Les athlètes de la communauté n’ont pas eu de répit puisque après avoir disputé les championnats du monde à Pékin, un meeting de Zurich était au programme le jeudi 3 septembre.
W.A.K.A : un film de Françoise Ellong en compétition à Hollywood
Waka est le premier long métrage (90 minutes) de la réalisatrice camerounaise Françoise Ellong. Sorti officiellement en 2014, le film sera en compétition au Hollywood Film Festival, qui se déroule du 23 au 27 septembre prochain aux Etats Unis. Il sera projeté dans les salles de l’Hollywood Arclight et de Bervely Hills.
Le royaume du Swaziland
Cette terre fut essentiellement zoulou et bantoue, avant d’être presque totalement swazi. C’est l’un des territoires où l’on relève une présence humaine des plus anciennes. Un royaume dirigé d’une main de fer depuis le XVème siècle, frappé par la colonisation et revenu aujourd’hui à une monarchie absolue.
Marie Diongoye Konaté : la femme qui arrive à concurrencer Nestlé et Danone
Marie Diongoye Konaté, surnommée l’insubmersible, est la Présidente Directrice Générale de PKL (Protein Kissée -Là), première entreprise de produits alimentaires pour bébé au Sud du Sahara (hors Afrique du Sud) et numéro deux du marché ivoirien derrière Danone.
Du Mali à la Côte d’Ivoire
Fille d’un ancien ministre Malien et d’une mère médecin, Marie Diongoye Konaté a 3 frères. Titulaire d’un diplôme de l’école d’architecte de Genève, elle est arrivée à Abidjan en 1990 à la Direction et Contrôle des grands travaux, en tant que Directrice Adjointe d’un projet sur le soja financé par le gouvernement. Cependant, Marie n’est pas satisfaite de son poste. En effet, femme de convictions – elle veut lutter contre la malnutrition infantile – un peu « rebelle », créative et passionnée par le développement de l’Afrique, elle donne sa démission en 1994.
Début du parcours d’une combattante
C’est en s’appuyant sur le modèle du Brésil, un pays qu’elle a visité dans les années 80, que Mme Konaté décide de créer sa propre entreprise pour exploiter les matières agricoles locales dans l’alimentation infantile. A cette époque, le Brésil est déjà le premier producteur mondial de sucre, de soja et de viande bovine. Marie Konaté relève un vrai problème : c’est qu’en Afrique, nous exportons ce que nous produisons et importons ce que nous consommons au quotidien (cacao, sucre…). Une façon de faire qui ralentit fortement le développement de l’agriculture locale et freine l’accès à l’emploi pour les populations.
L’insubmersible, comme certains la surnomment veut revaloriser les ressources locales en confectionnant des céréales pour les enfants d’Afrique. L’objectif est d’inciter les familles à acheter des produits autres que ceux proposés par les marques Danone et Nestlé. Elle se met alors à démarcher les banques et les institutions nationales telles que la Société financière internationale (SFI), la Banque africaine de développement (BAD) afin d’obtenir un prêt. Mais aucune d’entre elles n’accepte de financer son projet à l’échelle d’une PME.
Une entreprise croissante
C’est alors qu’en 1994 avec un investissement de 400 000 F CFA (600 euros), que Marie Konaté lance PKL en 6 mois avec l’aide de Cepici – centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire – une initiative de l’Etat qui soutient les entreprises dans leurs démarches administratives.
Installée dans la zone industrielle de Vridi à Abidjan, l’usine PKL compte 70 employés dont 45% de femmes, un chiffre d’affaire de 1.3 milliards de F CFA (198 millions d’euros) et a reçu en 2002 le prix de la meilleure PME de la Côte d’Ivoire.
Les produits enrichis à base de soja et de maïs, Farinor et Nutribon, font parti des marques phares de l’alimentation pour bébé. On trouve une gamme de trois variétés pour Farinor : Farinor Maïs, Farinor Riz et Farinor Blé, une gamme de deux variétés pour Nutribon Fraise et Nutribon Epinards, des bouillies de céréales et de soja, enrichies en 11 vitamines qui contribuent à la croissance et au bien -être des bébés entre 0 et 24 mois.


