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    Blackkklansman : de la réalité à la fiction

    Divertissement
    22 août 2018
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       « Mais ça veut dire quoi BlacKkKlansman ? » Peuvent se demander certains. C’est l’homme noir membre du KKK. En 1972, Ron Stallworth devient le premier officier de police afro-américain de Colorado Springs, et en même temps le premier membre noir du Ku Klux Klan et même le chef de la section locale du groupe suprématiste, à peine cinq ans après la fin officielle de la Ségrégation raciale aux États-Unis. Dans les faits la ségrégation s’est poursuivie pendant bien des années du fait de la résistance de certains à accepter ce changement dans leur vie quotidienne. »Mais comment est-ce possible, un Noir dans le Ku Klux Klan ? »

      Et bien le plus simplement du monde. Ron Stallworth après avoir pris contact avec le KKK par téléphone, a envoyé un de ses collègues blanc prendre sa place lors des rencontres physiques. Stallworth quant à lui se chargeait des échanges téléphoniques aux cours desquels il n’était pas avare en propos racistes et haineux à l’égard des populations non-blanches. Sans doute a-t-il été inspiré par sa propre expérience en matière de négrophobie à cette époque aux États-Unis. Le plus incroyable est que tous n’y virent que du feu, des simples membres de la section locale jusqu’au « Grand Sorcier », David Duke lui-même.

      Topher Grace dans le rôle de David Duke. © Universal Studio

      Pour les plus sceptiques d’entre vous, sachez que cette histoire, bien que semblant être tirée par les cheveux, est belle est bien vraie. D’ailleurs cette dernière est couchée noir sur blanc (sans vilain jeu de mot) dans un ouvrage autobiographique, Black Klansman, rédigé par Ron Stallworth lui-même. C’est ce livre qui a servi de cadre pour le scénario du nouveau chef- d’œuvre de Spike Lee, le cinéaste de génie qui aime au fil de ses œuvres nous interroger sur les relations raciales outre-Atlantique, et de Jordan Peele à qui l’on doit Get Out.

      Ainsi, avec « BlacKkKlansman« , même s’il prend quelques libertés avec l’histoire originale, Spike Lee nous offre un film drôle mais traitant d’un sujet grave, tout en abordant des thèmes comme l’amour, l’amitié « interraciale », l’ambition, la lutte pour les droits civiques, etc.

      https://www.youtube.com/watch?v=erg-sYrPOLQ

      Dans une interview récente John David Washington confiait que seuls Spike Lee et Jordan Peele pouvaient réussir ce tour de maître : Faire rire avec un sujet si grave. Il ajoute même que le film tombe à pic au vu de la montée des mouvements suprématistes blancs aux Etats-Unis qui ont conduit à la mort d’une jeune femme l’été dernier. C’est en mémoire de la victime Heather Heyer que Spike Lee a souhaité que la sortie en salles aux U.S coïncide avec l’anniversaire de la marche des suprématistes blancs de Charlottesville d’août 2017.

      C’est une fois de plus avec brio que le réalisateur de l’incontournable « Malcolm X » a réussi à pointer du doigt le POUVOIR du verbe, notamment lorsqu’il est associé à l’image, afin d’élever ou de mettre en déroute les différentes nuances et idéologies allant du suprématisme blanc (synonyme de racisme) au nationalisme révolutionnaire. Rien que pour cela, »BlacKkKlansman » de tonton Spike Lee est un must see !!!

