Neïba

Quand Paris déroule le tapis rouge à l’Afrique

Culture

Quand Paris déroule le tapis rouge à l’Afrique

Par Sébastien Badibanga 6 juillet 2015

Pour ne rien manquer de l'actualité,
téléchargez l'application depuis ce lien
Recevez du contenu exclusif, de l'actualité, des codes promos Nofi Store ainsi que notre actualité évenementielle chaque week-end !

Mercredi 8 juillet, la capitale accueille la 6e conférence européenne sur des études africaines à la Sorbonne. « Africa Acts », le volet culturel de l’événement, débute pour sa part dimanche prochain.

Pendant une semaine, la ville lumière se transforme en ville africaine. Des centaines de chercheurs et acteurs de la société civile sont invités, mercredi 8 juillet à l’université parisienne La Sorbonne, pour assister à la 6e conférence européenne sur des études africaines. Au menu : les mobilisations collectives en Afrique.

« Africa Acts »

Comme le renouveau de l’Afrique se traduit notamment par l’émergence de l’art, le volet culturel « Africa Acts » débute dimanche soir. Au programme : le Camerounais Emical Eyongakpa au Centre Barbara-Fleury Goutte d’Or ou encore le Nigérian Jelili Atiku. Ce festival a pensé à tout le monde. Effectivement, on peut aussi bien assister aux performances, concerts qu’aux projections de films ou aux spectacles de danse.

« Il s’agit surtout de montrer l’Afrique autrement », souligne Dominique Malaquais, organisatrice d’Africa Acts, indique RFI Afrique. Et de préciser : « On a deux grands clichés sur l’Afrique. Soit l’Afrique est très, très mal partie ou alors c’est le lieu du grand boom économique. Il n’y a pas de nuances, il n’y a pas de réflexion… ça, c’est dans les discours ‘du Nord’. On propose, avec ces artistes, un regard tout autre qui montre qu’il n’y a pas une Afrique mais des Afriques. »

« L’Afrique est le berceau de l’art »

Rappelons que l’art est en pleine effervescence en Afrique. « Il n’y a pas de différence entre l’art occidental et l’art africain. Ils s’entremêlent comme un beau couple métisse. Il suffit de regarder Picasso, ou Même Modigliani dont les portraits évoquaient les masques africains », confie à Nofi Pauline Mayambi, artiste-peintre d’origine congolaise qui a exposé au Festival Afro-Punk Paris.

Pour elle, l’art africain est un art à part entière : « L’Afrique est le berceau de l’humanité donc elle est en toute logique le berceau de l’art. Aucun doute concernant cette idée. »