La Présidente Directrice Générale souhaite figurer dans les meilleures entreprises agroalimentaires de l’Afrique de l’Ouest d’ici 2020 et nous y croyons.
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L’opération « Rentrée pour tous » avec Mac Tyer une réussite
Le rappeur d’origine Camerounaise Mac Tyer a organisé le 29 août dernier, une distribution de fournitures scolaires à la cité des Fusains à Aubervilliers, un quartier où il réside depuis son enfance.
Un partenariat fructueux
L’opération « Rentrée pour tous » a été orchestrée par son association Explosif Mouvement en partenariat avec Force des mixités, une association du Val d’Oise, dirigée par Abdellah Boudour. Force des mixités est engagée dans le social depuis 2005 dans divers actions: aides aux sans abris, dons alimentaires, collectes de vêtements, soutien scolaire, aides à l’insertion pour les jeunes, actions contre les violences faites aux femmes… En 2013, l’association lance un projet « la dictée des cités », une dictée géante organisée au centre des quartiers qui par la suite s’exporte dans toute la France (Maubeuge, Nanterre, Paris 19e, Paris 20e, Lyon et Nantes…).
520 kits distribués aux familles
L’action « Rentrée pour tous » avait pour objectif d’aider les familles les plus démunies et sensibiliser les plus jeunes à l’école. 520 élèves ont pu bénéficier de kits contenant du matériel de géométrie, un cahier, un agenda, des stylos et une trousse. Des jeux et des animations ont également été proposés aux adolescents et aux jeunes du quartier des Fusains.
L’artiste Mac Tyer, aussi surnommé « le Général » avait déjà participé à ce type d’opération il y’a 3 ans à Argenteuil.

Un succès
Si Socrate Petteng (Mac Tyer) est aussi engagé, c’est parce qu’il veut sensibiliser les jeunes à avoir une vraie scolarité et les inciter à prendre en main l’avenir de leur quartier. Sur sa page Facebook, il écrit que cette manifestation a été un succès et qu’il a l’intention de la renouvelée tous les ans et mener d’autres actions de solidarité.
Voici la lettre qu’il a remit à chaque enfant qui a reçu un kit lors de cette journée de partage.
Nofi se joint à lui pour vous souhaiter une année de réussite et pleine de succès.
Princess of North Sudan: Disney serait il colonialiste?
« Papa, est ce qu’un jour je vais devenir une princesse ? »
Le prochain film d’animation de Disney met en scène l’histoire vraie d’un père de famille américain qui s’approprie une terre, au nord du Soudan, et s’autoproclame roi pour faire de sa fille une princesse.
A la conquête d’un territoire
En juillet 2014, Jeremiah Heaton décide de traverser l’Atlantique pour trouver un territoire afin de réaliser le rêve de sa fille Emilie, 6 ans : devenir une princesse. C’est ainsi qu’il arrive à Bil Tawil, un terrain entre l’Egypte et le Soudan, dont les deux pays ignorent l’existence, décide d’implanter un drapeau et se déclare roi.
Une forme de colonialisme camouflée ?
C’est sans plus attendre qu’en juin dernier, après la publication du projet des studios de Burbank (Californie), que plusieurs internautes n’ont pas manqué de réagir suite à ce synopsis.


L’histoire raconte la mésaventure d’un homme blanc qui s’octroie le droit de s’approprier un domaine en Afrique, se décerne le titre de roi et établit sa fille comme princesse en guise de cadeau d’anniversaire.
Déjà très critiquée par le fait de ne pas être assez mixte dans le choix de ses personnages, – souvenez vous que le seul personnage noir vu jusqu’ici dans un classique d’animation des studios Disney est Tiana dans la princesse et la grenouille – la compagnie américaine se montre maladroite. En effet, cela peut apparaître comme un mépris du passé du peuple noir et envenimer la polémique.
Comme le souligne Slate, en réalité, le scénario s’appuie sur l’histoire d’un territoire Soudanais colonisé. Effectivement, la colonisation ne se résume à rien d’autre que le fait de se déclarer propriétaire d’une terre et de l’occuper, en dépit de l’avis de ses détenteurs.
