt d’identité raciale du XXème au XXI ème siècle aux Etats-Unis. Autrement dit, Black for a day recense les cas de blancs ayant été temporairement noirs pour une raison ou une autre.

Alisha espère que son livre “permettra aux lecteurs de se rendre compte que les Blancs ont besoin de vérifier leurs privilèges et qu’ils doivent se résigner à parler de race au lieu de prendre de la place tout en se positionnant comme alliés”.

Les réactions brutales sur les réseaux sociaux envers le blackfishing ont conduit certaines influenceuses à repenser leurs agissements. 

C’est le cas de l’influenceuse Jaiden Gumbayan, 21 ans et originaire de Jacksonville, en Floride, qui a également été accusée de blackfishing. Après avoir renoncé à se foncer la peau suite aux critiques, elle pense désormais qu’il existe “une fine frontière entre l’appréciation et l’appropriation ». Elle ajoute néanmoins que « cela pourrait être considéré comme la plus grande forme de flatterie pour certaines femmes noires ou personnes de couleur, et pour d’autres, c’est mimer et prendre leur culture sans connaître l’histoire qui se cache derrière« . Après tout, si l’on ne doit pas être plus royaliste que le roi, peut-on être plus noir que les noirs ?

VOUS AIMEREZ AUSSI :

Ce jeune Béninois a créé une montre bon marché qui aide à localiser les téléphones perdus

Richard Odjrado est un jeune entrepreneur béninois qui a mis au point AS Watch V7, une montre smart bon marché permettant de localiser les téléphones perdus ou oubliés.

Cette montre, Odjrado l’aurait inventée à l’âge de 14 ans après avoir perdu ses deux téléphones lors d’une fête. La montre fonctionne comme les smartwatch des poids lourds du domaine. Selon Odjrado toutefois, son produit dispose de plus de fonctions encore en plus d’être moins chère. Comme eux en effet, elle est résistante à l’eau, vérifie la température corporelle de son utilisateur. Elle innove toutefois en empêchant sa perte ou son oubli. A chaque fois que le propriétaire de la montre s’éloigne de trois mètres de son téléphone, la montre vibre et reçoit un message l’avertissant de la situation.

Richard Odjrado ne s’est pas contenté d’innover en matière de smartwatches. Il a également créé des ordinateurs portables et des lunettes connectées. Celles-ci permettent d’écouter de la musique et de passer des appels téléphoniques sans utiliser ses mains et potentiellement causer des accidents de la circulation. De la même manière, les ordinateurs d’AS World Tech, lorsqu’ils deviennent vieux n’en deviennent pas pour le moins obsolètes et bons à jeter à la poubelle; ils n’ont besoin que d’être mis à jour.

D’après Odjrado, de nombreux géants de la technologie lui ont proposé de l’acheter, ce qu’il a refusé. Il est resté fidèle à son indépendance et à l’Afrique.

« Nous entraînerons des ingénieurs locaux dans les pays africains et mettrons en place un processus de co-création pour avoir des expériences d’utilisateurs de haut niveau. Le futur est en Afrique et l’Afrique c’est nous. L’Afrique ne peut rien faire sans synergie locale. C’est pour cela que nous sommes pour le fait de briller ensemble et pour cela, nous devons agir ensemble et maintenant. » a-t-il déclaré .

VOUS AIMEREZ AUSSI:

L’archevêque Desmond Tutu, père de la « nation arc-en-ciel » d’Afrique du Sud

0

L’archevêque Desmond Tutu n’a pas cessé de lutter pour les droits de l’homme après la fin officielle de l’apartheid en 1994. Il a continué à critiquer les politiciens qui abusaient de leur pouvoir.

L’archevêque émérite Desmond Mpilo Tutu est décédé à l’âge de 90 ans.

L’archevêque Tutu a gagné le respect et l’amour de millions de Sud-Africains et du monde entier. Il s’est taillé une place permanente dans leurs cœurs et leurs esprits, et a été affectueusement surnommé « l’Arche ».

Lorsque les Sud-Africains se sont réveillés le matin du 7 avril 2017 pour protester contre la destitution par le président de l’époque, Jacob Zuma, du respecté ministre des Finances Pravin Gordhan, l’archevêque Tutu a quitté sa maison de retraite d’Hermanus pour se joindre aux protestations. Il avait 86 ans à l’époque, et sa santé était fragile. Mais il avait la contestation dans le sang. À ses yeux, aucun gouvernement n’est légitime s’il ne représente pas bien l’ensemble de sa population.

Il y avait encore cette acuité dans ses paroles lorsqu’il a dit que :

Nous prierons pour la chute d’un gouvernement qui nous représente mal.

Ces mots font écho à sa position sur l’intégrité éthique et morale ainsi que sur la dignité humaine. C’est sur la base de ces principes qu’il a lutté vaillamment contre le système d’apartheid et qu’il est devenu, comme l’affirme à juste titre la Fondation Desmond Tutu

Un fervent défenseur des droits de l’homme et un militant des opprimés.

Mais l’archevêque Tutu n’a pas cessé de lutter pour les droits de l’homme après la fin officielle de l’apartheid en 1994. Il a continué à critiquer les politiciens qui abusaient de leur pouvoir. Il a également apporté son soutien à diverses causes, notamment le VIH/sida, la pauvreté, le racisme, l’homophobie et la transphobie.

Son combat pour les droits de l’homme ne se limite pas à l’Afrique du Sud. Par le biais de sa fondation pour la paix, qu’il a créée en 2015, il a étendu sa vision d’un monde pacifique « dans lequel chacun valorise la dignité humaine et notre interconnexion ».

Desmond Tutu
L’archevêque Tutu avec le Dalaï Lama à l’école du Tibetan Children’s Village à Dharamsala, en 2015.

Il est également devenu implacable dans son soutien au Dalaï Lama, qu’il considère comme son meilleur ami. Il a condamné le gouvernement sud-africain pour avoir refusé au chef spirituel tibétain en exil un visa pour prononcer la « Desmond Tutu International Peace Lecture » en 2011.

Premières années

L’archevêque Tutu est issu d’un milieu modeste. Il est né le 7 octobre 1931 à Klerksdorp, dans la province du Nord-Ouest de l’Afrique du Sud, où son père, Zachariah, était directeur d’une école secondaire. Sa mère, Aletha Matlare, était employée de maison.

L’une des personnalités les plus influentes de ses premières années est le père Trevor Huddleston, un militant acharné contre l’apartheid. Leur amitié a permis au jeune Tutu d’être introduit dans l’Église anglicane.

Après avoir terminé ses études, il a brièvement enseigné l’anglais et l’histoire à la Madibane High School de Soweto, puis à la Krugersdorp High School, à l’ouest de Johannesburg, où son père était directeur. C’est là qu’il a rencontré sa future épouse, Nomalizo Leah Shenxane.

Il est intéressant de noter qu’il a accepté une cérémonie de mariage catholique romaine, bien qu’il soit anglican. Cet acte œcuménique à un stade très précoce de sa vie nous donne un aperçu de son engagement dans le travail œcuménique par la suite.

Il a quitté l’enseignement à la suite de l’introduction de l' »éducation bantoue » de qualité inférieure pour les Noirs en 1953. En vertu de la loi sur l’éducation bantoue de 1953, l’éducation de la population africaine autochtone était limitée à la production d’une main-d’œuvre non qualifiée.

