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Une manifestation contre Paul Biya à Genève

Politique

Une manifestation contre Paul Biya à Genève

Par Thalie Mpouho 20 juillet 2021

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Une centaine de membres de la diaspora camerounaise ont organisé une manifestation contre contre Paul Biya, président du Cameroun, à Genève

Manifestation contre Paul Biya

Une manifestation contre le président camerounais Paul Biya s’est tenue samedi 17 juillet à Genève en Suisse. Une centaine de Camerounais se sont effectivement rassemblés devant le luxueux hôtel continental où séjournait le chef d’Etat depuis une semaine. 

Armés de porte-voix et de drapeaux, certains manifestants, en colère, criaient “Biya assassin”, tandis que des pancartes proclamant “La Suisse soutient le dictateur Biya” ou encore “Biya dégage” se tenaient au-dessus de la foule. 

“Il vient se faire soigner à Genève. En 40 ans, il n’a pas daigné construire un seul hôpital qui pourrait profiter aux autres Camerounais. Il est hors de question, dans la situation actuelle, avec des prisonniers politiques, de la corruption, que dans ces conditions, monsieur Paul Biya vienne se soigner impunément à Genève. Nous ne pouvons pas accepter” a déclaré Hilaire Djoumessi, un porte parole des anti-sardinards, un groupe de l’opposition. 

Mobilisation des forces de l’ordre

Manifestation contre Paul Biya

FABRICE COFFRINI / AFP

Face aux protestataires, un lourd dispositif de forces de l’ordre genevoises était déployé devant l’hôtel où se trouvait Paul Biya. Ces derniers ont utilisé du gaz lacrymogène, des canons à eau et des balles en caoutchouc afin de disperser la foule.Deux personnes ont été légèrement blessées et une autre arrêtée.

Le Département de la sécurité de la population et de la santé de Genève avait pourtant interdit cette manifestation contre Paul Biya “en raison d’un faisceau d’indices démontrant un risque concret de débordements”. Les autorités suisses se seraient inquiétées suite à des postes de membres de la diaspora camerounaise sur les réseaux sociaux, qui promettaient de mettre la ville à “ feu et à sang “.

Sources

Jeune Afrique

RFI

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