ALLONS À ZAKOUA OU QUAND DES IVOIRIENS FÊTENT LA SANS-VALENTIN

Zakoua, c’est cette terre promise à ceux et celles que l’amour a goubestinés, remplis de chagrin. Allons seulement !

En Côte d’Ivoire, qui accueillera l’année prochaine la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, avec cette équipe nationale qui voudra faire oublier l’Égypte et Gabaski qui l’ont éliminée, il y a ceux qui vont à Gagnoa et ceux qui partent à Zakoua.

La première expression fait référence à un tube d’il y a quelques années à peine : Allons à Gagnoa et cette délicieuse partie mythique :

« […. ] Si je dis pas son nom, le morceau sera pas chic : Koudou Laurent Gbagbo ! » Mais ça, c’était avant que la chape de plomb qui pesait sur la tête de certains des supporters inconditionnels de l’ancien président ivoirien ne disparaisse le 17 juin 2021 ; le jour du retour du « Woody de Mama ».

La seconde quant à elle est un running gag tout droit sorti de la bouche d’un habitant du village bhété de Zakoua, par ailleurs situé à 5 kilomètres de cette ville de l’Ouest : Daloa.

Interrogé par la télévision ivoirienne, il a eu le malheur de dire :

« […] Saint-Valentin, on dirait c’est devant hein. Parce qu’ici, c’est Zakoua. »

Il n’en fallait pas plus pour qu’une nouvelle formule, dans un pays où 90% des moins de 15 ans – filles et garçons, compris – étaient encore analphabètes en 2020 selon la Banque Mondiale, soit consacrée. Ainsi naquit : « Saint Valentin ou Zakoua ? »

Ce qui à la base était un attachement, une boutade en nouchi, est devenu aujourd’hui un mode de vie pour ces célibataires qui ne célèbrent donc pas la fête des amoureux. Alors : allons à Zakoua !

IT’S RAINING MEN AND WOMEN

ALLONS À ZAKOUA OU QUAND DES IVOIRIENS FÊTENT LA SANS-VALENTIN
Embarquement immédiat, pour Zakoua. ©️Unsplash

La pluie qui fait des va-et-vient, obligeant ceux qui doivent sortir ce dimanche matin à en faire de même entre leur placard et leur miroir, pour trouver La bonne tenue, donne des idées à des couples qui assumeront 9 mois plus tard.

GODO GODO POUR LA VIE

Avec l’averse de bons plans, menus concoctés uniquement pour deux, mais aussi tenues pas chères et autres promotions commerciales Made In Saint-Valentin, beaucoup ont l’embarras du choix ! Des panneaux publicitaires d’une célèbre compagnie, prise en flagrant délit de newsjacking, jetteront encore un peu plus d’huile sur le feu.

ALLONS À ZAKOUA OU QUAND DES IVOIRIENS FÊTENT LA SANS-VALENTIN
Fior 2 Bior n’a pas fini d’inspirer les uns et les autres. ©️Tous droits réservés

Si l’amour flotte indéniablement dans les rues mouillées d’Abidjan et d’ailleurs, et ces feux tricolores en détresse, certains résistent malgré à ce déluge de bons sentiments et de paroles trop sucrées.

MÉCHANTS GARÇONS, MAUVAIS HOMMES

« Il m’a montré que mes dents sont jaunes ! L’homme comme moi comme ça là, toi tu viens me dire que je t’aime : je vais te regarder comment…hum ? » question rhétorique de Sandrine Ahouassa, pendant que le téléphone/dictaphone, placé entre sa collègue Solange Anicette Abie, et elle, fait le trait d’union.

Longues mèches blondes, teeshirt blanc, avec quelques inscriptions ça-et-là en violet, et pantalon bleu, tous les deux moulants, la jeune célibataire, conseillère clientèle dans un célèbre magasin pour femmes à la mode située à la 7ème Tranche, porte encore sur sa peau claire les traces de relations passées. Celles qui vous font amèrement regretter d’avoir fait confiance à un homme.

