Accueil Blog Page 54

Il y a 54 ans, jour pour jour, Muhammad Ali refusait d’aller au Vietnam

0

Bien avant l’engagement politique de Collin Kaepernick, il y avait celui de Muhammad Ali, alias « The Greatest ».

« Black Wall Street », ou l’organisation économique des Noirs en Oklahoma

Peu après l’esclavage, le quartier de Greenwood à Tulsa, en Oklahoma, hébergeait l’une des économies noires les plus florissantes de toute l’histoire américaine. Malheureusement, ce que l’on surnomme désormais «Black Wall Street» fut brûlé au cours des émeutes raciales qui s’y déroulèrent en 1921.

Pour toujours plus d’autodétermination économique

Par Franswa Makandal. En tant que noirs vivant en France (et ceci est valable dans toute la diaspora) nous sommes confrontés à de graves problèmes économiques que Marianne (la figure allégorique de la République française) ne pourra pas résoudre à notre place. Seuls nous autres sommes à même de les  solutionner, de manière communautairement organisée.

Les Africaines sont les premières en matière d’entrepreneuriat féminin

Malgré la vulnérabilité à la pauvreté et à la violence des femmes africaines, le potentiel de croissance économique, d’innovation, de santé et d’éducation repose en grande partie sur leurs épaules. 

Kwame Nkrumah : « Nous devons tous tirer une leçon de l’Europe, par contraste. »

NOFI vous propose un puissant extrait de « L’Afrique doit s’unir« , un ouvrage de Kwame Nkrumah, premier président du Ghana et farouche défenseur du panafricanisme. Dans ce livre publié en 1963, le père de l’indépendance ghanéenne plaide en faveur de la libération totale et de l’unification de l’Afrique.

Discours de Kwame Nkrumah à la conférence internationale des états indépendants d’Afrique

Le 24 mai 1963, 32 pays africains à peine indépendants se sont rencontrés dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, afin de «trouver des moyens d’unir le continent». A cette occasion, Kwame Nkrumah donna ce qui devint « l’un des plus grands discours de sa vie, un discours qui tient lieu de modèle définitif d’une unité africaine forte, mais jusqu’à présent tristement insaisissable« . 

Les mécanismes du néo-colonialisme par Kwame Nkrumah

Nofi vous propose un extrait de « Neo-Colonialism, the Last Stage of imperialism » de Kwame Nkrumah, publié en 1965. Dans cet ouvrage qui constitue un véritable classique, le père de l’indépendance ghanéenne définit le concept de néo-colonialisme. Selon lui, les Etats-nations africains, caribéens et « tiers-mondistes », après avoir accédé à « l’indépendance » du pays, ont acquis le pouvoir gouvernemental ou étatique mais n’ont put contrôler les économies et la politique politique de leur pays.

Kwame Nkrumah : « Le Ghana est libre pour toujours »

0

Nofi vous propose la retranscription du discours de Kwame Nkrumah à l’occasion de l’indépendance du Ghana survenue le 6 mars 1957.

Déclaration conjointe de Kwame Nkrumah et Sekou Toure

Nofi vous propose la déclaration conjointe de Kwame Nkrumah et Sekou Toure, lors de la visite du président guinéen au Ghana du 20 au 24 novembre 1958, qui annonce la création de l’Union des États africains.

Abolition de l’esclavage dans les colonies françaises du 27 avril 1848

Nofi vous propose de revenir sur le décret d’abolition de l’esclavage signé le  par le Gouvernement provisoire de la Deuxième République et rédigé par Victor Schœlcher que l’on crédite trop souvent (et à tort) d’être le libérateur des Noirs.

La proclamation de l’abolition de l’esclavage vue par Victor Hugo

0

Le 27 avril 1848, la France promulgue le décret de l’abolition de l’esclavage. L’article premier stipule que « l’esclavage sera entièrement aboli dans toutes les colonies et possessions françaises, deux mois après la promulgation du présent décret dans chacune d’elles ».

Le Sénégal célèbre l’abolition de l’esclavage à Dakar

Le pays célébré dans la capitale, l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises datant du 27 avril 1848. L’ambassadeur de Chine, le conseiller culturel de l’ambassade de France, des représentants des États-Unis, de la Belgique et du Mali ont participé à cette journée de mémoire ponctuée par l’inauguration d’une plaque commémorative par le maire  Karfa Diallo.

Révolution de 1848 et abolition de l’esclavage, par Gaston Monnerville

0

Discours prononcé par Gaston Monerville (1897 -1991), à la Sorbonne, le 27 avril 1948, pour la Commémoration du Centenaire de l’abolition de l’esclavage. Il fut notamment député, sous-secrétaire d’État, président du Conseil de la République de 1947 à 1958, puis président du Sénat de 1958 à 1968.

Akon annonce un 2ème projet de ville futuriste en Ouganda

Akon garde les yeux rivés sur la construction d’un avenir plus radieux dans la mère patrie. L’artiste a révélé son intention de construire une deuxième ville basée sur les crypto-monnaies, qui sera située en Ouganda.

Le Rwanda révèle que la France n’a rien fait pour arrêter le génocide

0

La France était au courant de la préparation d’un génocide au Rwanda et porte une responsabilité « significative » pour avoir permis les tueries, selon un rapport publié le 19 avril 2021 par le gouvernement rwandais.

