Michael Joseph Jackson, né le 29 août 1958 à Gary (Indiana) et mort le 25 juin 2009 à Los Angeles (Californie), est un chanteur, danseur-chorégraphe, auteur-compositeur-interprète acteur et réalisateur américain. Il est reconnu par le Livre Guinness des records comme étant l’artiste le plus couronné de succès de tous les temps. Selon le Rock and Roll Hall of Fame, il a été identifié comme étant l’artiste le plus populaire de toute l’histoire de l’industrie du spectacle.
Piankhy, le conquérant soudanais de l’Egypte ancienne
Après le XIe siècle avant notre ère s’était développé un royaume autour de la ville de Napata au Soudan. En lançant, au VIIIe siècle, une guerre sainte au nom du dieu Amon, Piankhy, un des rois de Napata, allait faire passer cet État au statut de puissance régionale à celui de puissance internationale en conquérant l’Egypte et en instaurant la dynastie desdits « pharaons noirs »
Maryse Condé
Maryse Liliane Appoline Boucolon, dite Maryse Condé, est une romancière guadeloupéenne, née le 11 février 1937 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Elle a publié de nombreux romans historiques, dont « Segou et Moi », « Moi, Tituba sorcière »… Dans lesquels elle nous fait découvrir l’Afrique qui tient une grande place dans son cœur.
Michael Jordan
Michael Jeffrey Jordan, né le 17 février 1963 dans l’arrondissement de Brooklyn à New York, est un ancien joueur de basket-ball américain ayant évolué dans le championnat nord-américain professionnel de basket-ball, la National Basketball Association (NBA), de 1984 à 2003. Selon la British Broadcasting Corporation ou la NBA, « Michael Jordan est le plus grand joueur de basket-ball de tous les temps ». En effet, il est considéré comme l’un des plus grands champions de tous les temps, tous sports confondus, et a contribué à populariser internationalement le basket-ball et la NBA à travers le monde dans les années 1980 et 1995.
Agassou, l’ancêtre de Gbéhanzin et de Toussaint L’Ouverture
L’histoire légendaire d’Agassou, le prince léopard du royaume de Tado, ancêtre des rois d’Allada et de Danxome, et figure divine dans les cultures africaines et américaines.
Au croisement de la légende et de l’histoire, le nom d’Agassou résonne encore, des côtes du golfe de Guinée jusqu’aux montagnes d’Haïti. Ce personnage emblématique, mi-homme, mi-léopard, est à l’origine de récits qui lient la fondation de puissants royaumes africains, tels que ceux d’Allada et du Danxome, à l’épopée douloureuse de la traite négrière. Divinisé des siècles plus tard, il est aujourd’hui un héros célébré dans les cultures des descendants d’Afrique en Amérique.
Agassou, ou la légende d’un prince au destin extraordinaire
Les récits fon et ayizo du sud du Bénin racontent qu’Agassou, fils de la princesse Aligbonon du royaume adja de Tado (actuel Togo), était né d’une union étrange et surnaturelle entre sa mère et un léopard. Selon la légende, sa naissance, marquée par des traits physiques atypiques—cheveux roux, corps velu, ongles acérés—le condamnait à une existence en marge. Sa force et sa bravoure hors du commun étaient pourtant reconnues de tous, mais son apparence peu commune lui attirait la méfiance et les moqueries.
L’histoire rapporte qu’Agassou, bien que descendant d’une lignée royale par sa mère, était exclu de la succession au trône de Tado. Ambitieux, il finit par tuer le roi en place lors d’un violent conflit, ce qui lui valut le surnom d’Adjahouto, littéralement « le tueur d’Adja ». Contraint de fuir, il emporta avec lui les symboles ancestraux de son royaume, sa famille et ses fidèles. Il fonda ainsi le royaume d’Allada, un puissant État du sud de l’actuel Bénin, et initia une lignée de rois qui marquera profondément l’histoire de l’Afrique de l’Ouest.
Le royaume d’Allada prospéra durant plusieurs siècles, avant que l’un des descendants d’Agassou, Do Aklin, ne fonde le célèbre royaume de Danxome à Abomey, au début du XVIIe siècle. Les rois du Danxome, figures incontournables de l’histoire ouest-africaine, revendiquent tous une filiation directe avec Agassou, perçu comme une figure divine et protectrice. Parmi eux, le roi Agadja (1718-1740) conquit Allada et dénonça ouvertement la traite des esclaves dans une lettre adressée à Georges Ier d’Angleterre, un geste inédit pour l’époque.
Le dernier roi de Danxome, Gbéhanzin, incarne également l’esprit combatif d’Agassou. Connu pour sa résistance acharnée à la colonisation française, Gbéhanzin fut exilé à la Martinique en 1894, avant de mourir en Algérie, loin de son trône. À travers lui, l’héritage d’Agassou traversa non seulement les frontières mais également les océans.

L’histoire d’Agassou ne s’arrête pas en Afrique. En effet, le nom du royaume d’Allada, devenu « Rada » dans les Caraïbes, se perpétue dans les traditions vaudou haïtiennes. Ce culte, né du syncrétisme entre les croyances africaines et les réalités de la vie des esclaves, présente Agassou comme une divinité puissante, protectrice des descendants des populations déportées du golfe de Guinée.