« La Saint-Valentin est une fête que les Africains ont chargée. […] » explique-t-elle au commencement de l’échange qui durera une bonne trentaine de minutes. Ce n’est pas Christelle Giulia, prothésiste ongulaire, dans le salon littéralement collé à la boutique, qui dira le contraire.

LE ROUGE, COULEUR D’UNE FÊTE COMMERCIALE

ALLONS À ZAKOUA OU QUAND DES IVOIRIENS FÊTENT LA SANS-VALENTIN
Fleurs ou pas, beaucoup voient rouge. ©️Unsplash

« Oui, les clientes viennent de plus en plus surtout pour faire la couleur rouge. Y a plus de clientes à cause de la fête. »

Dans ce bar à ongles, où un écran plat crache les exploits de super-héros, collègues de travail de Black Panther, ils sont en rupture de stock concernant le vernis rouge.

Si la fête des amoureux semble avoir un effet, bénéfique, sur ce salon, elle n’en a aucun sur la jeune femme noire, et son rose de travail sans manches.

« Je suis Zakoua ! », riant un peu. « Parce que selon moi, faudrait pas attendre la Saint-Valentin, pour pouvoir dire à son conjoint, sa conjointe qu’on l’aime. L’amour c’est tous les jours. » répétant cette phrase plusieurs fois. L’amour c’est tous les jours, l’amour c’est tous les jours, etc.

La répétition a beau être pédagogique, dit-on, mais dans l’établissement d’à côté, et ces jolies longues robes qui flottent au-dessus du sol, où des jeunes clientes viennent aussi demander « un truc rouge  pour l’occasion », Sandrine rejette cette idée. Catégoriquement.

« […] Abidjan ici-là, si tu viens donner une rose à une fille qui a faim… » démarre-t-elle en douceur avant de passer tout de suite la seconde : « Par exemple, tu es assise à seize heures comme ça, tu as faim, ton chéri vient de te donner une fleur…ah ! Ça là même, tu risques de jeter ça sur son visage ! Alors que si la fleur est accompagnée peut-être de l’argent…Abidjan ici on est l’argent !

Si c’est accompagné d’argent-là, ça sera bonne fête. »

Terre-à-terre et surtout réaliste, elle l’est encore plus sur cette question d’argent qui de ses love stories passées représenterait : « 70% dans une relation ! ». Auxquels sa collègue et amie, Solange, vêtue d’un sweat à capuche gris, d’un pantalon gris et d’un teeshirt…gris, ajoute : « 30%. L’amour est en bas ! », joignant le geste à la parole.

70% d’argent + 30% d’amour, soit la recette des relations amoureuses abidjanaises !

CINQUANTE NUANCES DE GRIS

Si la femme habillée en cinquante nuances de gris est d’accord sur l’importance du blé, du djê, de lahan, du zôtô dans la vie d’un couple, elle l’est aussi avec sa voisine de droite qui considère que le 14 février est célébré « par suivisme ».

« Ça me laisse insensible mais ici on n’a pas pour habitude peut-être de dire à notre conjoint, notre ami qu’on l’aime tout le temps. D’autres personnes attendent peut-être cette occasion pour pouvoir déclarer leur flamme, tu vois. Parce que c’est quelque chose d’intéressant. »

Ce qui lui plaît, à elle, à Solange, dans cette fête :

« C’est de voir d’autres femmes qui courent pour aller dans des magasins. Elles trouvent du plaisir à faire plaisir à leur conjoint, à leur petit-ami et quand tu vois ça c’est plaisant, c’est beau à voir. » avant de déplorer un fait :

« Ici, en Afrique, on n’a pas pour habitude de le faire sérieusement. On aime bien tricher sur les Blancs pour pouvoir faire [la même chose, NDLR]. » manquant toutefois de donner les ingrédients d’une Saint-Valentin à l’ivoirienne.

