Accueil Blog Page 29

Kareem Abdul-Jabbar, modèle sur et en dehors des parquets ! La vie de la légende NBA

Kareem Abdul-Jabbar, né Ferdinand Lewis Alcindor Jr. le 16 avril 1947 à New York, est un ancien joueur professionnel de basketball américain, devenu un symbole non seulement dans le monde du sport mais aussi en tant qu’activiste social. Sa carrière et ses engagements offrent un aperçu riche de l’intersection entre le sport, la culture et la politique aux États-Unis.

Débuts et carrière de basketteur professionnel

Abdul-Jabbar commence sa carrière sous le nom de Lew Alcindor. Dès son adolescence à la Power Memorial Academy à New York, son talent exceptionnel est évident. Il mène son équipe à trois titres consécutifs de la ville de New York et établit un record avec 71 victoires consécutives.

Magic et Kareem Abdul-Jabbar
Magic Johnson et KAJ

À l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), sous la direction de l’entraîneur légendaire John Wooden, Abdul-Jabbar (toujours connu à l’époque sous le nom de Alcindor) remporte trois championnats de la NCAA en 1967, 1968 et 1969. Sa stature de 2,18 mètres et son emblématique « skyhook » le distinguent comme un joueur dominant.

En 1969, il entre en NBA, sélectionné par les Milwaukee Bucks. En 1971, il mène les Bucks à leur premier titre NBA. En 1975, il est échangé aux Los Angeles Lakers, où il joue jusqu’à sa retraite en 1989. Il sera le vétéran derrière l’ascension de Magic Johnson. Avec six titres de la NBA et six titres de MVP (Most Valuable Player) à son actif, Abdul-Jabbar détient de nombreux records, y compris celui du plus grand nombre de points marqués en carrière (38,387 soit une moyenne de 24 pts par match), qu’il ne détient plus depuis 2023, dépassé par LeBron James, lui aussi sous le maillot des angelinos.

LeBron James et Kareem Abdul-Jabbar
LeBron James et Kareem Abdul-Jabbar

Début de l’activisme

L’activisme de Abdul-Jabbar a commencé dès ses années universitaires à UCLA, où il s’est rapidement impliqué dans le mouvement pour les droits civiques qui prenait de l’ampleur dans les années 1960. Sa décision de ne pas participer aux Jeux Olympiques de 1968 en signe de protestation contre la discrimination raciale et économique aux États-Unis a été un de ses premiers actes publics d’activisme. Cette décision a été fortement influencée par les tensions raciales de l’époque, et par le soutien à d’autres athlètes afro-américains comme Tommie Smith et John Carlos, célèbres pour leur salut du poing levé lors de ces mêmes jeux.

Kareem Abdul-Jabbar, le changement de nom

Sa conversion à l’Islam en 1971 a été un tournant majeur dans sa vie personnelle et publique. En changeant son nom de Lew Alcindor en Kareem Abdul-Jabbar, il a embrassé une identité qui représentait ses convictions et son désir de s’affirmer face à une société souvent hostile. Il a été influencé par plusieurs mouvements et penseurs musulmans, ce qui l’a finalement conduit à adopter le nom de Kareem Abdul-Jabbar, qui signifie « le noble, serviteur du Tout-Puissant ».

Bill Russell, Ali et Abdul-Jabbar
Bill Russell, Ali et Abdul-Jabbar

La relation entre Kareem Abdul-Jabbar et la Nation of Islam est complexe et évolutive. Bien que Kareem Abdul-Jabbar se soit converti à l’islam et ait changé son nom en 1971, sa connexion avec la Nation of Islam n’a pas été directe ni durable, différenciant sa trajectoire spirituelle de celle d’autres figures sportives notables comme Muhammad Ali.

Distinction d’avec la Nation of Islam

Contrairement à Muhammad Ali, Kareem Abdul-Jabbar n’a pas rejoint la Nation of Islam, une organisation qui, à l’époque, prônait des idées de séparation raciale et avait des croyances religieuses spécifiques qui s’écartaient de l’islam traditionnel sunnite ou chiite. Abdul-Jabbar s’est plutôt orienté vers une pratique plus traditionnelle de l’islam, cherchant une foi qui valorisait la paix et l’unité universelle, plus en accord avec les enseignements mainstream de l’islam.

Influence et Distanciation

Bien que non membre de la Nation of Islam, il est inévitable que dans le contexte des années 1960 et 1970, Abdul-Jabbar ait été exposé aux idées et aux figures de la Nation of Islam, surtout à une époque où des figures comme Malcolm X (avant sa séparation de la Nation) et Elijah Muhammad étaient des voix puissantes au sein de la communauté afro-américaine. Cependant, Abdul-Jabbar a choisi de suivre un chemin différent, qui, bien que religieux, était moins politisé que celui de la Nation of Islam.

Écrivain et orateur

En tant qu’écrivain, Abdul-Jabbar a contribué à de nombreux ouvrages et articles, traitant de sujets comme l’histoire afro-américaine, les inégalités sociales, et l’importance de l’éducation. Il a utilisé sa plume pour éduquer et inspirer, notamment à travers des livres comme « Black Profiles in Courage » qui met en lumière des figures historiques afro-américaines souvent négligées. Son écriture s’accompagne souvent de prises de parole lors de conférences ou d’événements universitaires, où il discute des défis actuels et historiques auxquels les communautés de couleur sont confrontées.

Cinéma et documentaires

Abdul-Jabbar a également exploré le cinéma documentaire comme moyen de sensibilisation. Son film « On the Shoulders of Giants » cherche à mettre en lumière les contributions culturelles et sportives des Harlem Rens, une équipe de basketball afro-américaine des années 1920 et 1930. Ce projet illustre son engagement à éduquer le public sur les contributions importantes, mais souvent ignorées, des Afro-Américains.

Héritage et reconnaissance

Pour ses contributions à la société et ses efforts continus dans l’activisme, Abdul-Jabbar a été récompensé de plusieurs manières. En 2016, il reçoit la Médaille présidentielle de la liberté de la part du président Barack Obama, la plus haute distinction civile des États-Unis, qui honore son impact tant sur les terrains de basket que dans les domaines de l’éducation et de l’activisme social.

La NBA rend hommage à son combat de vie en créant un trophée annuel récompensant le joueur le plus impliqué dans les questions d’ordre social.

D’hier à aujourd’hui

Kareem Abdul-Jabbar est bien plus qu’une légende du basketball; il est une figure de proue dans les discussions sur la justice sociale, l’éducation et les droits civiques. Sa vie illustre comment un athlète peut utiliser sa plateforme pour influencer positivement la société. Sa carrière illustre une trajectoire où l’excellence sportive et l’engagement civique se renforcent mutuellement, offrant un modèle puissant de leadership et de responsabilité sociale.

Kareem Abdul-Jabbar

La Conférence des Auteurs 2024 à Paris : un carrefour littéraire incontournable pour les écrivains africains francophones

0

Découvrez la première édition de la Conférence des Auteurs à Paris, un événement phare pour les écrivains africains francophones, visant à promouvoir la littérature africaine et à soutenir les nouveaux talents à travers le Prix ELAM.

