La star jamaïcaine Shenseea débarque à Paris le 29 juin pour La Cabana 2025. À quoi s’attendre ? Un show total, une énergie brûlante et une voix venue des îles.
La Cabana va prendre feu

Le compte à rebours est lancé. Le 29 juin prochain, Shenseea mettra le feu à la scène du Dôme de Paris dans le cadre de La Cabana, l’un des rendez-vous musicaux les plus attendus de l’été afro-caribéen.
Dans une capitale déjà gagnée par les rythmes dancehall et afrobeats, la star jamaïcaine est attendue comme un ouragan. Plus qu’un concert : une déclaration. Une communion. Une déflagration. Les billets s’arrachent comme du feu sous la pluie.
De Mandeville à Paris, une ascension fulgurante

Elle s’appelle Chinsea Linda Lee. Née à Mandeville, révélée à Kingston, propulsée à Los Angeles, couronnée à Paris. Shenseea, c’est l’incarnation d’une génération d’artistes jamaïcains qui n’attendent pas l’autorisation de briller.
Remarquée dès 2015 pour son remix brûlant du morceau Loodi de Vybz Kartel, elle enchaîne les collaborations avec Tyga, Sean Paul, Kanye West ou encore Megan Thee Stallion.
Rien ne lui échappe : ni les punchlines, ni les refrains, ni les lumières du monde.
Alpha et Never Gets Late Here : une artiste, deux états de grâce


En 2022, elle publie Alpha, son premier album studio, où se mêlent trap sensuelle, dancehall tranchant et ballades maîtrisées. En 2024, elle récidive avec Never Gets Late Here, salué par la critique et nommé aux Grammy Awards dans la catégorie « Best Reggae Album ».
Ce 29 juin, Paris attend notamment les morceaux Blessed, Waistline, Lick et le désormais incontournable Hit & Run, déjà viral sur les réseaux et playlisté dans tout l’espace caribéen.
Une performeuse hors-cadre

Shenseea ne monte pas sur scène : elle y règne. Sa présence est magnétique. Sa voix, posée, parfois féline, parfois tranchante. Ses chorégraphies alternent entre sensualité assumée et puissance martiale. Chaque apparition est un manifeste visuel. Chaque regard, une flèche.
Le public attendu à La Cabana est à son image : multiple, diasporique, transgénérationnel. Afro-caribéens, Afro-Parisiens, fans queer, esthètes TikTok, passionnés de culture yardie… Tous prêts à vibrer au même rythme.
Une icône, pas une étiquette

Impossible de réduire Shenseea à un genre, à une image, ou à un territoire. Elle parle de désir, de foi, de maternité, de dépassement. Elle est à la fois provocante et spirituelle, pop et enracinée. Une figure noire moderne, en équilibre entre les industries mondiales et les mémoires locales.
Elle ne suit pas la tendance. Elle la déstabilise.
Ce qui nous attend le 29 juin

Le Dôme de Paris ne sera pas un simple lieu de spectacle. Ce sera un sanctuaire. Shenseea ne vient pas livrer une performance : elle vient offrir une vibration. Un message. Une cérémonie.
Et quand elle chantera Blessed, ce ne sera pas seulement un tube. Ce sera une revendication. Une manière de dire au monde : je suis là, j’existe, et je ne plie pas.
À écouter avant le concert
Hit & Run, pour la claque actuelle
Waistline, pour l’onde sonore
Blessed, pour la déclaration