DÉBARDEURS, LINGERIES OU CRAQUAGE À L’IVOIRIENNE

Assise dans le canapé bleu, l’autre jeune femme, Sandrine, écoute et surtout contre-attaque depuis Zakoua sur le ton de l’humour :

« Mais comme tout le monde se prête au jeu, on va peut-être fêter la Saint-Valentin. C’est-à-dire tu rentres à la maison, tu essaies de faire un truc que t’as jamais fait, un petit plat.

Et puis, on va essayer aussi de payer les nouveaux dessous, c’est ça aussi. » avant de remplir la pièce vide d’un rire étouffé.

Aux « nouveaux dessous », vont s’ajouter les sempiternels cadeaux, les fameux « débardeurs » pour lesquelles de nombreuses femmes craquent trop souvent.

Lancée, la demoiselle ne s’arrête plus et parle de : « […] ces femmes déjà établies, qui ont déjà leur foyer. » D’après elle, « Elles mangent l’amour à chaque fois, donc elles n’ont pas besoin de la célébrer. » Celles qui célébreraient, ce sont plutôt les jeunes filles qui cherchent « Si y a pas quelque chose d’un peu rouge dedans ». Elle essaye de les orienter du mieux qu’elle peut, en prenant le temps, mais « Sinon que Noel aussi c’est rouge ! » concluant ainsi la première partie de l’entretien.

De celle-ci, il apparaît clairement que les deux jeunes femmes redoutent cette chose appelée amour. L’une beaucoup plus que l’autre. Et cela va davantage se confirmer dans la seconde partie de cette discussion à bâtons rompus.

Si à l’extérieur de la boutique, des automobilistes doivent faire preuve de prudence avec ces feux tricolores que la pluie a déréglés, dans la pièce où nous sommes assis face-à-face, à bonne distance, la seconde partie du film commence avec une certaine forme de confiance. En effet, la glace étant brisée, leurs langues se délient davantage. Surtout celle de Sandrine la volubile.

Elle ne croit plus au Père Noël, encore moins à l’amour. Conversations sur l’amour, épisode 2.

DANS LA JUNGLE, URBAINE,L’AMOUR EST MORT CE SOIR !

« Même quand il va vers la dame qui est déjà accomplie, qui a son travail, le gars quand il vient vers elle, c’est parce qu’elle a quelque chose à lui donner. » dit-elle.

« Ça, c’est clair ! » renchérit la bhété Sandrine.

« Même quand elle l’aime, il ne va pas croire. Il va se dire qu’elle a tout alors est-ce qu’elle peut-être amoureuse de moi ? »

« Mais lui aussi, il vient pour un but précis. Il vient pour de l’argent. » complète Solange.

Avant que la première interlocutrice affirme haut et fort, pour ces murs qui ont des oreilles : « Les hommes-là même, à l’ivoirienne, à la base même depuis le temps des temps, depuis la nuit des temps, eux-mêmes, ils n’aiment pas quelqu’un ! Ils sont là pour l’argent et qu’on a tellement eu goumin, [chagrin d’amour, NDLR], que maintenant on peut plus se perdre dans le relation. »

Si la mort est un corps sans vie, un macchabée, une longue carcasse poilue qu’un troupeau de gnous pressés a piétinée, sous les grands yeux tristes d’un lionceau, c’est la faute des hommes. Dans la jungle, terrible jungle, l’amour est mort, ce soir !

ÊTRE AMOUREUSE : MISSION IMPOSSIBLE !

À l’image du duo Josey et Suspect 95 qui font la différence en être fan ou amoureux, les deux vendeuses en font autant.

« Franchement, c’est pas possible ! » jure Sandrine, après avoir lâché un petit tchourou, un tchip

« L’amour on joue pas avec ça ! On n’a qu’à laisser ça, aux Blancs ! », majeure et vaccinée.

Les relations qu’elle a vécues ont tellement traumatisé cette demoiselle aux chaussures ouvertes rouges qu’elle n’y croit absolument plus. Et ce n’est pas le récit de sa collègue qui lui fera changer d’avis. Hon hon !

À son tour à elle, Solange parle de cet homme pour lequel elle a attaché un pagne avant de verser des larmes telle une pleureuse bhété, quand elle ne le voyait pas.

