Neïba

PHUMZILE MLAMBO-NGCUKA, NOUVELLE PATRONNE DE L’INITIATIVE ONUSIENNE POUR LES DROITS DES FEMMES

Politique

PHUMZILE MLAMBO-NGCUKA, NOUVELLE PATRONNE DE L’INITIATIVE ONUSIENNE POUR LES DROITS DES FEMMES

Par SK 17 octobre 2014

Pour ne rien manquer de l'actualité,
téléchargez l'application depuis ce lien
Recevez du contenu exclusif, de l'actualité, des codes promos Nofi Store ainsi que notre actualité évenementielle chaque week-end !

Nommée directrice exécutive d’ONU Femmes le 10 juillet dernier, Phumzile Mlambo-Ngcuka n’est pas une nouvelle venue sur la scène politique. En effet, la Sud-Africaine de 58 ans a déjà une longue expérience dans l’action internationale et la défense des questions relatives aux femmes

Diplômée de l’enseignement, elle n’exerce que deux ans en tant que professeur, avant de devenir coordinatrice de l’Alliance mondiale des unions chrétiennes féminines dans les années 1980. Dans le même temps, elle devient la première présidente de l’Organisation des femmes du Natal, une structure affiliée au United Democratic Front, un organisme de lutte contre l’apartheid. En 2008, Phumzile Mlambo-Ngcuka crée la Fondation Umlambo, qui donne des aides financières, des formations, et accorde un soutien aux établissements scolaires de l’Afrique du Sud et du Malawi. Ses débuts en politique… En 1994, à 39 ans, Phumzile Mlambo-Ngcuka est élue députée aux premières élections multiraciales d’Afrique du Sud. Sous le gouvernement de Nelson Mandela, elle est nommée vice-ministre du Commerce et de l’Industrie. En 1999, alors ministre de l’Energie et des Mines, elle est l’auteur d’une motion pour favoriser les énergies renouvelables, et instaure une charte minière préconisant de confier la gestion d’un quart des mines du pays à des entreprises dirigées par des Noirs d’ici à 2014. De 2005 à 2008, sous la présidence de Thabo Mbeki, Phumzile Mlambo-Ngcuka devient la première femme à occuper le poste de vice-présidente en Afrique du Sud. Femme combattante… Dans ses nouvelles fonctions, cette femme de fer cherchera à « promouvoir la parité et l’autonomisation des femmes partout dans le monde ».