En 1955, Tutu est entré au service de l’église en tant que sous-diacre. Il s’est marié la même année. Il s’inscrit à une formation théologique en 1958 et, après avoir terminé ses études, il est ordonné diacre de la cathédrale Saint Mary’s de Johannesburg en 1960, dont il devient le premier doyen noir en 1975.

En 1962, il se rend à Londres pour poursuivre sa formation théologique grâce à un financement du Conseil œcuménique des Églises. Il a obtenu une maîtrise en théologie et, après avoir servi dans diverses paroisses de Londres, il est retourné en Afrique du Sud en 1966 pour enseigner au séminaire théologique fédéral d’Alice, dans la province du Cap-Oriental.

L’un des faits les moins connus est qu’il avait un intérêt particulier pour l’étude de l’Islam. Il avait voulu poursuivre cette étude dans le cadre de ses études doctorales, mais cela n’a pas été le cas.

Desmond Tutu
L’archevêque émérite Desmond Tutu et sa femme Tutu lors du festival de la santé des jeunes au Cap en 2016.

Les activités auxquelles il a participé au début des années 1970 ont jeté les bases de sa lutte politique contre l’apartheid. Il a notamment enseigné au Botswana, au Lesotho et au Swaziland, puis a été affecté à Londres en tant que directeur associé pour l’Afrique du Theological Education Fund, ce qui lui a permis de découvrir la théologie noire. Il a également visité de nombreux pays africains au début des années 1970.

Il est finalement revenu à Johannesburg en tant que doyen de la ville et recteur de la paroisse anglicane St. Mary en 1976.

Activisme politique

C’est à St Mary’s que Tutu s’est confronté pour la première fois au Premier ministre de l’apartheid de l’époque, John Vorster, en lui écrivant une lettre en 1976 dans laquelle il dénonçait l’état déplorable dans lequel les Noirs devaient vivre.

Le 16 juin, Soweto s’enflamme lorsque des lycéens noirs protestent contre l’utilisation forcée de l’afrikaans comme langue d’enseignement et sont fauchés par la police de l’apartheid.

L’évêque Tutu est de plus en plus impliqué dans la lutte. Il prononce l’un de ses discours les plus passionnés et les plus enflammés après la mort en détention du leader de la conscience noire, Steve Biko, en 1977.

En tant que secrétaire général du Conseil sud-africain des églises, puis en tant que recteur de l’église Saint-Augustin à Orlando West, à Soweto, il est devenu un ardent critique des aspects les plus flagrants de l’apartheid. Il s’agissait notamment de l’expulsion forcée des Noirs des zones urbaines considérées comme des zones blanches.

Une cible

Avec son activisme politique croissant dans les années 1980, l’Arche est devenu une cible du gouvernement de l’apartheid et a reçu des menaces de mort ainsi que des alertes à la bombe. En mars 1980, son passeport lui est retiré. Après un tollé et une intervention internationale, il a reçu deux ans plus tard un « document de voyage limité » lui permettant de voyager à l’étranger.

Son travail a été reconnu dans le monde entier et il a reçu le prix Nobel de la paix en 1984 pour avoir été un leader unificateur dans la campagne visant à résoudre le problème de l’apartheid en Afrique du Sud.

Il a ensuite reçu d’autres distinctions. Il est devenu l’évêque de Johannesburg en 1984, puis l’archevêque du Cap en 1986. Au cours des quatre années qui ont précédé la libération de Nelson Mandela après 27 ans de prison, l’Archevêque a eu fort à faire. Il s’agit de faire campagne pour que la pression internationale soit exercée sur l’apartheid par le biais de sanctions.

Desmond Tutu
L’archevêque Tutu a reçu la médaille présidentielle de la liberté des mains du président américain Obama en 2009.

Les années de la démocratie

Après 1994, il a dirigé la Commission Vérité et Réconciliation. Son objectif premier était de donner à ceux qui avaient commis des violations des droits de l’homme – pour ou contre l’apartheid – l’occasion de faire amende honorable, d’offrir une amnistie légale à ceux qui le méritaient et de permettre aux auteurs de ces violations de faire amende honorable auprès de leurs victimes.

Deux grands moments de sa vie personnelle ont porté sa vision théologique au-delà des limites de l’Église. L’un d’eux est survenu lorsque sa fille Mpho a déclaré qu’elle était gay et que l’Église lui a refusé le mariage homosexuel. L’archevêque a proclamé :

Si Dieu, comme on le dit, est homophobe, je ne l’adorerai pas.

La deuxième fois, c’est lorsqu’il a déclaré sa préférence pour la mort assistée.

L’Afrique du Sud a la chance d’avoir eu un homme aussi brave et courageux que l’Arche, qui a véritablement symbolisé l’idée que le pays est une « nation arc-en-ciel ». L’Afrique du Sud ressentira la perte de la direction morale de ce brave soldat de Dieu pour les générations à venir. Hamba kahle (portez-vous bien) Arch. The Conversation
P. Pratap Kumar, professeur émérite, École de religion, de philosophie et de lettres classiques, Université de KwaZulu-Natal.

Cet article est republié de The Conversation sous une licence Creative Commons. Lire l’article original.

« Les Années coup de cœur » ou le contexte compliqué des années 60

0

L’originalité de la série Les Années coup de cœur vient de son orientation du point de vue d’une famille afro-américaine de la classe moyenne dans le contexte trouble de la déségrégation.

La déségrégation, fin des séparations raciales, intervient à partir de 1954. Bien que survenant dans la décennie précédente, ses effets ne sont pas pleinement établis à l’époque où la série se déroule. Dean Williams le vit au quotidien. Son école est mixte, mais les élèves se comportent comme si elle n’avait pas eu lieu.

Don Cheadle (qui prête sa voix au personnage principal adulte pour la narration) vient par ses interventions faire des parallèles intéressants entre le monde actuel et ce qu’il se passait aux États-Unis à la fin des années 60.

Il n’est donc pas étonnant que la série soit truffée de références historiques relatives à la situation ainsi qu’aux luttes des afro-américains au pays de l’Oncle Sam. Dean adulte, ponctue régulièrement la série par ses réflexions relatives au racisme ordinaire et profondément ancré de la société américaine.

Les Années coup de cœur - Dean et ses amis

La série prend place durant la guerre du Vietnam, à Montgomery en Alabama. Le contexte du pays est marqué. Et la série n’hésite pas à enfoncer les portes en jouant avec des références comme les lois Jim Crow. Des lois votées dans le sud des États-Unis visant à séparer les races. Par exemple, les fontaines à eau étaient rattachées aux blancs ou aux noirs pour éviter les mélanges. Sans compter, la ville de Montgomery communément connue pour son rôle durant le mouvement américain des droits civiques entre les années 1950 et 1960, notamment par le biais du célèbre boycott du réseau du bus de la ville.

Les Black Panthers sont omniprésents dans le paysage de la série, ce qui est logique à l’époque des MLK et Malcolm X. Mais l’université de Tuskeegee est aussi mentionnée. C’est l’une des universités traditionnellement noires créées en 1964, qui dispensait l’enseignement.

Mais si la série s’appuie sur des éléments historiques majeurs d’une certaine époque, elle n’hésite pas non plus à faire le parallèle avec le présent. La grippe de Honk-Kong est par exemple comparée à la pandémie actuelle. Il est à remarquer que Les Années coup de cœur fait vivre à ses protagonistes certains événements qui auraient affecté une famille noire de manière majeure.