Rappelons que le soudan n’est indépendant que depuis 1956 et que les traces coloniales sont encore visibles dans la structure du pays.
Un conte de fée ironique
Le scénariste Stepany Folsom prétend que le film n’a pour objectif que de montrer l’amour d’un père à sa fille. De plus, Jeremiah Heaton raconte que face à la question de sa fille : « papa, est ce qu’un jour je serai une princesse ? Il ne pouvait répondre que oui. Si cela peut paraître comme un «simple» caprice de petite fille «gâtée » par son papa. Disney qui a l’habitude de nous plonger dans le monde merveilleux des contes de fée, prévoit un film dont les actes font beaucoup trop écho aux douloureux souvenirs du peuple noir, qu’en pensez-vous ?
Mondiaux d’athlétisme : le Kenya au sommet
Du 22 août au 30 août, les 15ème championnats du monde d’athlétisme se sont déroulés à Pékin avec une statistique historique qui concerne le continent africain.
Nos champions de la semaine #9: Riner, Bolt, Felix, Nigeria
Pour ce neuvième volet de cette rubrique qui récompense les sportifs de la communauté qui ont brillé la semaine dernière par leur excellence, deux hommes, une femme et une sélection nationale se sont distingués.
Mondiaux d’athlétisme : Usain Bolt reste le roi du sprint
Pour le compte de la sixième journée des championnats du monde d’athlétisme, la star jamaïcaine a de nouveau brillé sur le 200 m cette fois-ci.
Mondiaux d’athlétisme : Wayde van Niekerk, le supersonique
Dans le cadre de la cinquième journée, les sportifs de la communauté ont à nouveau ramené des médailles. Voici les lauréats du jour.
Mondiaux d’athlétisme : l’Afrique sacrée lors de la 4ème journée
A l’occasion de la quatrième journée des championnats du monde d’athlétisme à Pékin, les sportifs africains ont remporté de nouveaux médailles. Voici les lauréats du jour.
Afropunk Fest NYC 2015 : le festival afro en images
L’Afropunk Festival est l’évènement annuel pour tous les fans de musique et de culture Afro-Américaines. La session 2015 a eu lieu les 22 et 23 août dernier, à New York dans le quartier de Brooklyn. Les chanceux participants ont pu voir les prestations de Lauryn Hill, Kelis, Lenny Kravitz… pour ne citer qu’eux.
Mondiaux d’athlétisme : Shelly-Ann Fraser-Pryce, la Bolt au féminin
La sprinteuse jamaïcaine de 28 ans remettait son titre en jeu ce lundi sur le 100 m femmes avec un plateau relevé dans cette nouvelle journée des championnats du monde à Pékin.
Nos champions de la semaine #8: Williams, Hamilton, Bolt, Woods
Pour ce huitième volet de cette rubrique qui récompense les sportifs de la communauté qui ont brillé la semaine dernière, trois hommes et une femme se sont distingués.
Mondiaux d’athlétisme : Usain Bolt, la légende continue en 9″79
Le sprinteur jamaïcain de 29 ans devait conserver son bien ce dimanche sur le 100m face à une concurrence très forte.
Le dévouement de LeBron James pour sa ville natale
Le basketteur américain LeBron James a décidé de venir en aide à des jeunes adolescents de sa ville d’une bien belle manière sans compter le prix.
Plus de 40 ans et toujours aussi fabuleuses : 10 femmes qui le prouvent
Elles sont, mères, épouses, concubines… mais pas que ! Elles ont dépassé la barre des 40 ans et sont toujours aussi fabuleuses. Ce sont des femmes au parcours incroyables et leur beauté intérieure se reflète sur leurs visages.
La peau noire ne vieillit pas ! Pour ceux qui n’y croient pas, en voici la preuve.
Athlétisme : fin de règne pour Lamine Diack, le premier président noir de l’IAAF
Le Sénégalais Lamine Diack, président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) pendant plus de 15 ans, a passé le témoin mercredi à Pékin à 82 ans. Un focus sur son mandat.