Cuba : Premier pays à éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, cette réussite laisse penser qu’il serait possible d’éradiquer le sida.

Un exploit. Cuba devient le premier pays au monde à parvenir à l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

« Eliminer la transmission d’un virus est l’un des plus grands accomplissements en matière de santé publique », a déclaré la Dr Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), rapporte LesEchos.fr. Et d’ajouter : « C’est une victoire majeure dans notre longue lutte contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et les infections transmises sexuellement, ainsi qu’un pas important vers l’objectif d’une génération sans sida. »

C’est possible d’éradiquer le sida ?

Cette avancée médicale prometteuse augure, peut-être, l’éradication du virus ? En tout cas, l’OMS y croit dur comme fer. Cette élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant « prouve qu’il est possible de mettre fin à la pandémie de sida et nous nous attendons à ce que Cuba soit, parmi de nombreux pays, le premier à parvenir à mettre fin à cette épidémie parmi les enfants », a déclaré Michel Sidibé, le directeur général de Onusida.

Pour l’heure, la bataille est loin d’être gagnée. Même si le nombre d’enfants nés séropositifs a presque été divisé par deux, passant de 400 000 en 2009 à 240 000 infectés en 2013 par leur mère, l’objectif n’est pas atteint. Effectivement, l’OMS souhaite parvenir à moins de 40 000 bébés malades par an.

Rappelons que l’Afrique est le continent le plus touché par cette maladie sexuellement transmissible (MST), et que l’Afrique du Sud fait partie des pays qui comptabilisent le plus grand  nombre de personnes atteintes.

Sébastien Badibanga
Sébastien Badibanga
Journaliste-reporter, cool et branché. La politique est mon dada. J'aime aussi : la culture, les Etats-Unis, le PSG, l'électro et la mode. Je suis un épicurien qui croque la vie à pleine dent. "Je ne suis pas là pour plaire ou déplaire, mais pour porter la plume dans la plaie" (Albert Londres).

Articles récents

Articles similaires