Afrique du Sud : Omar el-Béchir provoque un imbroglio judiciaire

Le président soudanais aurait quitté l’Afrique du Sud malgré la requête de la CPI.

Pour l’heure, personne ne sait si Omar el-Béchir était à l’intérieur de l’appareil. Une chose est sûre : l’avion de l’homme fort du Soudan a « décollé ce lundi en début d’après-midi sans que l’on puisse avoir la certitude que le président soudanais se trouve à bord », indique RFI Afrique.

Explication : L’ONG SALC a saisi la Haute Cour de Pretoria, la capitale de l’Afrique du Sud, pour qu’elle arrête et transfère Omar el-Béchir à la Cour pénale internationale (CPI) de la Haye, aux Pays-Bas. Et pour cause, le chef de l’Etat est accusé de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre au Darfour.

Imbroglio judiciaire

C’est pourquoi, la CPI a enjoint les autorités sud-africaines d’empêcher le président soudanais Omar el-Béchir de quitter le pays, ce week-end, alors qu’il participait au 25e Sommet de l’Union africaine (UA). Résultat : le tribunal lui a provisoirement ordonné de ne pas quitter l’Afrique du Sud. Cela pourrait justifier son départ (précipité). D’autant plus que la justice devait rendre, ce lundi, une décision définitive.

Pourtant, « le gouvernement sud-africain a accordé l’immunité à tous les dirigeants et délégués africains présents au Sommet de l’Union africaine », souligne La Voix de l’Amérique.

Nkosazana Dlamini-Zuma a ouvert, jeudi à Johannesburg, le 25e Sommet de l’UA placé, cette année, sous le signe de la femme. D’où l’intervention de l’actrice américaine Angelina Jolie rappelant que les femmes africaines sont régulièrement victimes de viol.

Sébastien Badibanga
Sébastien Badibanga
Journaliste-reporter, cool et branché. La politique est mon dada. J'aime aussi : la culture, les Etats-Unis, le PSG, l'électro et la mode. Je suis un épicurien qui croque la vie à pleine dent. "Je ne suis pas là pour plaire ou déplaire, mais pour porter la plume dans la plaie" (Albert Londres).

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