Mobilisation du 2 avril: un droit de réponse accordé aux militants ?
Société
Par Redaction NOFI 2 avril 2016
Pour ne rien manquer de l'actualité,
téléchargez l'application depuis ce lien
Recevez du contenu exclusif, de l'actualité, des codes promos Nofi Store ainsi que notre actualité évenementielle chaque week-end !
Par Yaël Selbone. A l’appel par la brigade Anti Negrophobie des dizaines de militants se sont donnés rendez vous ce samedi 2 avril à 15h devant le siège de bfmtv et RMC situé Porte de Versailles (Paris 15ème) pour dénoncer les propos révisionnistes, négrophobes et islamophobes de la ministre des familles de l’enfance et des droits des femmes, Laurence Rossignol.
L’objectif de cette mobilisation : exiger du média RMC un droit de réponse de la part des descendants d’esclaves français et la démission immédiate de la ministre. Les revendications ont été menées par le Cran, la Brigade anti-négrophobie ainsi que par l’historien Claude Ribbe, vice-président du CREFOM.
La Brigade anti-négrophobie
Crédit photo: Yaël Selbone
Après un discours d’une heure devant les locaux protégés par les officiers de la police nationale (arrivés dans 5 fourgons),le rédacteur en chef adjoint de RMC, Laurent Saigre, est contraint de sortir des locaux de bfmtv et RMC pour aller à la rencontre des manifestants. Sous la pression des militants, ce dernier a promis de prendre en considération les revendications et de revenir vers la Brigade ce dimanche 3 avril au plus tard quant à la possibilité d’accorder un droit de réponse à l’antenne de RMC ou sur la chaîne BFM.
Franco Lollia et « Rara » de la Brigade anti-négrophobie
Crédit photo: Yaël Selbone
Pour ce qui est de la démission de la ministre, les revendications sont encore loin d’aboutir sachant que ni François Hollande, ni Manuel Valls n’ont daigné ne serait-ce que condamner ces propos infâmes.
Yaël Selbone