Les Années coup de cœur - Les mauvaises nouvelles

Il est à remarquer que Les Années coup de cœur fait vivre à ses protagonistes certains événements qui auraient affecté une famille noire de manière majeure.

Les années 60 marquent un tournant dans l’histoire de la musique afro-américaine. Le jazz se développe durant le 20e siècle puis lance d’autres courants. L’appellation « soul » fait son apparition avec l’album Genius + Soul = Jazz de Ray Charles. Un peu plus tard arrive le style Funk. Dans l’histoire des noirs américains, la musique fait partie intégrante des moyens de revendication. Othis Redding, James Brown ou Aretha Franklin utiliseront ce biais que ce soit pour parler d’amour ou de politique.

L’importance du tournant musical des années 60 a un impact sur Les années coup de cœur (« The Wonder Years »). Le patriarche de la famille, Bill Williams (Dulé Hill), est professeur de musique et musicien, manière de rendre hommage à la richesse artistique de l’époque.

À travers la série, on voit et comprend de quelle manière la culture noire commençait à influencer l’Amérique d’une manière nouvelle.

La série sera disponible à partir du 22 décembre 2021 sur DISNEY+

Les années coup de cœur

« Les Années coup de cœur » ou la relation père fils dans l’Amérique des années 60

0

Dans la vie d’un garçon, l’éducation de ses parents tient une place clé. Mais la figure paternelle est souvent le modèle de référence. Mais quelles sont les difficultés que peuvent rencontrer un père afro-américain dans une Amérique post ségrégation ?

Les Années coup de cœur pose la problématique de l’éducation d’un fils dans le contexte historique de la lutte des droits civiques. Si le sujet est traité avec humour et légèreté, la force des thématiques présentées est indéniable et cela impacte d’une certaine manière la relation père fils entre Dean et Bill, mais aussi entre les autres membres de la famille Williams.

Dean Williams est un jeune garçon qui se sent différent en temps normal, en plus du contexte de discrimination de l’époque. Différent dans sa famille. Différent à l’école. Différent dans ce monde. Jeune garçon afro-américain dans une école mixte dans laquelle les vieilles habitudes ont bon dos, il est témoin des changements de son univers sans forcément les comprendre. Heureusement, il peut trouver en Bill Williams, son père (interprété par Dulé Hill), un réconfort.

La relation père fils dans l'Amérique des années 60 - Dulé Hill
Dulé Hill incarnant le père de Dean

Avant d’être un homme adulte noir Bill a aussi été un enfant. Et un enfant dans un climat encore différent de celui de son fils. Ce qui le rend aussi protecteur, sa conception du monde basée sur son vécu. Dean vit une autre expérience de la vie, cependant, en tout temps, certaines étapes ne changent pas. Comme les relations amoureuses ou l’amitié. En l’absence de repère, un fils se tourne vers son père, et c’est ce que peut découvrir Dean.

Le père afro ou le mur ? Une relation père fils en deux temps

Il n’est pas rare que l’on caricature le père afro comme étant une figure familiale rigide et impassible. Et Bill n’échappe pas à la règle, mais de manière humoristique. Solide, il insuffle la droiture et l’ordre dans la maison. Évidemment, l’éducation n’est complète que grâce à Lillian Williams (Saycon Sengbloh), la femme de la maison. Mais Bill est capable de montrer un autre visage.

Bien que distant au premier abord, il est proche de ses enfants et veut leur bien. Il veut les protéger de ce qu’il a pu connaître. Et si la communication n’est pas son fort, il s’arrange tout de même pour être en cas de besoin, l’épaule ou l’oreille vers laquelle se pencher. Il n’est pas qu’un simple père, mais un père noir dont le fils grandit avec l’idée d’ouverture dans cette Amérique de la fin des années 60 qui peine encore à trouver un équilibre entre ses citoyens.

Les Années coup de cœur est une série pleine d’humour et d’audace, mais aussi de valeurs. À voir absolument !

Disponible sur Disney+ à compter du 22 décembre 2021 en France !

Les années coup de cœur - La relation père fils dans l'Amérique des années 60

Drôle et engagée la série « Les Années coup de cœur » débarque sur Disney+

0

Le pari était risqué. Faire un reboot de la série Les Années coup de cœur (The Wonder Years) des années 80. À l’origine, c’était une série télévisée très populaire de la fin de cette fameuse décennie, créée par Carol Black et Neal Marlens. Cette dernière était diffusée sur M6 puis MCM à partir de 1989.

La série originale Les Années coup de cœur  était une comédie dramatique centrée sur Kevin Arnold, qui se souvenait de son enfance, à la fin des années 1960 et dans les années 1970, d’où une narration qui oscille entre découverte de soi et polémiques sociales.

Le casting va à l’opposé de cette version avec des acteurs et actrices noirs, mais en gardant les codes du genre. Aussi n’est-il pas surprenant d’avoir la guerre du Vietnam ou l’assassinat du Dr. King en trame de fond. La série n’est pas timide quand il s’agit de parler des sujets dérangeants de l’histoire des États-Unis.

Les Années coup de cœur - La famille Williams

Le focus est sur la famille William, une famille afro-américaine vivant à Montgomery, en Alabama, à la fin des années 1960. Dean Williams, 12 ans, est un jeune garçon noir dans une école mixte confronté aux problématiques du pays au sein même de son école. On suit ses interactions aussi bien avec ses camarades de classe et enseignants qu’avec les membres de sa famille. Le regard de la série se pose aussi sur ces derniers qui font face à leurs différentes réalités telles que l’armée ou les Black Panthers.

Qui retrouve-t-on au casting ?

Le casting original des Années coup de cœur comprenait Savage, Daniel Stern, Dan Lauria, Alley Mills, Danica McKellar et bien d’autres.

Voici les acteurs qui composeront le casting principal du reboot de la série :

•           Elisha Williams—Dean Williams

•           Don Cheadle—Narrateur

•           Laura Kariuki—Kim Williams

•           Dulé Hill—Bill Williams

•           Saycon Sengbloh—Lillian Williams

•           Milan Ray—Keisa Clemmons

•           Amari O’Neil – Cory Long

•           Julian Lerner – Brad Hitman

Les Années coup de cœur
THE WONDER YEARS – ABC’s « The Wonder Years » stars Amari OÕNeil as Cory Long, Milan Ray as Keisa Clemmons, Elisha Williams as Dean Williams, Saycon Sengbloh as Lillian Williams, DulŽ Hill as Bill Williams, Laura Kariuki as Kim Williams, and Julian Lerner as Brad Harper. (ABC/Matt Sayles)

Quand la série sera-t-elle diffusée ?

Les Années coup de cœur sera diffusée sur Disney+ le mercredi 22 décembre à raison d’un épisode hebdomadaire.

Si vous connaissiez la série originale, vous reconnaîtrez certainement l’interprétation de « With a Little Help from my Friend » qui n’est pas la version chantée par Joe Cocker que Les Années coup de cœur avait pour thème dans les années 80, la bande-annonce présente une narration de Don Cheadle sur un jeune Dean Williams jouant au baseball et passant du temps avec ses amis et sa famille.