L’un des plus illustres descendants présumés d’Agassou n’est autre que Toussaint Louverture1, figure emblématique de la révolution haïtienne. Selon la tradition haïtienne, Toussaint serait le petit-fils du roi des Aradas (Allada), renforçant ainsi le lien spirituel et historique entre l’Afrique et les Amériques. L’esprit d’Agassou, courageux et rebelle, semble avoir inspiré ce leader révolutionnaire qui conduisit la première révolte d’esclaves victorieuse de l’histoire.

De nombreux historiens ont tenté de démêler le mythe de la réalité autour d’Agassou. Certains y voient un chef de guerre dont la force était comparable à celle d’un léopard, tandis que d’autres interprètent sa légende comme une métaphore des relations entre les différentes populations de la région. Malgré les incertitudes, il est indéniable que la figure d’Agassou a traversé les siècles et les continents, devenant un symbole de résilience et de courage pour les descendants des populations africaines.
Agassou, ce prince au destin hors du commun, a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de l’Afrique et des Amériques. Ses descendants, qu’ils soient les rois d’Allada et de Danxome ou les héros de la révolution haïtienne, ont porté son héritage à travers les âges. Aujourd’hui, sa mémoire survit dans les rituels vaudou des populations afro-descendantes, qui continuent de l’invoquer comme un symbole de résistance et de fierté.
À travers cette légende, Agassou est plus qu’un simple personnage historique. Il incarne les liens indestructibles entre l’Afrique et sa diaspora, unissant des millions de personnes par un passé commun et un héritage culturel inestimable.
- Toussaint Louverture : Leader de la révolution haïtienne (1791-1804), il mena la révolte des esclaves qui aboutit à l’indépendance d’Haïti. ↩︎
Sylvanus Olympio, le père du Togo
Militant charismatique et inconditionnel de l’indépendance du Togo, Sylvanus Olympio fut le symbole du peuple togolais dans son combat contre la tutelle coloniale française.
Le chevalier de Saint-George
Ardent défenseur des droits de la personne et abolitionniste engagé, le Chevalier de Saint-George fut le premier compositeur noir de musique classique à la cour de Louis XV en France et un escrimeur réputé invincible.
JEAN BAPTISTE POINTE DUSABLE, fondateur de la ville de Chicago
Jean Baptiste Pointe DuSable est le fondateur et premier habitant de la ville de Chicago.
Ahmed Sékou Touré, le père fondateur de la Guinée
Ahmed Sékou Touré est le premier président de la République de Guinée, de l’indépendance obtenue de la France, en 1958, jusqu’à sa mort, le 26 mars 1984.
GISELE PINEAU
Gisèle Pineau est une écrivaine, guadeloupéenne née à Paris en 1956. En 1960, elle fait un voyage en Guadeloupe.
Dieudonné M’bala M’bala
Humoriste, acteur, producteur de spectacles, gérant de théâtre, militant politique, auteur de théâtre, réalisateur, scénariste.
ETTA JAMES
Jamesetta Hawkins de son nom de scène Etta James », est née à Los Angeles en Californie le 25 janvier 1938 et est morte le 20 janvier 2012 à Riverside, en Californie.
ARTHUR ASHE
Né en 1943, Arthur Ashe Jr fut le premier joueur noir à remporter un tournoi du grand chelem.
Le gouverneur-général Félix Éboué
FRANCISCO MACIAS NGUEMA, TYRAN DEBRIDE DE L’EQUATEUR
Longtemps fonctionnaire des autorités coloniale espagnoles, Nguema intègre le gouvernement de la Guinée-équatoriale à partir de 1964. Progressivement, il va faire dériver le régime vers une dictature sévère, rythmée par ses pulsions sanguinaires, sa folie et sa brutalité. Peu instruit, Macias transforme sa frustration en férocité envers tous les intellectuels et son profond mépris pour les espagnols, anciens colons, grâce à qui il a pourtant pu accéder à la politique. Il demeure le tyran le plus débridé qu’a connu l’équateur entre les années 60 et 70
Mobutu, l’homme-système : anatomie d’un pouvoir zaïrois (1965–1997)
Pendant plus de trente ans, Mobutu Sese Seko a transformé le Congo en État-personne, mélange d’autoritarisme, de culte de la personnalité et de clientélisme. De la zaïrianisation à Gbadolite, “Versailles de la jungle”, son règne illustre les promesses et les dérives de l’Afrique postcoloniale, entre faste affiché et effondrement silencieux.
Les Bamilékés
Les Bamilékés sont un peuple d’Afrique centrale venant du Cameroun, dans la région du Grassland (ouest). C’est le plus grand groupe ethnique du pays.
Ibeyi : les sœurs de la soul
Les jumelles françaises du groupe Ibeyi se produiront le 12 novembre au casino de Paris. D’origines cubaine et vénézuélienne, elles bousculent la scène musicale depuis plusieurs mois. Leurs physiques sont comme leurs voix : ils se mêlent, se complètent, sont similaires mais dissemblables.