La Conférence des Auteurs, prévue pour se tenir le 27 avril 2024 à l’Ambassade du Gabon à Paris, marque un tournant décisif dans la valorisation et la promotion de la littérature africaine francophone. Cet événement unique en son genre est une initiative louable de Marcelle Nguema et Michaelle Kameny, visant à rassembler les écrivains africains de tous horizons pour célébrer la richesse et la diversité de leurs contributions à la littérature mondiale. Au cœur de Paris, cette première édition se présente comme une plateforme d’échange, de partage d’expériences et de reconnaissance des talents littéraires africains, offrant ainsi une visibilité sans précédent aux auteurs africains francophones.

L’importance de cet événement pour la littérature africaine francophone réside dans sa capacité à mettre en lumière les œuvres et les voix africaines, souvent sous-représentées sur la scène littéraire internationale. En offrant un espace pour discuter des défis, partager des inspirations et explorer des opportunités, la Conférence des Auteurs s’érige en catalyseur pour le développement et la diffusion de la littérature africaine.

Un événement littéraire de premier plan

La Conférence des Auteurs 2024 à Paris : un carrefour littéraire incontournable pour les écrivains africains francophones

Contexte et objectifs

L’objectif principal de cet événement est double : d’une part, promouvoir la richesse et la diversité de la littérature africaine francophone et, d’autre part, offrir une plateforme de visibilité aux écrivains africains, leur permettant de partager leurs œuvres, leurs expériences et leurs aspirations avec un public plus large.

Dans un contexte où la littérature africaine cherche encore sa place sur la scène internationale, la Conférence des Auteurs entend briser les barrières, ouvrir des dialogues et créer des opportunités pour les auteurs africains. Elle vise à mettre en lumière les talents émergents et établis, en soulignant l’importance de la narration africaine dans le tissu culturel mondial.

Organisateurs et soutiens

La Conférence des Auteurs 2024 à Paris : un carrefour littéraire incontournable pour les écrivains africains francophones

La réalisation de cet événement d’envergure repose sur l’engagement et la passion de ses deux fondatrices, Marcelle Nguema et Michaelle Kameny. Leur vision commune pour la promotion de la littérature africaine francophone a été le catalyseur de cette initiative. Leur expertise et leur réseau au sein de la communauté littéraire africaine promettent de faire de cette conférence un succès retentissant.

La Conférence des Auteurs bénéficie également du soutien de partenaires de renom, témoignant de l’importance et de la pertinence de l’événement dans le paysage culturel et littéraire. BGFIBank Europe et l’Ambassade du Gabon à Paris se sont associés en tant que partenaires principaux, offrant un soutien financier et logistique crucial. Leur implication souligne l’engagement de divers secteurs à soutenir et à célébrer la littérature africaine francophone, contribuant ainsi à son rayonnement et à sa reconnaissance sur la scène internationale.

Programme et activités

La Conférence des Auteurs 2024 à Paris : un carrefour littéraire incontournable pour les écrivains africains francophones

Thème de l’édition : « écrire : inspirations, défis et opportunités pour les nouveaux auteurs »

La première édition de la Conférence des Auteurs se place sous le signe de l’inspiration, des défis et des opportunités qui jalonnent le parcours des nouveaux auteurs. Ce thème central, « Écrire : Inspirations, Défis et Opportunités pour les Nouveaux Auteurs« , a été choisi pour refléter les réalités complexes et les perspectives enrichissantes de la création littéraire dans le contexte africain francophone. Il vise à encourager les échanges profonds sur les sources d’inspiration des auteurs, les obstacles qu’ils rencontrent dans leur quête de reconnaissance et les multiples opportunités qui s’offrent à eux dans un monde en constante évolution.

Panels et ateliers

La conférence propose un programme riche et varié, conçu pour répondre aux besoins et aux intérêts des auteurs africains francophones à différents stades de leur carrière. Les activités prévues se déclinent en plusieurs formats, offrant aux participants une multitude d’occasions d’apprendre, de partager et de réseauter.

Panels de discussion : Des panels animés par des auteurs renommés, des éditeurs, des critiques littéraires et des acteurs clés de l’industrie du livre aborderont des sujets cruciaux tels que :

  • Les nouvelles tendances dans la littérature africaine francophone.
  • Les défis de l’édition et de la distribution sur le continent africain et au-delà.
  • L’importance de la représentation culturelle dans la littérature.
  • Les stratégies pour accroître la visibilité internationale des auteurs africains francophones.

Ateliers : Des ateliers interactifs permettront aux participants de développer leurs compétences et de s’enrichir mutuellement à travers des sessions pratiques sur :

  • Les techniques d’écriture créative et les stratégies narratives.
  • Les conseils pour naviguer dans le monde de l’édition et du droit d’auteur.
  • L’utilisation des réseaux sociaux et des plateformes numériques pour promouvoir leur travail.
  • Les ateliers de critique littéraire, offrant aux auteurs des retours constructifs sur leurs manuscrits.

Opportunités de networking : Des moments dédiés au networking sont prévus pour permettre aux participants de tisser des liens, d’échanger des idées et de potentiellement collaborer sur de futurs projets. Ces sessions de networking visent à renforcer la communauté littéraire africaine francophone et à encourager les synergies entre auteurs, éditeurs, agents littéraires et autres professionnels du livre.

Le prix ELAM, tremplin pour les jeunes talents

La Conférence des Auteurs 2024 à Paris : un carrefour littéraire incontournable pour les écrivains africains francophones

Présentation du prix : objectifs, critères de sélection, et processus de candidature

Le Prix ELAM se distingue comme une initiative phare de la Conférence des Auteurs, conçu spécifiquement pour identifier, encourager et soutenir les jeunes talents littéraires africains francophones. Ce prix vise à offrir une plateforme de reconnaissance et de visibilité aux futurs écrivains âgés de 10 à 18 ans, en mettant en avant leur créativité et leur potentiel dans le domaine de l’écriture.

Objectifs :

  • Détecter et promouvoir les jeunes talents littéraires africains francophones.
  • Fournir un soutien éditorial et une visibilité aux jeunes écrivains prometteurs.
  • Encourager la jeunesse africaine à s’exprimer et à partager leur vision du monde à travers l’écriture.

Critères de sélection :

  • Originalité et créativité de l’œuvre soumise.
  • Capacité à traiter des thèmes pertinents pour la société africaine contemporaine.
  • Qualité de l’écriture, incluant la cohérence narrative et la maîtrise de la langue française.
  • Les candidats doivent être âgés de 10 à 18 ans au moment de leur candidature.

Processus de candidature :

Les jeunes auteurs souhaitant concourir pour le Prix ELAM doivent soumettre un manuscrit inédit respectant le thème de l’année. Les soumissions sont généralement ouvertes plusieurs mois avant la tenue de la Conférence des Auteurs, avec une date limite précise pour l’envoi des candidatures. Les instructions détaillées et le formulaire de candidature sont disponibles sur le site officiel de la Conférence des Auteurs.

