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5 citations de Ruben Um Nyobè

Politique

5 citations de Ruben Um Nyobè

Par Anne Rasatie 13 septembre 2018

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Ruben Um Nyobè, surnommé Mpodol qui signifie « porte-parole », fut un dirigeant charismatique Camerounais, pionnier dans la volonté d’indépendance et de réunification de son pays. Nous vous proposons 5 de ses citations qui révèlent le pragmatisme d’un homme proche du peuple.

  •          « Un peuple décidé à lutter pour sa liberté et son indépendance est invincible »

Ruben Um Nyobè, in « Comment le massacre des Kamerunais a été préparé et consommé par le gouvernement français », maquis, 3 janvier 1957.

  •          « Qu’on ne croie pas […] que nous nous laisserons intimider par les fusillades, les pillages et les tortures pour renoncer à notre noble mission qui est de continuer le bon combat pour la réunification et l’indépendance immédiates de notre beau et riche Kamerun. »

Ruben Um Nyobè, in « Démission ou complicités françaises dans l’aggravation de la situation au Kamerun oriental », maquis, 2 décembre 1957.

  •   « J’ajouterai simplement qu’il ne servirait à rien de constater et de dénoncer [les injustices et l’arbitraire du système coloniale] si l’action n’est pas organisée pour y mettre un terme. »

Ruben Um Nyobè, extrait du « Rapport présenté au premier congrès de l’UPC », Dschang, 10 avril 1950.

  •  « Nous devons mettre nos frères en garde contre le danger que consiste la politique du racisme anti-raciste. On ne peut, sous prétexte de lutter pour la libération des Noirs, mener une politique de haine contre les Blancs. La haine raciale est incompatible avec toute idée de progrès. »

Ruben Um Nyobè, extrait de son intervention au Congrès de Kumba, 14-17 décembre 1951.

  •         « Ce que nous voulons affirmer une fois de plus, c’est que nous sommes contre les colonialistes et leurs hommes de mains, qu’ils soient Blancs, Noirs ou Jaunes, et nous sommes les alliés de tous les partisans du Droit des peuples et nations à disposer d’eux-mêmes, sans considération de couleur. »

Ruben Um Nyobè, Félix Roland Moumié, in « religion ou colonialisme ? », Douala, 22 avril 1955.

 

Source: www.peuplesawa.com

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