      Ron Stallworth (John David Washington) et Patrice Dumas (Laura Harrier). © Universal Studio

      John David Washington (le fils de Denzel) incarne à l’écran l’officier Ron Stallworth. Un homme posé et réfléchi qui n’a pas froid aux yeux, qu’il s’agisse d’être le premier noir dans un milieu 100% blanc ou d’obtenir une promotion éclair en passant d’archiviste à agent d’infiltration. Nombre de ses collègues n’ont aucune gêne à laisser éclater leur « racisme ordinaire ». Ajoutons à cela le fait que le jeune officier a suscité l’incompréhension de ses pairs en suggérant l’infiltration (extrêmement dangereuse) du KKK. Vous l’aurez compris, son intégration dans un milieu professionnel peu connu pour sa « négrophilie » est loin d’être une mince affaire. Tout cela sans compter les « encouragements » de sa petite amie Patrice Dumas (Laura Harrier) hostile aux « Porcs » (policiers, ndlr) pour qui un changement significatif est impossible lorsque l’on travaille dans les structures d’un système raciste.

      © Universal Studio

      Mais Ron a un plan pour infiltrer l’Organisation classée à l’extrême droite de l’échiquier politique américain, avec l’aval de son supérieur hiérarchique, le Chef Bridges (incarné par Robert John Burke), et l’aide de deux de ses collègues policiers, Flip Zimmerman (Adam Driver) et Jimmy Creek (Michael Buscemi).

      Ces scènes d’infiltration ont un pouvoir de fascination qui ravira les amateurs du genre et qui rend le visionnage palpitant. En effet, suivre les aventures des deux agents de police, c’est entrer dans un univers bordé d’une tension parfaitement exécutée par Flip Zimmerman (juif de son état) qui navigue en eaux troubles, à la rencontre de personnages à la haine raciale inversement proportionnelle à leur capacités intellectuelles, pour qui les juifs sont une abomination.

      © Universal Studio

      A travers ses échanges avec les chevaliers du KKK dont le chef de la section locale Walter (interprété Ryan Eggold), le flippant Felix et Ivanhoe, le benêt alcoolique (Paul Walter Hauser). Ces personnages suprématistes, hauts en couleurs, renforcent l’effet comique du film sans pour autant occulter le message profond distillé tout au long par Spike Lee à savoir que n’importe quel abruti, s’il a le bon leader, peut se transformer en terroriste.

      Que dire du jeu d’acteur ? Il est tout simplement génial et les performances de Washington et de Driver scotchent littéralement le spectateur. Les autres acteurs ne sont pas en reste, avec une mention spéciale pour Corey Hawkins qui incarne Kwame Ture, éminent organisateur du mouvement des droits civiques aux États-Unis et du mouvement panafricain mondial ainsi que pour Topher Grace dans le rôle de David Duke qui cumule à lui seul les casquettes de suprématiste blanc et de politicien nationaliste, d’antisémite, de négationniste, de criminel et d’ancien Grand Sorcier du Ku Klux Klan (excusez du peu).

      Corey Hawkins dans le rôle de Kwame Ture (Stokely Carmichael). © Universal Studio

      BlacKkKlansman est un film exaltant, bouleversant par bien des aspects, mais aussi drôle et d’une profondeur rare pour un film de ce genre, s’offrant le luxe de nous édifier avec l’un des monologues les plus mémorables de l’histoire du cinéma contemporain, que l’on doit à Harry Belafonte jouant le rôle de Jerome Turner.

      Du début à la fin, BlacKkKlansman fait dans la métaphore, pour ne pas dire le symbolisme, par des images emplies de sens cachés. Ce nouvel opus de Spike Lee est en passe de devenir un classique cinématographique comme l’ont été tant de ses films. En clair, BlacKkKlansman est le film événement du moment qu’il faut absolument aller voir.

      Actuellement en salles!

      Notes et références

      [1] Grand Wizard (ou Grand Sorcier) était le titre donné au chef du Ku Klux Klan.

      Mathieu N'DIAYE
      Mathieu N'DIAYE
      Mathieu N’Diaye, aussi connu sous le pseudonyme de Makandal, est un écrivain et journaliste spécialisé dans l’anthropologie et l’héritage africain. Il a publié "Histoire et Culture Noire : les premières miscellanées panafricaines", une anthologie des trésors culturels africains. N’Diaye travaille à promouvoir la culture noire à travers ses contributions à Nofi et Negus Journal.

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