Impact sur les jeunes écrivains

Le Prix ELAM est plus qu’un simple concours littéraire ; il représente un véritable tremplin pour les jeunes écrivains africains francophones, leur offrant une opportunité inestimable de se faire connaître et de débuter leur carrière littéraire sur des bases solides. En mettant en lumière les œuvres de jeunes talents, le prix aspire à :

Stimuler la confiance : En reconnaissant et en valorisant le travail des jeunes auteurs, le Prix ELAM contribue à renforcer leur confiance en leur potentiel créatif et en leur capacité à toucher un public plus large.

Ouvrir des portes : Les lauréats bénéficient non seulement d’une reconnaissance au sein de la communauté littéraire africaine francophone mais aussi d’opportunités de mentorat, de publication et de participation à d’autres événements littéraires d’envergure.

Encourager la créativité : En offrant une scène aux voix jeunes et innovantes, le prix encourage les nouvelles générations d’écrivains à explorer et à exprimer librement leurs idées, contribuant ainsi au renouvellement et à l’enrichissement du paysage littéraire africain francophone.

Le Prix ELAM s’inscrit dans une démarche globale de soutien à la création littéraire africaine francophone, affirmant l’importance de la jeunesse dans la construction d’un avenir littéraire riche et diversifié pour le continent.

Informations pratiques de la conférence des auteurs

Pour tous ceux qui souhaitent participer à la première édition de la Conférence des Auteurs ou simplement en savoir plus sur cet événement phare de la littérature africaine francophone, voici quelques informations essentielles :

Date et heure :

La Conférence des Auteurs se tiendra le 27 avril 2024, de 13h00 à 18h30.

Lieu :

Ambassade du Gabon à Paris, France, avenue Raphaël, 75016 Paris, France. Un cadre prestigieux qui souligne l’importance de cet événement dans le paysage littéraire africain francophone.

Vers un nouvel horizon littéraire

La Conférence des Auteurs, avec sa première édition prévue à Paris, se profile comme un événement incontournable pour la littérature africaine francophone. Elle représente une occasion unique de mettre en avant la richesse, la diversité et le dynamisme des écrits africains francophones, tout en offrant une plateforme d’échange, de réflexion et de visibilité pour les auteurs africains. À travers ses panels, ateliers et le prestigieux Prix ELAM, la conférence s’engage à soutenir les écrivains à chaque étape de leur parcours créatif, des jeunes talents émergents aux voix établies. L’importance de cet événement réside dans sa capacité à tisser des liens entre les cultures, à encourager la créativité et à promouvoir la littérature africaine francophone sur la scène mondiale.

Saviez-vous qu’Ethiopian Airlines est la 1ère compagnie aérienne africaine depuis 6 années consécutives ? 

0

Découvrez l’histoire fascinante d’Ethiopian Airlines, la plus grande compagnie aérienne d’Afrique, pionnière de l’aviation avec une flotte moderne et une présence mondiale. Un symbole de fierté et de progrès pour l’Éthiopie.

Ethiopian Airlines, fleuron de l’aviation africaine et symbole de fierté nationale, incarne l’esprit de résilience et d’innovation de l’Éthiopie. Fondée en 1945, cette compagnie aérienne est devenue la plus grande d’Afrique, grâce à sa vision avant-gardiste et son engagement envers l’excellence. À travers cet article, nous plongeons dans l’histoire captivante d’Ethiopian Airlines, explorant son ascension depuis ses humbles débuts jusqu’à sa position actuelle sur la scène mondiale. Nous mettrons en lumière comment, en dépit des défis, elle a su se réinventer et contribuer significativement au développement du transport aérien sur le continent africain, tout en connectant l’Éthiopie et l’Afrique au reste du monde.

Les ailes de l’Afrique

Ethiopian Airlines

Ethiopian Airlines, la compagnie aérienne nationale de l’Éthiopie, est un exemple remarquable de réussite dans le secteur aérien africain. Fondée le 21 décembre 1945 et ayant entamé ses opérations le 8 avril 1946, elle est devenue la plus grande compagnie aérienne d’Afrique en termes de passagers transportés, de destinations desservies, de taille de la flotte et de revenus. Elle occupe également la quatrième place mondiale en nombre de pays desservis.

L’histoire d’Ethiopian Airlines débute peu après la libération de l’Éthiopie, lorsque l’empereur Haile Selassie I sollicite l’aide des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France pour établir une compagnie aérienne nationale dans le cadre de ses efforts de modernisation. Gérée initialement par Transcontinental Air Transport et Western Air Express (qui fusionnera plus tard avec TWA), la compagnie démarre avec des pilotes, techniciens, administrateurs et comptables américains. Son premier vol commercial a lieu le 8 avril 1946, reliant Addis Abeba à Le Caire via Asmara.

Membre de l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) depuis 1959 et de l’Association des Compagnies Aériennes Africaines (AFRAA) depuis 1968, Ethiopian Airlines rejoint la Star Alliance en décembre 2011. Son hub principal et son siège social se trouvent à l’aéroport international de Bole à Addis Abeba, d’où elle opère un réseau de 155 destinations passagers, dont 22 domestiques, et 68 destinations fret.

Au fil de son histoire, Ethiopian Airlines a été pionnière dans l’industrie aéronautique africaine. Elle a été la première compagnie aérienne africaine à commander le Boeing 767 en 1982 et est devenue le client de lancement pour le Boeing 787 Dreamliner. La compagnie a également été reconnue pour sa gestion et son indépendance opérationnelle, même en périodes de troubles significatifs et de difficultés domestiques en Éthiopie.

Aujourd’hui, Ethiopian Airlines est organisée en tant que groupe de holding aéronautique entièrement détenu, visant à maximiser l’efficacité, à améliorer le service clientèle selon un standard mondial et à faciliter la planification à long terme. Le groupe comprend plusieurs entités, dont l’Entreprise des Aéroports Éthiopiens, la compagnie aérienne de passagers, la compagnie aérienne de fret et la société de logistique, l’Académie de l’Aviation Éthiopienne, les Services de Restauration en Vol Éthiopiens, les Services MRO Éthiopiens et les Services Hôteliers et Touristiques Éthiopiens.

La création d’Ethiopian Airlines s’inscrit dans le cadre des efforts de modernisation de l’Éthiopie après la Seconde Guerre mondiale. L’empereur Haile Selassie I, soucieux de moderniser son pays, a vu dans la création d’une compagnie aérienne nationale un moyen de promouvoir l’image de l’Éthiopie et de faciliter son intégration dans le système mondial. La compagnie a démarré avec un financement gouvernemental mais a été gérée par TWA, reflétant une collaboration internationale dès ses débuts.

Ethiopian Airlines a joué un rôle crucial dans le développement de l’aviation en Afrique, en étant souvent la première à introduire de nouvelles technologies et des avions modernes sur le continent. Son adhésion précoce à des organisations internationales telles que l’IATA et l’AFRAA témoigne de son engagement envers les standards internationaux de sécurité et de qualité.

La compagnie aérienne a également joué un rôle important dans le développement du tourisme et du commerce en Éthiopie et en Afrique. En connectant l’Afrique au reste du monde, Ethiopian Airlines a facilité les échanges commerciaux et culturels, contribuant ainsi à la croissance économique du continent.