Alors, ça donne envie, n’est-ce pas ? Rendez-vous sur Disney+

Voici les 5 bonnes de regarder Les années coup de cœur ci-dessous et dites-nous-en des nouvelles :

https://youtu.be/AKOY_n83iO8
Les années coup de cœur

Guadeloupe : plus qu’une affaire de Covid

0

Manifestations, revendications, émeutes… La Guadeloupe vit une crise depuis le 15 novembre provoquée par l’obligation vaccinale et le pass sanitaire, mais elle concerne également des maux plus profonds.

Depuis le lundi 15 novembre, les guadeloupéens manifestent contre le pass vaccinal. Le collectif d’organisations syndicales et citoyennes Liyannaj Kont Pwofitasyon (LKP), opposé à la vaccination obligatoire des personnels soignants, a effectivement lancé un appel pour une grève générale illimitée. Depuis, l’île est en proie à de nombreux rassemblements et parfois de violentes émeutes. 

En septembre, le ministre de la santé, Olivier Véran, avait annoncé l’obligation vaccinale pour les personnels hospitaliers au risque d’être suspendu. Le taux de vaccination contre le Covid-19 s’élève à 85%. Pourtant fin novembre, le CHU de Pointe-à-Pitre comptait déjà 566 suspensions pour faute de vaccination. 

La Guadeloupe Contre l’obligation vaccinale et le pass sanitaire mais pas que 

Guadeloupe
PHOTO ARCHIVES AFP

Ces contestations contre l’obligation vaccinale et le pass sanitaire ne sont qu’une partie émergée de l’iceberg. La crise actuelle n’est autre que l’accumulation de situations que ne supportent plus les guadeloupéens. 

Bien avant la crise sanitaire, l’île souffrait déjà de nombreux maux parmi lesquels l’utilisation du chlordécone, un insecticide toxique illégalement utilisé en Guadeloupe par la Métropole jusqu’en 1993 et qui a impacté 90% des habitants, les fréquentes coupures d’eau causées par un dysfonctionnement du réseau depuis de nombreuses années, ou encore les prix exorbitants des produits alimentaires mais aussi des produits d’hygiène. 

Les organisations à l’origine de l’appel à manifester ont fait parvenir aux autorités dès le 2 septembre une liste de revendications, réitérée dans un communiqué diffusé le 19 novembre. La trentaine “d’organisations syndicales, politiques, citoyennes et culturelles” qui luttent contre le pass sanitaire ainsi que l’obligation vaccinale, pointent du doigt des dysfonctionnements maintes fois abordés en Guadeloupe. Le communiqué comporte des exigences spécifiques concernant par exemple la gestion de la crise sanitaire ou encore des revendications sociétales et dans le secteur de l’éducation. Quant aux revendications sociales, elles concernent les points suivants :

  • La résolution de tous les conflits en cours 
  • Le respect de tous les accords signés, y compris celui du SDIS-971, toujours pas appliqué ;
  • L’augmentation généralisée des salaires, des minima sociaux, des allocations chômage et des pensions de retraite en même temps que l’augmentation des prix 
  • Le remplacement de tous les départs à la retraite 
  • L’arrêt des licenciements, dans le privé et des suppressions de postes, dans le public ;
  • L’embauche massive de titulaires, dans toutes les fonctions publiques, à la poste, dans les écoles, à l’université… 
  • L’arrêt de la répression judiciaire et patronale, contre les militants, les travailleurs et les organisations syndicales 
  • L’abrogation des règles d’indemnisation du chômage 
  • Le maintien de toutes les primes de vie chère 
  • L’ouverture de négociations collectives, dans toutes les branches professionnelles, sur les salaires, l’emploi, la formation, la durée du travail, la protection sociale, la priorité d’emploi des jeunes, des chômeurs et des salariés de Guadeloupe, le fait syndical guadeloupéen.
  • La résorption de tous les emplois précaires et des embauches massives, dans le privé 

Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, se disait “prêt” à parler de l’autonomie de l’île dans une allocution télévisée diffusée fin novembre depuis la métropole. Lors de son passage en Guadeloupe le 29 novembre, il avait imposé aux syndicalistes « la condamnation des violences des jeunes » comme condition préalable au dialogue. 

VOUS AIMEREZ AUSSI :


Sources :

AFP

Franceinfo Guadeloupe1

La Tribune

Un retour triomphal pour Mayorkun, le Maire de Lagos.

0

Mayorkun, aka « Le Maire de Lagos », a sorti « Back in Office », son deuxième album studio, fin novembre. Le projet de la confirmation.

De l’eau à coulé sous les pont depuis que Adewale Mayowa Emmanuel, de son vrai nom, s’est fait repérer sur les réseaux sociaux. Alors qu’il se destinait à une vérité classique dans la banque, l’auteur-compositeur et pianiste abandonnait le soir son costume pour filmer ses covers et les poster sur internet. La reprise de « The Money », de la star Davido, sera ce coup de pouce du destin. L’interprète de « Blow my mind » (feat Chris Brown). Le signe sur son label et lance ainsi sa carrière dans la musique.

Mayorkun

Son premier titre, sous le haut patronage du boss de Davido Music Worldwide, « Eleko », se classe directement en tête des classements. Le clip comptabilise plus d’un million de vues en seulement 10 jours et culmine aujourd’hui à plus de 7 millions. Une performance qui lui vaut la 15eme plage du classement Billboard. Parfaite entrée en matière pour préparer la sortie de son premier album. En effet, par un coup du destin et en très peu de temps, Mayorkun avait musicalement conquis Lagos. C’est donc naturellement que ce premier projet officiel fut baptisé « The Mayor of Lagos ». La machine était lancé pour ce fils de stars du petit écran Nollywoodien. Après d’excellents retours et quelques singles à succès, il s’agissait néanmoins pour l’artiste de confirmer son statue d’édile de Lagos.

Un deuxième album très attendu

Si le Maire de Lagos avait en effet fait une percée spectaculaire, le public attendait de savoir si l’artiste s’installerait dans la durée. Cet été, il avait annoncé son retour avec le hit « Bobo ».

Pour ce deuxième projet, Mayorkun s’est montré plus audacieux dans son art. Réaffirmant son style unique, il a choisi de se ballader dans la diversité des sonorités africaines traditionnelles, du Nigeria évidemment, mais aussi plus globalement dans toute l’Afrique de l’Est, du Ghana et à la Tanzanie; à travers de brillantes collaborations.

Mayorkun

L’affirmation, un thème générale dans son positionnement, et bien au-delà de la musique. En effet, le Nigeria ayant acquis son indépendance de l’Angleterre un 1 octobre ; Mayorkun souhait entériner son retour au bureau durant ce mois d’affranchissement. Aussi, Back in office, sorti le 29 octobre 2021, est également une annonce pour cette nouvelle scène; pour cette jeunesse déterminée et fière, qui a marqué l’année dans la politique, le sport et l’entertainement.

Mayorkun, qui cumule les streams et comptabilise plus de 5 millions de followers sur Instagram, est l’un des héritiers de l’afrobeat avec lequel il faudra définitivement compter.

Back in office est disponible sur toutes les plateformes de téléchargement.

VOUS AIMEREZ AUSSI :

Serge Ibaka, Mohombi et Diamond Platnumz s’associent sur un son afrobeat

0

Cet hiver ! Soyez en mode Tayari avec Serge Ibaka, Diamond Platnumz et Mohombi.

Le LA Clipper revient avec un tire afrobeat pour le quatrième extrait de son projet, ART.
Accompagné de la star Tanzanienne Diamond Platnumz et du Suédo-Congolais Mohombi, Ibaka nous livre un clip artistique, réalisé par Kevin Still.