« Mais quand j’entendais sa voix, oh non ! On dirait Jésus est descendu ! » Amour, voir et beauté.

L’une et l’autre sont convaincues que : « L’amour ici, c’est du matériel ! »

Mais de là à penser que « Men are trash !  », il y a un pas qu’elles ne franchiront pas.

« Pour moi, aimer quelqu’un faut avoir une base. » dit Sandrine, en parlant de cette personne avec laquelle elle a voulu construire, il y a quelques années. Résultat : « Il m’a montré que mes dents sont jaunes ! »

Aujourd’hui, même si la single lady est encore méfiante, elle « arrive à aller à des rendez-vous. Alors qu’avant, même si tu me dis bonjour, je me dis, lui , c’est un menteur. »

La vérité sort de la bouche des anciens fans.

ON VIT PAS UN PEU LA VIE DE LOUGAH ?

Avant que l’enregistrement ne se termine, l’inspirée Sandrine, qu’on n’arrête plus, donne le coup de grâce à ces vieux gazeurs, ces noctambules qui ont vécu la vie de Lougah, brûlé la chandelle par les deux bouts, « ses hommes qui manquent d’initiatives, qui préfèrent rester à la maison. » rappelant au passage que : « La vie c’est pas que faire l’amour ! »

Proposant aussi : « On peut aller au jardin botanique [de Bingerville, NDLR]. On va s’asseoir. On va regarder les fleurs. On va rire, un peu. »

Finalement, le bonheur est dans les choses simples.

ALLONS À ZAKOUA OU QUAND DES HOMMES Y VONT AUSSI

À la question : « Saint Valentin ou Zakoua ? », peu d’hommes acceptent finalement d’y répondre. Comme ces jeunes gens, assis devant un salon de coiffure qui préfèrent appeler un ami comme s’ils étaient à qui veut gagner des millions ou encore que c’était la mer à boire.

Mais, le jeune homme en question, un certain Ismaël, gel alcoolique dans une main, outil de travail dans l’autre, et Gbagbo sur son épaule pour essuyer des gouttes de sueur avec cette serviette blanche, préfère balancer une pirouette plutôt que de répondre : « Mais on n’a pas dit Saint-Valentin est mort ? », avant de retourner vaquer à ses occupations sous les ricanements, les sourires de ces amis fiers qu’il est ainsi tué le game. Mais le débat reste ouvert et c’est à des kilomètres de là qu’il reprend.

AMUSEMENT À PART

La nuit est déjà tombée sur Abidjan, et pendant que des policiers continuent à faire la circulation pour compenser la défaillance de ces feux tricolores éteints, des papillons de nuit meurent sur l’asphalte sec ou plus loin sur le sol froid de terrasses à moitié éclairées, sur lesquelles des amoureux love au téléphone, naviguant entre les piliers de la bâtisse. Amour à distance.

L’AMOUR, INSTITUT DE BEAUTÉ

De la distanciation sociale, installée depuis maintenant deux ans, il y a un monsieur qui lui la pratique, la maîtrise même.

« L’amour ça existe mais je pense que l’amour de nos jours : c’est devenu la mode. […] Celui-ci se lève Saint-Valentin, celui-là se lève, Saint-Valentin. Moi je pense que c’est devenu la mode. Moi je suis à Zakoua ! » plante d’emblée le décor, Michael Kouassi, dans cette pièce aux murs blancs, réservée aux hommes venus se faire limiter, sortir plus « frais » que l’Harmattan qui semble avoir enfin quitté la ville.

C’est dans l’Institut Josy Dior, situé à la 8ème Tranche, que ce jeune coiffeur barbu, avec ces poils blancs qui apportent leur grain de sel dans une barbe couleur poivre, opère.