L’histoire d’Ethiopian Airlines est marquée par une série de premières dans l’industrie aéronautique africaine. Elle a été la première compagnie aérienne du continent à commander et à exploiter des avions à réaction, à introduire des services de fret aérien et à développer une académie de formation aéronautique de classe mondiale. Ces initiatives ont non seulement renforcé la position d’Ethiopian Airlines en tant que leader de l’aviation en Afrique mais ont également contribué à élever les standards de l’industrie aéronautique sur le continent.

Voler vers l’avenir avec Ethiopian Airlines

Saviez-vous qu'Ethiopian Airlines est la 1ère compagnie aérienne africaine depuis 6 années consécutives ? 

En conclusion, Ethiopian Airlines est bien plus qu’une compagnie aérienne; elle est un symbole de fierté nationale et un moteur de développement économique pour l’Éthiopie et l’Afrique. Avec une histoire riche en réalisations et une vision tournée vers l’avenir, Ethiopian Airlines continue de jouer un rôle de premier plan dans le ciel africain, en reliant le continent au reste du monde et en contribuant au progrès de l’aviation africaine.

5 choses essentielles à savoir sur Kugali, le phare de la bande dessinée africaine

0

Découvrez Kugali, le collectif artistique révolutionnant la bande dessinée et l’animation africaine. Plongez dans des récits captivants et explorez la richesse de la culture africaine à travers des collaborations uniques comme celle avec Disney pour Iwájú. Rejoignez-nous pour une aventure culturelle inédite.

À la découverte de Kugali : Un nouveau chapitre pour la bande dessinée africaine

Dans un paysage médiatique où la diversité culturelle est de plus en plus perçue comme une nécessité impérative plutôt qu’une simple option, Kugali Media se dresse comme un phare lumineux, mettant en avant les récits africains à travers des médiums aussi variés que la bande dessinée, l’animation et la réalité augmentée. Ce collectif artistique, enraciné dans la richesse et la diversité des cultures africaines, s’est donné pour mission de briser les clichés et de changer la narration autour du continent africain, en offrant une plateforme où les histoires africaines, souvent reléguées en marge des récits dominants, peuvent briller de leur plein éclat.

Kugali, par son engagement envers la mise en lumière des talents africains, s’inscrit dans une démarche révolutionnaire. Il ne s’agit pas seulement de raconter des histoires, mais de révéler au monde entier la profondeur, la complexité et la beauté intrinsèque des cultures africaines, à travers des récits qui captivent, éduquent et inspirent. En puisant dans un réservoir d’histoires traditionnelles et contemporaines, Kugali Media crée un pont entre le passé, le présent et l’avenir, permettant à des voix jusqu’alors inouïes de se faire entendre sur la scène mondiale.

L’initiative de Kugali est d’autant plus pertinente aujourd’hui, dans un contexte global où l’appétit pour une représentation authentique et diversifiée dans les médias n’a jamais été aussi prononcé. En mettant en avant des récits africains authentiques, Kugali ne se contente pas de combler un vide ; il ouvre la voie à une nouvelle ère de la narration, où les histoires africaines sont non seulement reconnues mais célébrées pour leur contribution unique à la tapestry mondiale de la culture et de l’imagination.

Voici donc cinq aspects fascinants de Kugali Media que tout amateur de culture et de bande dessinée devrait connaître, des éléments qui soulignent non seulement l’importance de ce collectif dans le paysage culturel africain mais aussi son rôle de pionnier dans la redéfinition de la manière dont les récits africains sont perçus et appréciés à l’échelle globale.

1. Kugali Media : un collectif artistique aux racines africaines

Kugali est une entreprise de divertissement avant-gardiste, dédiée à raconter des histoires inspirées par la culture africaine à travers des bandes dessinées, des œuvres d’art et la réalité augmentée. Cette initiative unique rassemble des artistes, des écrivains et des créateurs de contenu africains ou d’ascendance africaine, avec pour mission de mettre en lumière les récits africains souvent négligés par les médias traditionnels.

Le cœur de Kugali bat au rythme des histoires africaines, celles qui respectent l’histoire, embrassent le présent et imaginent l’avenir de l’Afrique. En offrant une plateforme où ces récits peuvent s’épanouir à travers des formats visuels captivants tels que la bande dessinée, l’animation et la réalité augmentée, Kugali s’efforce de changer la manière dont le monde perçoit l’Afrique. Loin des clichés et des narrations unidimensionnelles, Kugali révèle la richesse, la diversité et la complexité des cultures africaines.

L’engagement de Kugali envers la qualité narrative est inébranlable. L’entreprise se consacre à raconter des histoires de haute qualité, en mettant particulièrement en avant de nouvelles voix africaines authentiques et inédites. Cette approche permet non seulement de diversifier le paysage médiatique mondial mais aussi de fournir une plateforme pour que les talents africains puissent s’exprimer pleinement et être reconnus à leur juste valeur.

2. Une bibliothèque diversifiée de récits

Le catalogue de Kugali est un véritable trésor de créativité et d’innovation, où chaque œuvre est une fenêtre ouverte sur les cultures africaines. En explorant leur collection de bandes dessinées gratuites, on découvre un éventail impressionnant de genres, allant du fantastique à la science-fiction, en passant par le folklore traditionnel africain. Voici quelques exemples marquants :

  • Lake of Tears (Part 1) : Cette bande dessinée primée suit l’histoire d’Aya, un ancien enfant esclave qui, après avoir été laissé pour mort pour avoir défié son maître, développe des capacités magiques. Il jure d’utiliser sa nouvelle force pour rendre justice, plongeant le lecteur dans une aventure captivante de résilience et de lutte contre l’injustice.
  • Ndaw : Ndaw est l’exemple classique d’un conte africain. Au milieu d’une savane mystique, un petit djinn se retrouve piégé dans l’antre d’une sorcière dangereuse. Il devra s’associer à un allié improbable pour surmonter sa magie noire, offrant une histoire riche en enseignements et en magie.
  • Razorman (Part 1) : Plongez dans le monde de Razor-Man, où la science, le surnaturel et la mort sont les clés de la survie dans une ville corrompue. Découvrez qui tire les ficelles alors que le destin de la ville de Harare se dévoile devant notre héros, mêlant action et mystère dans un récit palpitant.
  • Nani : Lorsque Mina et sa sœur échappent de justesse à un enlèvement en s’enfuyant dans la forêt, elles sont transportées à Dama. Pour avoir une chance de rentrer chez elles, elles doivent apprendre à naviguer dans un monde parallèle rempli de magie et de créatures mythiques inspirées des contes et légendes africains, introduisant les lecteurs à un univers riche et fantastique.

Ces exemples ne sont qu’un aperçu de la diversité narrative que Kugali propose, illustrant leur engagement à offrir une plateforme où les récits africains peuvent s’épanouir. Chaque bande dessinée est une invitation à explorer les multiples facettes des cultures africaines, offrant aux lecteurs une expérience immersive dans des univers narratifs riches et variés. Kugali, par cette initiative, non seulement enrichit le paysage culturel mondial mais permet également de célébrer et de préserver le patrimoine narratif africain pour les générations futures.

3. Collaboration avec Disney pour la série Iwájú

L’un des projets les plus excitants de Kugali est sa collaboration avec Disney pour développer Iwájú, une série animée prévue sur Disney+. Cette collaboration marque un tournant historique, reconnaissant l’importance des récits africains dans le paysage mondial de l’animation.