En cette fin d’année, TAYARI, « prêt » en Swahili, donne une contre-météo ambiancée aux influences pop et électro. Le basketteur, jusqu’ici cantonné à l’animation, pose pour la première fois un couplet entier, en Espagnol !
Le clip nous plonge dans une série d’univers fantastiques et fashion, sublimés par les créations de la dernière collection de la designer congolaise Lenatoya.

Pour cette quatrième escale, premier collaboration 100% africaine, le trio s’est retrouvé dans la province française. Le clip cumule déjà plus d’un million de vues. ART, dont la sortie est prévue pour 2022, nous réserve encore des collaborations aussi pertinentes que surprenantes avec le meilleur des artistes afro.

VOUS AIMEREZ AUSSI :

Pourquoi M’baku doit être le prochain Black Panther

0

M’Baku ou pas alors ?

2017, l’ancien monde, les gens vivent dans l’insouciance des gens qui n’ont aucune idée de ce qui va arriver quelques années plus tard. On profite, on vit et surtout, on attend Black Panther ! Film qui deviendra un temps la plus grosse entrée Marvel au Box-Office. Aux États-Unis, les Afro-Américains vont le voir en Dashiki. En Afrique, on se réunit dans les cinémas. En France aussi. Le film est un succès.

Mais malheureusement, comme vous le savez tous, la suite est devenue une histoire compliquée. En 2020, Chadwick Boseman, l’interprète du prince (Captain America : Civil War) puis roi T’Challa s’éteint après des années de lutte contre le cancer. Paix à son âme de guerrier !

Pour Disney et Marvel, les choses se corsent. Chadwick part après des prestations qui s’inscrivent dans l’histoire du cinéma de superhéros. Viennent alors plusieurs possibilités.

Le recast ? Mais le charisme de Chadwick rend cela compliqué.


Shuri, la relève ? Trop jeune. Pas assez installée dans l’univers et d’autres petits soucis lui barrent encore temporairement la route.


Le retour de Killmonger ? Bien que l’idée ait été séduisante et que les arguments ne manquent pas pour défendre l’idée, la projection d’un Erik Killmonger en véritable roi du Wakanda tient réellement du fantasme. Alors oui, il n’est pas mort à l’écran. Oui, sa popularité est incroyable, merci Michael Bakary Jordan (oui, pour ceux et celles qui ne savaient pas, le B tient pour Bakari), et oui son mindset tenait moins de l’utopie que celui de T’Challa. Mais voilà, le mec tue sans remord. Son plan après sa prise de pouvoir ne ressemble plus à rien et cette version est beaucoup plus américaine que certaines autres versions du wakandien.

Alors qui pour reprendre le flambeau de la panthère noire ? M’baku !

M'Baku MCU VS M'Baku (Ape-man) comics

Apparu pour la première fois en 1969 dans le Avengers #62, M’Baku fait, depuis sa première apparition, office de villain récurrent dans l’univers du Wakanda et la vie de T’Challa. Il meurt deux ou trois fois et trouve toujours le moyen de se faire ressusciter. Pourtant, ce n’est pas le M’Baku de cette temporalité qui apparaît à l’écran du MCU, mais un M’Baku bien loin de l’activité de supervillain.

Dans le MCU, le chef des Jabari a des revendications claires. Il descend de sa montagne afin de remettre dans l’ordre chez ses collègues du Wakanda. Il défie T’Challa dans les règles de la tradition. Et plus encore, quand les affaires chauffent pour le Black Panther, il le place sous sa protection et lui vient aide. M’Baku est le fier chef des Jabari. Il est vegan et a de l’humour. Son clan est intègre. Autant dire que sans son intervention, le Wakanda devenait le rêve de l’antagoniste Killmonger.

Mais pourquoi M’Baku et pas W’kabi ?

On aurait pu se tourner vers W’kabi. Joué par Daniel Kaluuya, le « meilleur ami » de T’Challa était aussi entré dans la conversation, surtout avec son statut de compagnon de la général des Doja Milaje Okoye (Danai Gurira), pourtant, cette possibilité n’est pas très populaire. En effet, le conseiller royal, membre de la tribu de la Porte perd en engouement à cause de sa capacité à changer d’allégeance à l’annonce de l’évasion d’Ulysses Klaue. Et dans le cœur du public, trahir T’Challa, c’est se parjurer ! Il persiste et signe en rejoignant les rangs du fils de N’jobu, grillant automatiquement ses chances de porter le costume du Black Panther.

M’Baku fait partie de la résistance à l’arrivée de Thanos sur terre. Il est ensuite sollicité pour défendre la terre de nouveau contre Thanos dans Endgame, après avoir maintenu le Wakanda à flot durant l’absence du roi causée par le snap. M’Baku est chef de sa tribu. Il est déjà accoutumé à la responsabilité de tenir une société. Il a aussi conscience des choses. Quand on lui propose de manger le fruit qui octroie les pouvoirs du Black Panther pour aller combattre Killmonger, il refuse, car il sait que c’est à T’Challa d’accomplir sa destinée. Huuuumilité !

À la sortie du premier opus de la franchise, M’Baku, incarné par Winston Duke, fait fureur. De toute la partie américaine du cast, il est celui qui donne le plus le sentiment d’authenticité quant au caractère africain des personnages. Auprès de la gent féminine, résultat sans appel. On pourrait ressortir les tweets, mais ce serait indécent.

M’Baku est populaire, intègre et drôle. C’est aujourd’hui le personnage le plus à même d’apporter une douce transition entre le T’Challa de Chadwick Boseman et le grand plan de Marvel/Disney qui serait d’annoncer la naissance du fils de Nakia (Lupita Nyong’o) et du défunt monarque.

Malkia, le réveil du Ka

Wills chante sa CHE CHERI

CHE CHERI

Wills envoie CHE CHERI, une lettre d’amour sous condition.

L’artiste belge à la barbe en fleurs a sorti CHE CHERI, premier extrait de son projet à venir courant 2022. En gentleman, le belge adresse un message aux femmes, à la femme, celle dont il est prêt à faire sa moitié. Cependant, le séducteur stipule ses exigences et promet un engagement éternel, si l’élue s’en montre digne.

CHE CHERI

Afro pop

On retrouve dans CHE CHERI des sonorités afrobeat, mêlées à des influences électro et pop. Un son original qui s’inscrit dans les variétés, avec la chaleur de la voix suave du belgo-congolais Wills Tengaishy. Original comme son style, pour lequel il a décidé d’afficher une barbe ornée de fleurs. Comme un Stromae à l’époque, le chanteur ouvre une nouvelle ère dans la perception des musiques afro francophones.

A découvrir de toute urgence !

Pour retrouver Wills sur les réseau sociaux :

Instagram : @tengaishy

Facebook : Wills Tengaishy privé

YouTube : Wills Tengaishy

VOUS AIMEREZ AUSSI :

Will Smith désormais « oscarisable » ?

Alors que la star hollywoodienne coache Venus et Serena Williams à l’écran dans le biopic « La  Méthode Williams (King Richard) », en salle le 1er décembre 2021, de nombreuses critiques estiment que Will Smith a signé le plus grand rôle de sa vie.

