Les femmes noires « badass » dans les fictions
Culture

Par Naya 7 janvier 2015
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Les personnages féminins et noirs sont beaucoup trop rares, mais il y en a ! Voici une rétrospective des personnages féminins français, africains ou américains qui ont littéralement réussi à porter une série, un dessin animé ou un film.
Michonne
Michonne est l’un des personnages principaux de la bande dessinée The Walking dead adaptée en série télévisé aux États-Unis. The Walking dead raconte l’histoire d’un monde apocalyptique après l’arrivée d’une épidémie transformant les hommes en zombies. Dans la série, Michonne est interprétée par l’actrice DanaI Gurira.
Pourquoi on l’aime ?
Sabre en main, Michonne envoie du lourd dès le dernier épisode de la saison 2 dans lequel elle apparait. Seul personnage qui semble ne pas avoir peur de l’affut de mort-vivants, au contraire elle se sert d’eux comme arme.
Au fil des saisons on découvre son histoire, lourde et difficile, qui l’a néanmoins rendu plus forte et plus combative. On ne peut s’empêcher de se dire que si apocalypse il y a, c’est avec Michonne que l’on voudrait vivre, dormir, manger, se brosser les dents, pour être en sécurité. On ne la voit quasiment jamais sourire, valeur ajoutée à son mystère et à son charisme !
Tornade
Tornade est un personnage de la bande dessinée de l’univers Marvel. Elle fait partie du collectif de super-héros X-men. Dans le film adaptant la BD sur grand écran, elle est interprétée par l’actrice Halle Berry.
Pourquoi on l’aime ?
Cheveux blanc, elle contrôle les éléments et le climat. Elle est l’un des leaders de la bande. Ce qui n’est pas mentionné dans l’adaptation cinématographique de la BD, c’est que Tornade vient d’Afrique où le professeur Xavier est allé la chercher. Le sang royal d’une tribu Kenyane coule dans ses veines, elle décide de retourner sur sa terre natale dans les dernières aventures des X-men.
Crazy eyes
De son vrai nom Suzanne Warren, Crazy Eyes est l’un des personnages emblématiques de l’excellente série américaine Orange is the new black. Elle est interprétée par l’actrice Uzo Aduba. La série raconte la vie, les problèmes et les quiproquos de détenues dans une prison pour femmes aux États-Unis.
Pourquoi on l’aime ?
Elle marque dès le début de la série avec son attitude décalée. Imprévisible, elle est qualifiée de folle par les autres détenues, lui valant le surnom de « Crazy eyes » . On découvrira au fil de la saison la fragilité qui se cache derrière sa folie et son obsession pour l’héroïne Piper à qui elle fait des déclarations enflammées.
Annalise Keating
Elle est le personnage de la récente série How to get away with murder produite par Shonda Rhimes. Interprétée par Viola Davis, Annalise Keating est un professeur de droit à l’université qui enseigne à ses élèves comment s’en sortir en ayant commis un crime.
Pourquoi on l’aime ?
Comme Olivia Pope, il s’agit du genre de femme qui suscite le respect. Une femme noire avocate, professeur et qui a du pouvoir est le genre de chose qu’on aimerait voir de plus en plus souvent sur nos écrans. Une polémique avait éclaté sur le fait que les séries réalisées ou produites par Shonda Rhimes véhiculaient le cliché de la « femme noire en colère » (Angry black woman). On en parlait il y a quelques mois dans cet article :
Les héroïnes noires des séries de Shonda Rhimes sont-elles réellement des femmes noires en colère ?
Mina
Mina est meilleure amie de l’héroïne Lou dans la bande dessinée qui porte le même nom. La BD et le dessin animé adaptés à la télévision Lou ! racontent la vie d’une collégienne, de sa meilleure amie Mina et de son amoureux Tristan.
Pourquoi on l’aime ?
Mina, collégienne est un peu la bonne conscience de Lou. Plus posée et réfléchie que son amie rêveuse et trop curieuse, elle tempère souvent Lou dans ses excès. Issue d’une famille riche, Mina vit dans une grande maison avec des parents très occupés par leur travail. Ce qui est géniale c’est que, pour une fois, la BD s’éloigne des clichés stéréotypant des noirs pauvres vivants en banlieue. En 2014, une adaptation cinématographique de « Lou ! » est sortie au cinéma. On y a regretté le changement physique radical du personnage de Mina, qui est étrangement passée d’une fille noire avec des tresses couchées à une jeune fille métisse. Encore le Whitewashing qui a frappé ?