En ce début de soirée, où d’autres travailleurs redoutent déjà le lundi qui pointe lentement mais sûrement le bout de son nez, ce barbier semble déterminé à mettre les choses au clair :

« Je pense que c’est ça [le trop-plein de célébrations autour de la Saint-Valentin, NDLR]. On ne laisse pas réellement ceux qui le méritent. Y a des gens qui mélangent les autres. Parce que quand on dit l’amour-là, c’est pas de l’amusement ! Il faut vraiment se sentir dans la chose ! […] » avant d’expliquer sa position : « Moi, je suis à Zakoua parce que je ne peux pas m’amuser à faire semblant. Il faut vivre la chose quand le jour arrive. »

En attendant que le jour de son jour arrive, le jeune homme tout de noir vêtu « est à Zakoua », répète-il, droit dans ses bottes.

« En cette année de Saint-Valentin, y a d’autres qui vont fêter ça avec une femme. Et puis l’année prochaine, tu prends une autre go encore pour aller fêter. » à deux doigts de demander : « Mais c’est quoi le projet ? »

PLAISANTINS S’ABSTENIR

ALLONS À. ZAKOUA OU QUAND DES IVOIRIENS FÊTENT LA SANS-VALENTIN
Affaire d’amour-là, faut avoir les épaules solides aussi. ©️Unsplash

Insistant sur le fait de laisser ça [La Saint-Valentin, NDLR] à « ceux à qui ça profite », Michael finit sur les rapports hommes/femmes :

« Même si les femmes nous fatiguent,  nous aussi, nous fatiguons les femmes, partageant les tords. Parce quand on dit l’amour : y a l’arbre et puis les feuilles. »

Autrement dit : « Il peut pas avoir palabre entre l’arbre et les feuilles ! » Puis, l’homme à la voix claire et audible balance un dernier pour la route : « La Saint-Valentin, c’est la fête des amoureux, ceux qui sont réellement amoureux. Et ceux qui ont vécu l’amour, et ceux qui vivent encore l’amour. Parce que nous-là, c’est de la plaisanterie au fait ! » Avant d’en placer une pour ces personnes portées sur le matériel : « Comme c’est une fête, on profite de celle-ci pour dire non : « Je suis ton chéri, tu m’as pas fait sortirTu m’as pas donné de cadeau. »

Des cadeaux, dans cette institut de beauté, où des messieurs d’un certain âge viennent, il y en a malgré tout pour ceux qui le veulent en offrir.

CHAMPAGANE SANS CIGARE, NI CAVIAR

ALLONS À ZAKOUA OU QUAND DES IVOIRIENS FÊTENT LA SANS-VALENTIN
Pas besoin, non plus, d’attendre la Saint-Valentin pour faire couler le champagne. ©️Unsplash

« Oui, on a déjà même des rendez-vous pour eux [Les parents auxquels des enfants ont offert un soin, NDLR]. » tenant le téléphone près de sa bouche pour parler. En face de Lise Depele, la jeune femme qui parle, assise derrière un mini-comptoir immaculé, se trouvent plusieurs bouteilles de champagne emballées dans un papier cadeau transparent, accompagnées de chocolat, et fermées à l’aide d’un ruban rouge noué. Les prix vont de 45.000 francs CFA pour une personne à 100 000 francs CFA pour un couple.

« Je crois à l’amour. […] Quand tu apportes de l’amour dans tout ce que tu fais, tu reçois. Donc je me dis que l’amour est réel. » s’appuyant sur ses croyances religieuses et bibliques.

En vérité, personne ne sait vraiment à quoi ressemble l’amour mais tout le monde a un avis dessus. Est-ce cette conversation sur l’oreiller après avoir tenté de repeupler auparavant la Terre et ses 7 milliards d’habitants ? Est-ce ses yeux qui brillent quand l’autre arrive de manière inattendue à une soirée avant de fendre la foule, vous attraper par la hanche et déposer un baiser sur vos lèvres, recouvertes de gloss et surprises ? En vérité, no one knows what it’s means, but it’s provocative. Jay-Z voice.

Peut-être est-ce la raison pour laquelle beaucoup, d’Ivoiriens, déçus mais réalistes, préfèrent aller à Zakoua, le village où on fête la Sans-Valentin.

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