Will Smith

I° Le jeu d’acteur de Will Smith

Dans « La méthode Williams », Will Smith joue à merveille son rôle de Richard Williams, le père déterminé, obstiné, piquant et particulier de Venus et Serena Williams, qui était déterminé à faire de ses filles des superstars de classe mondiale sur les courts de tennis.

Will Smith
Ali (2001) ‧ Drame/film historique

Il s’agit d’une performance magistrale de la part de Will Smith, qui a déjà été nommé deux fois pour le prix du meilleur acteur (pour « Ali » et « A la poursuite du bonheur »). Il est fort probable que l’acteur doive bientôt faire de la place sur son étagère pour son premier Oscar. Et ce ne sera pas la seule grande réussite de « La méthode Williams », qui pourrait sortir de la saison des prix aussi décoré que les sœurs Williams elles-mêmes !

Will Smith
À la recherche du bonheur (2006) ‧ Drame

C’est le genre de rôle pour lequel Smith semble taillé sur mesure et il le joue avec un tel enthousiasme. Il n’essaie pas de dissimuler ou de minimiser son charisme. Au contraire, il l’utilise à son avantage, faisant ce seul Will Smith pouvait faire. Bien qu’étant un régale pour les yeux, il est toutefois dommage que Will Smith ne soit pas aussi souvent casté pour ce genre de rôle à sa mesure. Espérons que ce film de Reinaldo Marcus Green et l’enthousiasme qu’il suscite changera tout cela pour le mieux.

Will Smith
Men in Black (1997) ‧ Sci-fi/Sci-fi 

II° Ses plus grands rôles

Cela fait déjà près de trente ans que Will Smith demeure l’un des acteurs les plus populaires de la planète. C’est d’ailleurs le seul acteur à avoir joué dans huit films consécutifs qui ont rapporté plus de 100 millions de dollars au box-office américain. Le natif de Philadelphie a accédé au rend de star hollywoodienne grâce à des films comme « Men in Black », « Independence Day » et la trilogie « Bad Boys ». Ajoutez à cela un charisme à toute épreuve et vous comprendrez pourquoi Will Smith fait parti des acteurs noirs les plus appréciés de la planète.

Will Smith
Independence Day (1996) ‧ Sci-fi/Action

Malgré toute cette notoriété et l’amour de plusieurs générations de spectateurs, le nom de Will Smith est rarement prononcé lorsque que l’on parle de qualité de jeu d’acteur… Et bien cette époque est en passe d’être révolue ! En effet, avec « La Méthode Williams », encensé par la critique, Will Smith tient lieu de favori pour l’Oscar 2022 du meilleur acteur. « La méthode Williams » sortira dans les salles obscures le 1er décembre prochain. En attendant, jetez un coup d’œil à la bande annonce qui vous enthousiasmera à coup sûr.

La méthode Williams (King Richard) sort le 1er décembre dans les salles françaises.

VOUS AIMEREZ AUSSI :

SNEAKERS CULT:URE : le premier livre 100% sneakers

Le livre “SNEAKERS CULT:URE” de Max Limol est une véritable expérience immersive dans la culture des sneakers, qui a su conquérir la planète.

La sneaker est bien plus que ce morceau de cuir qui décore vos pieds. Disponible prochainement, l’ouvrage “SNEAKERS CULT:URE” de Max Limol, spécialiste de la question et fondateur de sneakers-culture.com, décortique l’histoire de ces accessoires fortement ancrés dans nos sociétés contemporaines. Loin d’un énième livre-catalogue consacré à la sneaker, le livre se penche sur la façon dont elle s’est imposée au fil du temps comme emblème de la culture urbaine.

En 224 pages illustrées de plus de 200 photos, Max Limol met également en lumière cette culture qui rassemble les multiples univers autour de ces chaussures de sport tels que la musique, le design ou encore la mode. En clair, “SNEAKERS CULT:URE” s’adresse aux passionnés de sneakers mais aussi à un plus large public.

« SNEAKERS CULT:URE », un livre qui a du sens

SNEAKERS CULT:URE

Ambitieux et innovant, “SNEAKERS CULT:URE” s’appuie sur des faits historiques, des témoignages et des anecdotes liées au succès planétaire des sneakers. 

On y trouve également des interviews exclusives de personnalités issues de la culture sneakers, comme DJ Fredwreck (beatmaker de Dr Dre, d’Eminem et de Snoop Dogg), SEAR, figure emblématique du hip hop en France, ou des designers ayant conçu des paires de renom, des collectionneurs et plus encore.

Des premières Converse fabriquées en 1907 aux toutes dernières Air Max, en passant par les indémodables Stan Smith ou les célèbres Air Jordan créées par Nike et qui ont révolutionné le marché de la basket dans les années 1980, l’histoire derrière le succès planétaire des sneakers n’auront plus aucun secret pour vous. Une quinzaine de pages sera même consacrée au phénomène Jordan, accompagnée de photos de paires inédites. 

Max Limol, expert de la sneaker

SNEAKERS CULT:URE
Max Limol

Spécialiste de la culture sneakers depuis plus de vingt ans, Max Limol, ancien basketteur guadeloupéen, est l’un des premiers à éplucher l’histoire de la sneaker. Il est également l’auteur de deux autres livres référence sortis en 2015 et en 2019  sur le même sujet. 

De ses tours de force contre Foot Locker à sa conférence Ted x, il milite pour que la sneakers soit reconnue en tant que culture. Avec “Sneakers Culture”, cet expert de la basket souhaite faire découvrir et partager cette culture si particulière avec le plus grand nombre. Et comme il l’explique, “à travers leur histoire, il y est question d’art, de design, de cinéma, de musique, de sport, de société, de technologie… En bref, de culture !”.

VOUS AIMEREZ AUSSI :

https://www.nofi.media/2018/04/sportifs-inspirent-sneakers/50929

La méthode Williams, de Compton à Palm Beach

La méthode Williams ou King Richard, de son titre original, film de Reinaldo Marcus Green sur les sœurs Williams porté par Will Smith a pu être vu en avant-première mondiale durant la Brown Sugar Night #3 au Grand Rex à Paris pour 2500 chanceux la nuit du 30 au 31 octobre, soit un mois avant la sortie officielle.

Qui peut se vanter de ne pas connaître Venus et Serena ? Personne ! Deux symboles entrés dans l’histoire de la balle jaune. Mais qu’en est-il de Richard Williams ? Le paternel des deux légendes.

Qui est ce King Richard ?

Richard Dove Williams Jr, né le 14 février 1942 à Shreveport en Louisiane n’est pas étranger au succès de ses deux filles. Ayant appris le tennis auprès d’un homme surnommé « Old Whiskey », il décide que ses futures filles deviendront joueuses de tennis professionnel. Il écrit un plan de 78 pages pour ça. Le plan ! Une ligne de conduite minutieuse pour arriver au Graal. Trouver le coach idéal, bien gérer ses appuis ou encore savoir parler aux medias sont le type d’enseignements que l’on peut y trouver.

Avec sa famille recomposée, il vit à Compton, quartier de la cité des anges connu pour son taux de criminalité et ses règlements de compte. Il ne considère jamais l’endroit comme viable à la croissance de ses enfants. Et c’est cet esprit qui va le tirer en dehors de ce contexte de vie. Il est garant (avec sa femme) de la qualité de vie de la maisonnée. Les études et le bien-être priment sur le reste.