4. Une plateforme propulsée par la technologie

Kugali utilise les dernières technologies pour rendre ses histoires accessibles. En plus de la réalité augmentée, qui offre une expérience de lecture immersive, Kugali propose ses bandes dessinées et animations via une plateforme numérique facile d’accès, permettant à un public mondial de découvrir les richesses des récits africains.

L’innovation est au cœur de la philosophie de Kugali. L’entreprise ne se contente pas d’innover dans les histoires qu’elle raconte, mais aussi dans la manière dont ces histoires sont présentées au public. Le collectif artistique reste à la pointe des expériences narratives, menant la charge avec la réalité augmentée, la CGI 3D, le développement de Bonzo et plus encore. Cette approche novatrice permet à Kugali de créer des expériences immersives et mémorables pour les lecteurs et les spectateurs, en poussant les limites de ce qui est possible dans le domaine du storytelling.

5. Un engagement envers la communauté

En soutenant activement les créateurs africains, Kugali contribue à l’économie créative africaine et aux secteurs des médias, en offrant une rémunération équitable, des ressources accessibles et un réseau de distribution en expansion. Cette démarche vise à encourager et à faciliter la création artistique sur le continent, en assurant que les créateurs africains disposent des outils et de la visibilité nécessaires pour réussir.

Kugali : Une fenêtre ouverte sur l’avenir de la narration africaine

En conclusion, Kugali ne se contente pas de redéfinir le paysage de la bande dessinée et de l’animation africaines ; il ouvre également une fenêtre sur l’avenir de la narration sur le continent. En embrassant la diversité des récits africains et en utilisant la technologie pour les partager avec le monde, Kugali crée un espace où les voix africaines peuvent s’élever et résonner globalement. Pour ceux qui cherchent à explorer davantage l’univers de Kugali et à suivre leurs dernières créations et collaborations, rejoignez la communauté sur les réseaux sociaux et participez à la conversation en utilisant le hashtag #Kugali.

Plongez dans le monde fascinant de Kugali, où chaque histoire est une aventure, chaque page un voyage, et chaque illustration un pont entre le passé, le présent et l’avenir de l’Afrique. Rejoignez-nous dans cette exploration culturelle sans précédent et devenez partie prenante d’une révolution narrative qui change la manière dont les histoires africaines sont contées et perçues à travers le monde.

Les Malgaches : le premier peuple métissé ‘blasian’ de l’histoire ?

Explorez l’histoire fascinante des Malgaches, considérés comme le premier peuple métissé afro-asiatique, résultant d’un mélange unique de cultures indonésienne et africaine.

Toussaint Louverture : les derniers jours du père de l’indépendance haïtienne

0

Découvrez les derniers jours de Toussaint Louverture, figure emblématique de la Révolution Haïtienne, depuis son arrestation jusqu’à sa mort tragique au Fort de Joux le 7 avril 1803.

5 signes indiquant que vous n’êtes pas encore passé(e) à autre chose après une rupture

0

Vivre une rupture peut bouleverser votre quotidien, vous laissant face à la solitude et à l’incertitude. Comment savoir si vous avez véritablement surmonté votre ancienne relation ? Explorez les signes de guérison et évaluez où vous en êtes dans votre parcours émotionnel.

Le 6 avril 1994 : premier jour du génocide des Tutsi au Rwanda

0

Entre le 6 avril et juillet 1994, le Rwanda a été le théâtre d’un génocide horrifiant où 800 000 à 1 million de Tutsi ont été tués, avec le soutien de la France. Cet acte de violence extrême a été rendu possible par la collusion entre le gouvernement, les médias et certaines ONG.

5 citations inspirantes de Martin Luther King pour booster votre motivation

Découvrez 5 citations puissantes de Martin Luther King qui vous inspireront et vous motiveront à surmonter les défis. Laissez-vous inspirer par la sagesse de MLK pour avancer dans la vie.

Martin Luther King Jr., au-delà du rêve, un leader révolutionnaire

Le Révérend Martin Luther King Jr. est une figure emblématique dans la lutte pour la libération des peuples africains à travers le monde, reconnu tant au sein de la communauté noire qu’ailleurs. Cependant, comme c’est souvent le cas avec les personnalités historiques, peu de personnes ont approfondi l’étude de son parcours et de son combat contre la ségrégation raciale et la pauvreté.

La fausse dichotomie entre Martin Luther King et Malcolm X

0

Le 4 avril 1968 est la date de l’assassinat, à Memphis, du Révérend Martin Luther King. Pour beaucoup de Noirs, King reste le symbole de la résistance non-violente pour l’intégration. Et Malcolm X, la haine, la violence, la volonté de se séparer. Une vision simpliste et sciemment éloignée de la réalité.

‘I’ve Been to the Mountaintop’, le discours prophétique de Martin Luther King

Découvrez le dernier discours emblématique de Martin Luther King, ‘I’ve Been to the Mountaintop‘, un message puissant et visionnaire prononcé la veille de son assassinat.

Zewditu Ière d’Éthiopie : vie et règne de la première Negusse Negest

Découvrez l’histoire captivante de Zewditu Ière, l’impératrice d’Éthiopie, qui a marqué le XXe siècle par son règne unique, sa dévotion religieuse et son héritage durable dans l’histoire africaine.

Iwájú : la révolution de l’animation afro-futuriste débarque sur Disney+

Iwájú se déroule dans un Lagos futuriste, vibrant de vie et de couleurs, où les avancées technologiques coexistent harmonieusement avec les riches traditions africaines. La série vous emmène dans un voyage extraordinaire à travers une ville où l’innovation et la tradition se rencontrent, offrant une perspective unique sur ce que pourrait être l’avenir.

Une immersion dans le Lagos futuriste à travers une collaboration inédite entre Disney et Kugali

Le futur de l’animation prend une tournure résolument afro-futuriste avec l’arrivée de Iwájú, une série originale proposée en exclusivité sur Disney+ dès le 3 avril 2024. Cette production, née d’une collaboration sans précédent entre les studios d’animation Walt Disney et la société de divertissement panafricaine Kugali, promet une plongée spectaculaire dans un Lagos réinventé, où technologie et traditions se rencontrent pour esquisser l’avenir.

Un récit initiatique en 6 épisodes

Iwájú, terme yoruba signifiant « l’avenir« , nous transporte dans un Lagos futuriste à travers les yeux de Tola, une jeune fille des beaux quartiers, et de Kole, un génie autodidacte des nouvelles technologies. Leur amitié les conduit à explorer les secrets et les dangers de leurs mondes respectifs, dans une série qui allie suspense, technologie et quête identitaire.

Une collaboration historique

La série marque une étape importante dans l’histoire de l’animation, résultant d’une alchimie créative entre les talents de Kugali et l’expertise de Disney. Olufikayo Ziki Adeola, Hamid Ibrahim et Toluwalakin Olowofoyeku de Kugali, apportent une authenticité et une richesse culturelle inédites à l’univers de Disney, en mettant en lumière la diversité et la complexité de l’Afrique contemporaine et future.

