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Résolutions annuelles : ces décisions auxquelles on ne se tient jamais

Société

Résolutions annuelles : ces décisions auxquelles on ne se tient jamais

Par Noella 14 janvier 2016

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« Bonne & heureuse année ! » Oui, mais savez-vous qu’en réalité moins de 15% d’entre vous tiendront leurs résolutions.

Non, bien sûr que non. Nous ne voulons pas vous déprimer, mais vous devez arrêter de vous leurrer.

Décider est la première bataille gagnée dans la guerre psychologique du processus de l’épanouissement.
Arrêter la paranoïa, avoir plus confiance en soi, donner aux bonnes oeuvres, recycler les ordures et aider au développement durable, avoir une meilleure hygiène de vie, toujours positiver, arrêter toutes relations avec de mauvaises personnes – vous savez ce petit être malfaisant aux grandes dents pointues qui ne nous a apporté QUE des ennuis… Que de belles résolutions que l’on prend chaque année au 31 décembre minuit puis disparaissent entre le 10 et 15 janvier, rires.

À l’origine de ce besoin de renouveau…

Petite leçon d’histoire : savez-vous d’où vient le fait qu’à la fin de l’année les gens aient envie de faire de bonne résolutions ? Toute part d’une ville antique de Mésopotamie située sur l’Euphrate dans ce qui est aujourd’hui l’Irak. Babylone, près de deux millénaires avant notre ère. Ses habitants seraient les premiers à avoir eu l’idée de profiter de la Saint-Sylvestre pour tenter de devenir quelqu’un de bien, meilleurs qu’ils ne l’étaient auparavant, en commençant par rendre les choses volées à leur propriétaire. Le nouvel an commençait à la nouvelle lune qui suit l’équinoxe de printemps.

Résolutions annuelles : ces décisions qu'on ne tient jamais

Résolution annuelle : échec à coup sûr ?

Ce n’est pas de votre faute si vous n’arrivez pas à tenir votre nouvelle ligne de conduite, enfin si, mais tout est une question de confiance. Il est prouvé que les hommes font plus de projets qui les dépassent. De plus, ces messieurs se vantent à haute voix, ils ont les yeux 10 fois plus gros que le ventre, donc forcément ils échouent. À l’inverse, les femmes, en grandes sages qu’elles sont, restent dans la limite de ce qu’elles savent faire, sans réelles prises de risques. Ces dames préfèrent garder leurs bonnes résolutions pour elles plutôt que les exposer sur la place publique. Ainsi, si elles ne parviennent pas à les tenir, elles n’auront pas à se justifier. « Rêver grand, le crier sur tous les toits pour au final ne rien faire » face à « faire raisonnablement, mais le faire parfaitement« . Autant dire que le voeu « tenir toutes mes résolutions » – que ce soit sculpter sa silhouette, manger moins de fast food, être plus présent pour son/sa chéri(e), entreprendre de nouvelles choses, etc – tombe à l’eau. Près de 70% d’entre vous rateront leurs coups (*études du professeur Wiseman).

Résolution annuelle : plus un pseudo principe cyclique qu’un réel objectif de vie ?

Pourquoi attendre la fin d’une année pour décider de faire mieux ? La réponse est très simple : ce rituel est inscrit dans un cercle psychologique obligatoire pour bien passer l’année. En réalité, nous savons que sur les 10 résolutions que nous avons prises, seules une ou deux seront complètement remplies, mais nous le faisons quand même. C’est un processus d’auto-conviction de notre bonne foi de changer. C’est une période utopique où notre positivité est au maximum et votre taux de cortisol (*hormone du stress qui diminue quand le stress disparaît). Une période de bien-être où vous croyez en vous et en votre force surhumaine d’éradiquer les méchants et les mauvaises choses de ce monde. Nous sommes plus puissants que la cigarette, le désordre, le chocolat, plus rien ne nous résiste. Cette euphorie du 31 décembre redescend en général quelques jours après. C’est ainsi que celui ou celle qui a mis en statut Facebook « Happy New Year ! Objectif 1 : fini la clope, j’arrête de tuer mes poumons ! » (avec émoticônes, gifs animés, la totale) s’est finalement remit à fumer.

Résolutions annuelles : ces décisions qu'on ne tient jamais

Quand le cerveau s’em-mêle…

Une analyse neurologique américaine (Université de Stanford, Californie) montre que l’être humain a plus de mal à prendre des décisions cartésiennes lorsque son cerveau est surchargé d’idées, surtout pour les hommes qui n’arrivent pas à faire plusieurs choses à la fois. La solution pour tenir de bonnes résolutions est donc de ne pas en prendre trop. Même pour la femme, pourtant si multitâche et mature, il est difficile de choisir correctement avec un système nerveux bondé. Il est donc préférable de se concentrer sur un ou deux réels objectifs. Une fois ces derniers atteints, vous n’aurez aucun mal à en trouver d’autres,vous serez d’autant plus motivés. Avant tout, n’ayez en tête que des objectifs qui vous procureront du plaisir !

 

Mots de la fin…

Connais-toi toi même ! Toi seul(e) connais tes capacités, ton courage et tes ambitions. Tu sais que tu n’arrêteras pas de fumer, mais tu sais que tu sauras tenir un régime. Tu sais que tu n’es pas sociable et que tu sors peu, mais tu sais aussi que la promotion pour un poste plus élevé te pends au nez. Ne te sous-estimes pas car un lion féroce dort en toi, vise le maximum sans pour autant en faire trop. Bonne année !