King Richard, de Compton à Palm Beach
La méthode Williams – La famille Williams façon Will Smith (King Richard)

90% des USA sont toujours plus sécuritaire que Compton. Sur le territoire connu pour sa dureté, les chances d’être victime d’un crime sont de 1 sur 86 contre 1 sur 277 pour la Californie. Entre deal de drogue, prostitution, gangs et fusillades, Compton peut parfois être comparé à une zone de guerre. La particularité vient aussi de la différence de climat que l’on peut trouver à une rue du quartier. Dans l’historique, il n’est pas rare que l’on dise qu’il existe une véritable frontière visible entre Compton et les alentours.

Si l’on peut dire que le succès de ses filles part de lui, c’est vraiment par son histoire. Richard Williams est têtu. Son plan est le plan qu’il faut suivre. Et les avis extérieurs n’ont aucune incidence sur sa façon de penser. Que cela puisse venir de coachs, comme de journaliste TV. S’il reste un père et beau-père aimant, il n’en oublie jamais la rigueur qui fait la personne qu’il est.

Sa ligne d’éducation est la confiance en soi. Et surtout le plan. Le doute n’est pas vraiment permis, car dans l’idée, ses filles grandissent avec la mentalité « Tout est à ma portée ». Mentalité qui à l’époque, et dans le monde du tennis (majoritairement blanc à l’époque, et toujours aujourd’hui d’ailleurs) n’était pas forcément vu d’un bon œil, car en dehors du schéma classique.

La méthode Williams, de Compton à Palm Beach (King Richard)
La méthode Williams – Le vrai King Richard

LA MÉTHODE WILLIAMS DANS UN UNIVERS TRÈS NORMÉ

Le monde du tennis est très drivé. Malgré tout, le père Williams n’hésite pas à sortir des sentiers battus. Que ses choix soient discutables ou non, il apparaît clairement aujourd’hui que dans le cas de leur histoire, les résultats, bien que non immédiats, sont probants. Venus deviendra numéro 1 mondial le 25 février 2002. La première afro américaine durant l’ère des Opens, et la seconde historiquement après Althea Gibson. Elle remportera sept titres du Grand Chelem pour un ratio de 75,5 % de victoires en carrière, soit 3 victoires sur 4 matchs.

Pour Serena, c’est encore une autre affaire. Si Venus est classée numéro 2 all time, sa petite sœur est devenue le monstre sous le lit de toutes les autres joueuses du monde. Un peu plus de 6 ans sur le trône de numéro une, 84,9 % de victoires, 73 titres, 23 opens. La queen parmi les queens. Plus simplement, The GOAT, comme Richard le lui avait promis. Tout n’est qu’une affaire de suivre le plan.

La critique quant aux excès du père Williams est facile, mais les résultats sont là ! King Richard est un film laissant découvrir la méthode Williams (You see what I did there).

Will Smith retranscrit avec brio l’excentricité du père des deux légendes. Demi Singleton incarne une Serena à l’envie brûlante de fouler les courts de tennis tandis que Saniyya Sidney joue une Venus qui s’ouvre une voie vers les sommets. Et John Bernthal (aka the Punisher, un autre membre du monde Marvel) vient se présenter en coach dans le rôle de Rick Macci. Rick Macci a pu entraîner Andy Roddick, Jennifer Capriati, et Maria Sharapova en plus des sœurs Williams. Beau palmarès qui lui aura valu son entrée à l’USPTA Hall of Fame.

La méthode Williams (King Richard) sort le 1er décembre dans les salles françaises.

Tuleka : vos cheveux, notre affaire

0

Le salon de beauté Tuleka vous fait profiter de soins de beauté illimités pendant un an grâce à un forfait spécial. On vous explique.

Diagnostic de cheveux, onglerie, maquillage… Situé au 3 avenue de Stalingrad à Garges-lès-Gonesse, le salon de beauté Tuleka, ouvert depuis six mois, propose non seulement des offres pour tous types de cheveux mais aussi d’autres prestations de beauté. Avec pour devise “Vos cheveux notre affaire”, Tuleka est parvenu à ériger un concept capable de satisfaire les plus coquets. 

Un concept innovant

Tuleka

En plus d’un salon, Tuleka possède un site internet et est également disponible sur l’application Ziaou. En vous rendant sur les deux plateformes, vous aurez l’occasion de consulter la large panoplie de services proposés par Tuleka, que vous soyez une femme, un homme ou un enfant. Et pour convaincre le plus grand monde, la marque de beauté offre des forfaits plus qu’attrayants.

L’application Ziaou vous permet de découvrir le forfait Silver et gold, qui vous offre la possibilité de vous faire coiffer en illimité pendant un an. Si vous êtes une femme par exemple, vous pouvez bénéficier de prestations d’ongleries ou de coiffure pour 60 euros par mois. Si vous êtes un homme, c’est pour 36 euros par mois que vous aurez droit à des coupes de barbes ou des shampooings à volonté. 

Véritable boutique en ligne, le site web officiel de Tuleka propose divers produits capillaires et de beauté à un prix abordable. Vous avez également la possibilité d’acheter les produits directement en Franc CFA.

Les débuts de Tuleka

Tuleka

Créé par un entrepreneur originaire du Congo Brazzaville et son associé, Tuleka est né d’une inspiration. Possédant plusieurs salons de coiffure en 2009, les deux associés se sont vite rendus compte du succès des abonnements aux salles de sport. Ils se sont alors penchés sur la question d’une conversion de ces fameux abonnements afin de les adapter au milieu de la coiffure. 

Le salon de Garges-lès-Gonesse a initialement été ouvert comme “salon test” afin d’améliorer l’application Ziaou en « grandeur nature”. Fort de leur succès, les deux associés ont pour objectif à long terme d’obtenir le plus de partenaires possible en France. Ils souhaitent également ouvrir des salons dans d’autres villes comme Lyon, Marseille ou Nantes.

Vous pouvez retrouver Tuleka sur :

Site Web : https://tuleka.net/

Facebook : https://www.facebook.com/www.tuleka.fr/

Instagram : https://www.instagram.com/tuleka_/

VOUS AIMEREZ AUSSI :

FIMA : une 13ème édition à ne pas manquer !

0

La 13ème édition du Festival international de la mode en Afrique (FIMA) se tiendra du 1er au 5 décembre à Niamey, au Niger.

Son retour était attendu depuis sa dernière édition en 2019. C’est confirmé, le célèbre festival international de la mode en Afrique (FIMA) revient pour une treizième édition du 1er au 5 décembre à Niamey au Niger. Des milliers de festivaliers, des personnalités de la mode, des artistes ou encore des politiques feront le déplacement pour assister à cette rencontre qui prône l’héritage culturel africain. 

Créé par Alphadi, créateur de mode et Président fondateur de la Fédération Africaine de la Couture depuis 1994, le FIMA, événement à la fois culturel et économique, a ramené la paix dans la région d’Agadez lors de sa première édition en 1998. Près d’un quart de siècle plus tard, sa treizième édition se place sous le thème de “La mode, dynamique de paix vers l’intégration touristique et culturelle de l’Afrique”, avec le soutien du Président de la République du Niger, Monsieur Mohamed BAZOUM.

Pour cette édition 2021, le choix du pays invité d’honneur s’est porté sur la Côte d’Ivoire, une destination prisée et représentant une riche mosaïque cultuelle. 