Des personnages et des lieux emblématiques

Iwájú : la révolution de l'animation afro-futuriste débarque sur Disney+

De Tola, l’héroïne audacieuse, à Bode DeSousa, le chef d’un réseau criminel, chaque personnage contribue à la richesse narrative de Iwájú. Lagos, avec ses quartiers contrastés et ses spécialités culinaires, devient un personnage à part entière, offrant une vision unique de la ville et de sa culture.

Innovation visuelle et sonore

Sous la direction artistique de Hamid Ibrahim, Iwájú se distingue par son esthétique visuelle, mêlant architecture futuriste et éléments culturels africains. La bande originale, signée Ré Olunuga, fusionne harmonieusement influences africaines et sonorités futuristes, enrichissant l’expérience immersive de la série.

« Iwájú : un nouveau jour« 

Iwájú : la révolution de l'animation afro-futuriste débarque sur Disney+

En complément de la série, Disney+ propose également un documentaire captivant sur les coulisses de cette collaboration exceptionnelle. Iwájú : Un nouveau jour. explore le parcours des fondateurs de Kugali, de leur vision à la réalisation de ce projet ambitieux, témoignant de leur contribution significative à l’évolution de l’animation.

Embarquez dans l’univers d’Iwájú et participez à l’évolution de l’animation

Iwájú n’est pas seulement une série ; c’est une fenêtre ouverte sur l’avenir de l’animation et une célébration de la richesse culturelle africaine. En vous plongeant dans cette aventure afro-futuriste sur Disney+, vous contribuez à un mouvement qui va bien au-delà du divertissement. Vous soutenez une vision où la diversité des récits et des perspectives enrichit notre compréhension du monde et inspire les générations futures.

De DOM-TOM à DROM-COM: l’évolution des territoires français d’outre-mer

Explorez l’évolution des territoires français d’outre-mer de DOM-TOM à DROM-COM, et découvrez comment la réforme constitutionnelle de 2003 a redéfini leur statut et leur place au sein de la République française

Révélations des dossiers du FBI : les relations controversées de Martin Luther King Jr.

Découvrez les controverses entourant Martin Luther King Jr. révélées par les documents déclassifiés du FBI. Entre allégations de débauche et stratégies de discrédit par J. Edgar Hoover, explorez la complexité de l’héritage de King.

Exploration des constitutions des monarchies haïtiennes : focus sur le Royaume d’Haïti (1811-1820)

Découvrez l’histoire fascinante du Royaume d’Haïti et sa Constitution royale du 28 mars 1811 avec Nofi. Plongez dans l’époque des monarchies haïtiennes et leur impact durable.

Abraham Hanibal : le parcours inspirant d’un visionnaire africain au cœur de la Russie impériale

0

Découvrez l’incroyable histoire d’Abraham Hanibal, le génie africain devenu général en chef de l’armée russe et ancêtre d’Alexandre Pouchkine. De son enlèvement à sa gloire, explorez le parcours exceptionnel d’un homme qui a traversé continents et cultures pour marquer l’histoire.

La guerre Anglo-Zoulou de 1879 : un tournant dans l’histoire africaine

Découvrez l’histoire captivante de la Guerre Anglo-Zoulou de 1879, un conflit emblématique qui a opposé l’Empire britannique au royaume zoulou en Afrique du Sud, marquant un moment décisif dans les luttes de résistance africaine contre le colonialisme.

En 1879, le continent africain fut le théâtre d’un affrontement historique entre l’Empire britannique, en quête d’expansion coloniale, et le fier royaume zoulou, déterminé à défendre son indépendance. La Guerre Anglo-Zoulou, bien plus qu’un simple conflit militaire, symbolise la résistance acharnée et le courage d’un peuple face aux ambitions impérialistes européennes. Cet article plonge au cœur de cette période tumultueuse, explorant les causes profondes, les moments clés et l’héritage durable de cette guerre qui a marqué à jamais l’histoire de l’Afrique du Sud et de ses peuples.

Au commencement : les racines de la guerre Anglo-Zoulou

La guerre Anglo-Zoulou de 1879 : un tournant dans l'histoire africaine
Afrique australe en 1878, à la veille des guerres de confédération, la colonie du Cap, Transvaal et l’État libre d’Orange.

La guerre anglo-zouloue, qui s’est déroulée du 11 janvier au 4 juillet 1879 en Afrique du Sud, fut un affrontement majeur entre l’Empire britannique et le KwaZulu1. L’origine de ce conflit trouve ses racines dans les ambitions britanniques sur le territoire zoulou. En effet, les Britanniques voyaient dans la population zouloue une source de main-d’œuvre potentielle pour les mines de diamants sud-africains. De plus, ils nourrissaient le projet de créer une fédération sud-africaine englobant le royaume zoulou, dans le but d’unifier la région sous leur contrôle. Cette ambition s’accompagnait également d’une volonté de régler les revendications territoriales des Boers2, ces colons d’origine néerlandaise, sur des terres occupées par les Zoulous.

La guerre Anglo-Zoulou de 1879 : un tournant dans l'histoire africaine

Ces visées expansionnistes britanniques allaient inévitablement entrer en collision avec la souveraineté et l’indépendance du royaume zoulou, déclenchant ainsi l’une des confrontations les plus emblématiques de l’histoire coloniale en Afrique du Sud.

La guerre Anglo-Zoulou de 1879 : un tournant dans l'histoire africaine
Portrait de Sir Henry Bartle Frere, 1er Baronet.

Le roi du royaume zoulou, Cetshwayo3, refusa catégoriquement de se plier au contrôle britannique. Au lieu de cela, il mobilisa une armée impressionnante de près de 60 000 hommes. En décembre 1878, Sir Bartle Frere4, le Haut-Commissaire britannique en Afrique du Sud, lança un ultimatum à Cetshwayo. Il exigeait que les Zoulous démantèlent leur système militaire en l’espace de 30 jours et versent des réparations pour des offenses présumées.

Les batailles légendaires

Lorsque l’ultimatum fut rejeté, en janvier 1879, les troupes britanniques, sous le commandement de Lord Chelmsford, se mirent en marche vers le KwaZulu. Le 12 janvier 1879, un premier accrochage eut lieu à Sihayo’s Kraal5. Les forces britanniques, dirigées par Lord Chelmsford, affrontèrent les Zoulous commandés par Mkumbikazulu kaSihayo6, qui fut tué au combat, conduisant à une victoire britannique.

Le 22 janvier, Britanniques et Zoulous se rencontrèrent dans ce qui allait entrer dans l’histoire sous le nom de la bataille d’Isandlwana. L’armée britannique, forte de 1 800 hommes, affronta une armée zouloue de quelque 20 000 guerriers, menée par Ntshingwayo Khoza7. Malgré leur supériorité militaire en termes d’équipement, les Britanniques subirent une défaite cinglante face aux Zoulous, un revers si humiliant qu’il fut comparé par certains experts militaires à la défaite du général George Armstrong Custer à la bataille de Little Big Horn, dans le territoire du Montana, aux États-Unis, en 1876.

La guerre Anglo-Zoulou de 1879 : un tournant dans l'histoire africaine
Bataille d’Isandhlwana par Charles Edwin Fripp (1885).