Le roi des Belges affirme regretter le passé colonial de son pays au Congo

Philippe, le roi des Belges a exprimé « ses plus profonds regrets » pour les ‘blessures’ causées par la Belgique au Congo durant les périodes de l’état-libre du Congo et de la période coloniale. C’est la première fois qu’un roi des Belges présente publiquement de telles excuses.

« Malkia – Le réveil du KA » le roman afro-futuriste de Nofi Edtions

« Malkia – Le réveil du KA » le roman afro-futuriste de Nofi Edtions

“Un jour l’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera, au nord et au sud du Sahara, une histoire de gloire et de dignité.” Patrice Lumumba

« Malkia – Le réveil du KA » le roman afro-futuriste est enfin disponible chez Nofi Editions. Quelle histoire ses auteurs ont-ils bien pu raconter ? Voyez plutôt…

Malkia - Le réveil du Ka

Les mots de l’auteur

Pourquoi l’écriture ?

Plus jeune, j’étais très bon en cours de français. Surtout en expression écrite/rédaction. J’avais commencé à écrire un truc sur le premier ordinateur familial. Mon père et son frère l’ont lu, j’ai eu honte et j’ai laissé tomber. Je le dis en rigolant parce que c’était une histoire de skateboard de l’espace. J’aimais beaucoup lire, et ce depuis tout petit, grâce à ma mère. Donc je pense que cela a beaucoup aidé. Ça peut paraître bête, mais j’ai appris à lire avec ma mère. Elle m’avait offert un livre « Mamadou et Bineta », et j’aimais tellement ça que je n’ai pas attendu l’école.

En BTS, ma prof de français m’a beaucoup encouragé. Elle était catégorique quant au fait que j’avais du talent. Elle me conseillait beaucoup d’écrire. Mais il a fallu plusieurs années dans la vie active pour que je me lance réellement. Avec comme inspiration première, l’Afrique, et notamment le Kongo.

Pourquoi Malkia ?

J’écrivais un roman (que je peaufine encore) sur le Kongo à ce moment-là. Une histoire centrée sur une jeune femme étant la clé pour sauver le monde quand mon chemin a croisé celui de Nofi et du coup Nofi éditions. D’un côté, je voulais écrire, et de son côté, il y avait besoin de quelqu’un voulant écrire. Cela a commencé par un petit texte de 3 pages et on a été satisfait des deux côtés, puis Malkia a pris vie. D’ailleurs, les 3 pages en question sont quasiment telles quelles dans le livre.

Pour toi, que représente Malkia ?

Malkia, c’est ma mère, mes tantes, mes cousines, mes nièces. Toutes ces femmes, et jeunes femmes que j’ai la chance de voir avancer. C’est un hommage à leur courage. Malkia, c’est l’avenir aussi. La prise de position que le changement ne viendra que si la femme est enfin libre de prendre sa place. Sans la femme, surtout sans la femme noire, pas de changement. Du coup, Malkia c’est aussi un peu tous ceux qui ont envie d’agir.

Quelles difficultés as-tu pu rencontrer dans la construction du projet ?

En termes d’écriture, il a fallu canaliser mes idées. Ce que l’on pense dans sa tête ne ressort pas de la même façon à l’écrit, mais j’avais une équipe solide avec moi pour rester droit.
Mais la réelle difficulté a été l’année 2020. Une année compliquée pour tout le monde et même pour Malkia vu que le monde entier a tourné au ralenti, mais finalement, à coup d’efforts, on y sera arrivé !

Que conseillerais-tu aux petits jeunes de la diaspora (et pas que d’ailleurs) qui pourraient être intéressés par l’écriture ?

Écrivez. Des petites histoires, des petits poèmes, des essais, puis des romans. Vous avez des choses à raconter, racontez-les. Vous ne savez pas qui vous lira. Vous ne pouvez pas non plus savoir quel impact cela aura aussi sur les lecteurs, alors lâchez-vous.
Et si vous faire relire vous angoisse, c’est peut-être parce que vous êtes sur la bonne voie. Un auteur qui angoisse, c’est un auteur qui se livre. Se livrer, c’est donner de soi avec authenticité. C’est ce qui donne envie de lire. 

Le synopsis
Après la Réunification, l’Afrique s’est imposée comme continent prospère qui a rassemblé ses enfants dispersés depuis trop longtemps. C’est le cas de Malkia et des siens, installés à Kinshasa, l’une des villes les plus florissantes. Brillante étudiante en droit, elle vit un quotidien paisible où faculté, sport, amis et famille composent ses principales occupations. Mais depuis quelque temps, @malkiasuperhero se sent observée…

Commence alors pour la jeune femme, une quête extraordinaire qui l’emmènera à questionner son passé pour accomplir sa destinée.

Un riche programme en perspective, qui promet de nombreuses aventures africaines sur un continent uni et puissante mais toujours enracinée dans ses valeurs ancestrales. « Malkia/Le réveil du KA » est une invitation à l’évasion et à la revalorisation de soi.

« Malkia/Le réveil du KA » un roman @nofi_editions, disponible dès maintenant sur nofistore.com.

Malkia - Le réveil du Ka

La difficulté d’être un Captain America noir dans une Amérique raciste

Peut-il y avoir un Black Captain America ? En tout cas, Sam Wilson y pense… Attention spoiler !!!

Le saviez-vous ? Les Noirs cachés du Mexique

Au Mexique, les descendants d’esclaves noirs luttent contre le racisme quasi institutionnalisé. La journaliste nigériane Alexis Okeowo a visité Yanga, supposée être la « première ville affranchie des Amériques ». Alexis Okeowo, traduite par Zawadi Sagna