Le FIMA présente le savoir faire africain et son originalité 

FIMA
Alphadi lors du FIMA 2019

Sous le triptyque Culture, Paix et Développement qui est aussi sa devise, le FIMA ambitionne de créer les conditions d’une culture de la paix à travers l’art et la créativité dans une Afrique de tolérance et de quiétude. Au cours de ses précédentes éditions, l’organisme s’est constamment engagé dans la promotion du potentiel artistique africain. 

Largement connu par son originalité et son caractère inédit, le FIMA propose certaines nouveautés à son public. Pour cette édition 2021, une nuit sera dédiée au Niger afin de mettre en exergue l’art et la créativité nigérienne. Le pays aura donc l’occasion d’exposer son savoir-faire artistique et son riche potentiel culturel. 

Outre cette innovation, cette édition sera marquée par les activités habituelles telles que les concours de Top-modèle, de jeunes stylistes et de maroquinerie, bijouterie. Une belle programmation en perspective.

https://youtu.be/awyJzZS8Op0

VOUS AIMEREZ AUSSI :

La méthode Williams : un succès tout tracé

0

Disponible dans les salles de cinéma françaises le 1er décembre, “La méthode Williams” se focalise sur l’incroyable plan du père des célèbres joueuses de tennis Venus et Serena Williams, artisan du succès de ses filles.

Si le monde entier connaît leur nom, leur histoire reste néanmoins peu connue du grand public. Avec un palmarès de sept titres remportés en Grand Chelem par Vénus et 23 par Serena, les sœurs Williams ont marqué l’histoire du tennis. En plus de vingt ans, les célèbres sœurs ont remporté à elles deux 121 tournois en simple. Mais ce que beaucoup ignorent, ce sont les ingrédients qui ont façonné cette success story.

Disponible dans les salles françaises le 1er décembre prochain, “La méthode Williams” de Reinaldo Marcus Green retrace l’histoire vraie derrière l’ascension des deux sœurs depuis leur enfance. Et comme son nom l’indique par son titre original “King Richard”, le réalisateur a choisi de braquer les projecteurs sur le pilier de cette histoire hors du commun : Richard Dove Williams Jr. 

Une persévérance infaillible

méthode Williams

Père, manager mais aussi entraîneur des filles, Richard Williams, interprété par Will Smith, avait déjà planifié leur parcours depuis le ventre de leur mère. Après avoir découvert le montant des prix attribués aux vainqueurs des tournois de tennis, ce dernier a minutieusement élaboré un manifeste de 78 pages fixant les étapes à suivre afin que ses progénitures excellent sur les courts de tennis . 

Vivant dans un quartier de Los Angeles avec un fort taux de criminalité, Richards Williams actionne son “plan” dès la tendre enfance de ses filles. Tout au long du film, le réalisateur met en lumière les manœuvres déployées par un père qui souhaite extirper sa famille d’un milieu dangereux pour leur assurer une vie meilleure. 

méthode Williams

Entre des entraînements quotidiens sur des courts délabrés,  les démarchages intensifs de coachs et un suivi attentif de la scolarité de ses filles, Richard Williams pour qui “ne pas planifier, c’est planifier son échec”, se donne corps et âme pour montrer au monde leur talent. Malgré les nombreux obstacles rencontrés dont les moqueries et les préjugés racistes, ce père dévoué parvient à imposer ses propres conditions dans ce qui était considéré à l’époque comme un “sport de blanc”.  

“La méthode Williams” dépeint avec respect l’infaillible persévérance de cet homme qui est parvenu à faire plier les meilleurs professionnels du tennis devant le jeu de ses filles, certains d’entre eux voyant en elles “des futures Michael Jordan”

Aujourd’hui considérées comme les meilleures joueuses de tennis de l’histoire, le succès des sœurs Williams est le fruit de leur travail mais aussi de la vision de leur père, qui, comme le montre “La méthode Williams”, l’avait prédit : “Venus et Serena vont chambouler ce monde”.

VOU AIMEREZ AUSSI :

https://www.nofi.media/2015/11/serena-williams-une-icone-du-tennis-engagee-pour-sa-communaute/24718

« Malkia, le réveil du Ka » vers une adaptation à l’écran ?

Le 10 Décembre 2020 sortait le premier tome des aventures de Malkia la jeune héroïne de Nofi Editions.

Malkia est une jeune étudiante en droit à l’université Patrice Émery Lumumba de Kinshasa. Elle vit avec son oncle et sa tante, Marcus et Marie-Jeanne Massembo ainsi que leurs deux enfants, Mbo et Nsimba. Le livre nous plonge dans son quotidien et les intrigues qui le peuplent. Le lecteur plonge dans la vie bien remplie d’une jeune femme au grand cœur.

Retour sur la recette d’un succès

Ce premier tome est le premier roman original de chez Nofi, et la jeune maison d’édition peut se satisfaire du succès rencontré par sa mascotte. En moins d’un an, l’œuvre s’est vendu à un peu plus de mille exemplaires. Bien au-dessus de la moyenne pour un premier roman. Le projet Malkia est l’association de valeurs, de cultures noires et de références afrodescendantes, le tout, inscrit dans les codes des superhéros.

Malkia est le fruit de différentes cultures. Elle est congolaise, vit avec sa famille qui baigne aussi dans la culture antillaise. La jeune étudiante a grandi en Ile-de-France, mais elle est surtout africaine. Africaine dans une version du continent dans laquelle les différentes ethnies et leurs cultures s’intègrent en harmonie pour en maintenir la dynamique de développement et l’essor qui pourraient résulter d’un réveil des nations africaines.

Malkia - Le réveil du Ka, le livre

La couverture du premier tome ne laisse pas indifférent. Que ce soit à la Brown Sugar Night ou lors de la première édition du Salon du livre africain de Paris, elle se fait remarquer. L’illustration est forte. Le symbole est fort. Un hommage à la femme africaine. Hommage aussi aux croyances fortement implantées, mais peu mises en avant, qui traversent le temps sur la terre mère, et les océans par le biais de la jeunesse diasporique.

Malkia : Une traduction vers l’anglais en préparation

Efficace auprès du public francophone, Malkia intéresse au point de recevoir de la demande dans d’autres langues. Le livre, disponible dans plusieurs points de vente en France, et outre-mer ainsi que sur le web sur Nofistore, Amazon et autres librairies a voyagé. On enregistre des commandes en Suisse, Belgique, en Russie ou encore au Canada. Naturellement, la nécessité de voir le projet d’une traduction se concrétiser a très vite pris forme.

Et au-delà !

Mais la progression du personnage de Malkia ne s’arrête pas là ! Son succès grandissant ouvre d’autres portes encore. L’idée d’une adaptation à l’écran suscite un intérêt croissant auprès d’acteurs majeurs du domaine. Et nous ne vous cachons pas que c’est un rêve qui ne paraît plus si inaccessible grâce au soutien des lecteurs. Malkia séduit les petits et grands, et à la naissance du projet, il y a quelques années, beaucoup avaient déjà cru à une adaptation animée en voyant la première image teaser de l’héroïne.

La première illustration Malkia, pour ceux qui s'en souviennent !
La première illustration Malkia, pour ceux qui s’en souviennent !

Si rien n’est encore fait, car le chemin vers cet accomplissement est long, il est possible d’imaginer que le potentiel du projet Malkia finisse par l’amener au-delà de son ambition première !

Et vous ? Vous l’avez lu ?

« Malkia – Le réveil du Ka » disponible sur votre Nofi Store