Plus tard dans la journée, Dabulamanzi kaMpande, frère de Cetshwayo, prit la tête des troupes zouloues à Rorke’s Drift, dans la province du Natal, face aux forces britanniques dirigées par John Chard et Gonville Bromhead. Ce conflit, plus tard nommé la bataille de Rorke’s Drift, vit 140 réguliers de l’armée britannique repousser 4 000 guerriers zoulous.

La guerre Anglo-Zoulou de 1879 : un tournant dans l'histoire africaine
Bataille de Rorke’s Drift, peinture d’Alphonse de Neuville, 1880.

Le prochain grand affrontement de la guerre, la bataille d’Intombe, eut lieu le 12 mars 1879. Le prince zoulou Mbilini waMswati et le commandant britannique David Moriarty menèrent leurs forces respectives dans la bataille. Le commandant britannique Moriarty fut tué, entraînant une victoire zouloue.

D’autres affrontements marquèrent également la guerre anglo-zouloue, tels que la bataille de Hlobane, la bataille de Kambula, la bataille de Gingindlovu, le siège d’Eshowe, l’escarmouche de la montagne Zungeni, et enfin la bataille d’Ulundi. Cette dernière, survenue le 4 juillet 1879, fut le dernier grand combat de la guerre anglo-zouloue. Elle se solda par une victoire britannique, Lord Chelmsford venant à bout de Cetshwayo et de son armée, marquant ainsi le terme de ce conflit.

Les répercussions du conflit

Après la bataille d’Ulundi, l’armée zouloue se dispersa. Cetshwayo fut contraint à la fuite, devenant un fugitif, jusqu’à sa capture le 28 août 1879. Il fut ensuite envoyé au Cap, en Afrique du Sud. Le Zululand fut quant à lui intégré à l’Empire britannique.

Un héritage cinématographique

En 1964, la guerre anglo-zouloue fut portée à l’écran pour la première fois, avec les acteurs britanniques Stanley Baker et Jack Hawkins en vedette. Ce film retraçait les événements de la bataille de Rorke’s Drift. En 1979, le film « Zulu Dawn » sortit, décrivant les événements de la bataille d’Isandlwana.

Une leçon d’Histoire

La Guerre Anglo-Zoulou de 1879 reste gravée dans la mémoire collective comme un symbole puissant de résistance et de fierté africaine. Malgré l’issue tragique pour le royaume zoulou, ce conflit a mis en lumière la bravoure et la détermination d’un peuple luttant pour sa terre et sa souveraineté. Aujourd’hui, l’histoire de cette guerre nous rappelle l’importance de préserver la mémoire des luttes passées, tout en nous inspirant à poursuivre le combat pour la justice et l’égalité. En revisitant ce chapitre crucial de l’histoire africaine, nous rendons hommage à ceux qui ont combattu avec vaillance et nous réaffirmons notre engagement envers un avenir où chaque nation peut prospérer librement et fièrement.

Notes et références

Les informations fournies dans cet article s’appuient sur plusieurs sources fiables et reconnues pour leur expertise sur le sujet de la Guerre anglo-zouloue. Parmi ces sources, on compte :

  • Encyclopædia Britannica : Un article détaillé sur la Guerre anglo-zouloue, disponible sur Britannica, qui offre un aperçu historique complet et des analyses sur les causes, le déroulement et les conséquences du conflit.
  • South African History Online : Une ressource précieuse qui propose un article sur les guerres anglo-zouloues de 1879 à 1896, accessible sur SAHO. Cette source met en lumière les différentes phases du conflit et son impact sur l’histoire sud-africaine.
  • Chris Peers : L’ouvrage Rorke’s Drift and Isandlwana: 22nd January 1879: Minute by Minute (Newbury, Berkshire, United Kingdom: Greenhill Books, 2021) de Chris Peers offre une narration captivante et détaillée des événements de la Guerre anglo-zouloue, en se concentrant particulièrement sur les batailles emblématiques de Rorke’s Drift et d’Isandlwana. Ce livre apporte un éclairage minutieux sur les stratégies militaires, les figures clés et les moments décisifs du conflit.
  1. KwaZulu : Région historique au sein de l’actuelle province du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud, KwaZulu était le cœur du royaume zoulou pendant et avant la Guerre anglo-zouloue. Cette région est significative pour son rôle central dans l’histoire et la culture zouloue. ↩︎
  2. Boers : Désigne les descendants des premiers colons européens, principalement néerlandais, qui se sont établis à la pointe sud de l’Afrique au XVIIe siècle. Les Boers ont par la suite fondé les républiques du Transvaal et de l’Orange, et ont été impliqués dans les Guerres des Boers contre l’Empire britannique. ↩︎
  3. Cetshwayo kaMpande (c. 1826 – 1884) : roi de la nation zouloue de 1873 jusqu’à sa défaite lors de la Guerre anglo-zouloue en 1879. Sa résistance contre les tentatives britanniques de subjugation est un élément clé de l’histoire zouloue. ↩︎
  4. Sir Henry Bartle Edward Frere (1815 – 1884) : Haut-commissaire britannique pour l’Afrique du Sud de 1877 à 1880, est souvent critiqué pour avoir exacerbé les tensions qui ont mené à la Guerre anglo-zouloue, notamment par l’émission d’un ultimatum irréaliste au roi Cetshwayo. ↩︎
  5. Sihayo’s Kraal : Village fortifié appartenant à Sihayo kaXongo, un chef zoulou dont les actions et celles de sa famille ont contribué aux tensions préliminaires à la Guerre anglo-zouloue. Le kraal fut l’un des premiers sites d’affrontement dans le conflit. ↩︎
  6. Mkumbikazulu kaSihayo : Fils de Sihayo, Mkumbikazulu est impliqué dans l’incident qui a servi de casus belli pour les Britanniques. Son rôle dans l’enlèvement présumé d’une femme qui avait fui pour échapper à un mariage arrangé a été l’un des prétextes utilisés par les Britanniques pour justifier l’ultimatum à Cetshwayo. ↩︎
  7. Ntshingwayo Khoza : Commandant en chef de l’armée zouloue lors de la victoire décisive contre les forces britanniques à la bataille d’Isandlwana en 1879. Ntshingwayo a joué un rôle crucial dans l’organisation et la stratégie militaire qui ont mené à l’une des plus grandes défaites de l’armée britannique. ↩︎

Projection de Mercator : quand la cartographie dessine les contours du pouvoir colonial

Dans le vaste univers de la cartographie, la projection de Mercator occupe une place de choix, non seulement pour son utilité en navigation mais aussi pour son rôle controversé dans l’histoire coloniale. Nofi explore comment cette représentation du monde, loin d’être neutre, a servi les intérêts des puissances coloniales, redessinant les perceptions géographiques à leur avantage.

Au cœur du XVIe siècle, Gerardus Mercator, un cartographe originaire de Flandre, a bouleversé le monde de la cartographie en dévoilant sa toute nouvelle projection cartographique, aujourd’hui appelée la projection de Mercator. Imaginée en 1569 pour s’adapter aux exigences grandissantes de l’ère des grandes découvertes maritimes, cette technique révolutionnaire transformait les routes maritimes courbes en lignes droites sur les cartes, simplifiant ainsi la vie des explorateurs. Mais derrière cette avancée majeure pour les navigateurs se cachait une source de polémique.

Cet article se propose de plonger dans l’histoire et l’évolution de la projection de Mercator, en mettant en avant les débats qu’elle a engendrés. En scrutant l’impact culturel et éducatif de cette méthode de cartographie, nous tenterons de décrypter comment un outil scientifique peut aussi être utilisé pour soutenir des visions du monde et des politiques spécifiques, en particulier dans le contexte du colonialisme et de l’expansion impérialiste.

Un outil de navigation ou un instrument de colonialisme ?

La naissance de la projection de Mercator

Projection de Mercator : quand la cartographie dessine les contours du pouvoir colonial

La projection de Mercator, conçue en 1569 par le cartographe flamand Gerardus Mercator, est née dans un contexte d’expansion maritime européenne sans précédent. À cette époque, les grandes puissances européennes étaient engagées dans une course à l’exploration et à la colonisation de nouvelles terres à travers le monde. La nécessité d’outils de navigation précis et efficaces était donc plus pressante que jamais.

La contribution majeure de Mercator à la cartographie a été de développer une projection qui représentait les lignes de navigation constante, ou loxodromies, comme des lignes droites sur la carte. Cette innovation représentait une avancée significative pour les navigateurs, leur permettant de tracer des routes directes en utilisant des angles fixes par rapport aux méridiens, simplifiant ainsi la navigation sur les longues distances.

L’origine de cette projection ne peut être pleinement comprise sans mentionner les contributions d’autres scientifiques de l’époque, notamment le mathématicien et cosmographe portugais Pedro Nunes. Nunes avait déjà identifié l’importance des loxodromies pour la navigation et avait travaillé sur des méthodes pour les représenter plus précisément sur les cartes. Les travaux de Nunes ont posé les bases théoriques sur lesquelles Mercator a pu s’appuyer pour développer sa projection.

Projection de Mercator : quand la cartographie dessine les contours du pouvoir colonial
Carte du monde de Mercator de 1569 (Nova et Aucta Orbis Terrae Descriptio ad Usum Navigantium Emendate Accommodata) indiquant les latitudes 66°S à 80°N.

La relation entre la projection de Mercator et les besoins de la navigation maritime est donc intrinsèque à son origine. Mercator lui-même était bien conscient des défis auxquels les navigateurs étaient confrontés et cherchait à créer un outil qui répondrait directement à leurs besoins. Sa carte de 1569, intitulée « Nova et Aucta Orbis Terrae Descriptio ad Usum Navigantium Emendate Accommodata« , qui signifie « Description nouvelle et augmentée de la Terre, corrigée à l’usage des marins« , met en évidence cette intention.

Cartographie et colonialisme : une arme de pouvoir

La cartographie, loin d’être une simple représentation neutre de notre monde, a joué un rôle crucial dans l’histoire du colonialisme. La projection de Mercator, avec ses distorsions caractéristiques, s’est inscrite dans ce contexte comme un outil puissant, façonnant la perception géopolitique et justifiant les ambitions impérialistes européennes.

La projection de Mercator, en exagérant la taille des territoires situés aux latitudes élevées, a contribué à une représentation disproportionnée des empires européens sur la carte mondiale. Cette distorsion visuelle n’était pas simplement une question de perspective géographique ; elle avait des implications profondes sur la manière dont les puissances européennes se percevaient elles-mêmes et percevaient les territoires qu’elles cherchaient à coloniser.

En présentant les nations européennes comme plus grandes qu’elles ne l’étaient réellement, la carte renforçait symboliquement leur importance et leur pouvoir présumé sur le reste du monde. Cette représentation biaisée servait à légitimer les ambitions coloniales, en suggérant que l’Europe était destinée à dominer et à civiliser les « terres sauvages » et les peuples « inférieurs« .

L’utilisation de la cartographie comme outil de justification des entreprises coloniales est bien documentée. Par exemple, lors du partage de l’Afrique au XIXe siècle, également connu sous le nom de « Partage de l’Afrique« , les puissances coloniales européennes se sont appuyées sur des cartes pour négocier et revendiquer des territoires, souvent sans tenir compte des réalités géographiques et ethniques locales. Les frontières tracées sur ces cartes, arbitraires et déconnectées des cultures et des histoires des peuples autochtones, ont semé les graines de conflits futurs.

« Le colosse de Rhode » dessiné par Edward Linley Sambourne et publié dans le magazine Punch après que Rhodes eut annoncé le projet d’une ligne télégraphique entre Le Cap et Le Caire en 1892. L’image est dans le domaine public.

Un autre exemple est la manière dont les cartes étaient utilisées dans les expositions coloniales et les foires mondiales. Ces cartes, souvent exagérées et embellies, étaient conçues pour impressionner le public européen et justifier la mission civilisatrice prétendue des empires coloniaux. Elles présentaient les territoires colonisés comme des espaces à exploiter, riches en ressources mais dépourvus de civilisation jusqu’à l’arrivée des colonisateurs.

Vers une cartographie plus équitable

Projection de Peters de la Terre.

Dans un monde où les cartes façonnent notre compréhension des géographies et des cultures, la quête d’une représentation plus équitable et fidèle est plus pertinente que jamais. La projection de Mercator, bien qu’utile pour la navigation maritime, a longtemps dominé notre vision du monde, avec ses distorsions favorisant les territoires nordiques. Cependant, des alternatives existent, promouvant une vision plus juste et respectueuse de notre planète. Parmi elles, la projection de Peters se distingue par sa volonté de corriger les biais eurocentriques et de présenter les tailles réelles des continents.

Introduite par Arno Peters en 1974, la projection de Peters s’efforce de représenter les continents dans leurs proportions réelles. Contrairement à la projection de Mercator, qui étire les régions éloignées de l’équateur, la projection de Peters compresse ces mêmes régions pour offrir une vision plus équilibrée de la taille des continents.

La projection de Peters n’est qu’un exemple parmi d’autres tentatives de rééquilibrer la représentation cartographique mondiale. D’autres projections, telles que la projection de Robinson ou la projection de Winkel Tripel, cherchent également à offrir une vision plus harmonieuse et moins biaisée du monde. Chacune de ces projections a ses propres avantages et inconvénients, mais ensemble, elles soulignent l’importance de diversifier les perspectives cartographiques.

Adopter une variété de projections cartographiques est crucial pour une représentation plus fidèle et respectueuse de toutes les cultures. Cela permet non seulement de reconnaître la diversité géographique et culturelle de notre monde mais aussi de contester les récits historiques dominants qui ont longtemps influencé notre perception des territoires et des peuples. En présentant différentes façons de voir le monde, nous encourageons une compréhension plus nuancée et inclusive, ouvrant la voie à un dialogue interculturel enrichi.

Vers une représentation plus juste du monde

La projection de Mercator, bien qu’innovante pour son époque, est un rappel puissant de la façon dont la science et la technologie peuvent être façonnées par, et servir, des idéologies dominantes. Dans un monde en quête d’équité et de représentation fidèle de toutes ses cultures, remettre en question nos outils et perspectives historiques est essentiel.

Pour nofi.media, explorer ces enjeux à travers le prisme afro offre une voie vers une compréhension plus profonde et une représentation plus juste de notre monde.