Neïba

PIETER BOTHA : L’incarnation du racisme afrikan

Culture

PIETER BOTHA :  L’incarnation du racisme afrikan

Par SK 15 octobre 2014

Pour ne rien manquer de l'actualité,
téléchargez l'application depuis ce lien
Recevez du contenu exclusif, de l'actualité, des codes promos Nofi Store ainsi que notre actualité évenementielle chaque week-end !

Ce discours est malheureusement trop peu connu. D’une incroyable éloquence, ce texte prononcé par Pieter Botha alors président de l’Afrique du Sud, le 18 août 1986, entérine la domination des blancs sur les noirs et les moyens déployés pour perpétrer l’extermination des noirs par eux-mêmes. A la fois révoltant mais tellement évident, Pieter Botha expose ici les clés d’une machination de laquelle les pays d’Europe sont complices. Ce discours, toujours d’actualité, expose ce que le noir recommence et continue chaque jour de son existence.

Par SK,

« Mes Afrikaners Blancs bien-aimés. Je souhaite la grandeur- à vos frères et sœurs au nom de notre sang tout entier. Au nom de notre précieux pays et en mon nom personnel, moi, BOTHA, Président de la République d’Afrique du Sud. Je profite de cette occasion pour vous, remercier et vous féliciter pour votre courage et votre détermination du fait que vous m’avez investi pour porter haut le destin des Afrikaners. Nous sommes en train de traverser des moments difficiles. J’ai donc décidé de vous écrire pour vous assurer de mon dévouement et de ma solidarité envers vous aussi bien dans le feu que dans la tempête. Nous vivons au milieu de grands sauvages qui en veulent à notre sang, et qui nous haïssent et qui veulent nous arracher ce que nous avons acquis. Mais n’oubliez pas que nous sommes un peuple solide et uni. VIVE L’ENVOL DES AFRIKANERS BLANCS ! VIVE LES AFRIKANER 

 

Ne me regardez pas simplement comme BOTHA comme mon nom l’indique, mais plutôt comme un véritable esprit vivant et une promesse pour vos frères et sœurs blancs. En vérité, en vérité, je vous le dis, voici une terre donnée par Dieu et pour laquelle nous devrons nous battre jusqu’à la dernière goutte de notre sang .

Nous ne pouvons pas rester là, debout à regarder ce que nous avons créé s’effriter et être démoli par ces barbares et paresseux « Kaffirs ». PRETORIA a été conçue et créée par les blancs et pour les Blancs. Nous ne sommes pas obligés de prouver à quiconque et encore moins aux NOIRS que nous sommes un peuple SUPÉRIEUR.

Nous l’avons démontré aux noirs mille et une fois. La république Sud-africaine telle que nous la connaissons n’a pas été créée par une pensée fantaisiste. Nous l’avons créée par notre intelligence et aux prix de notre sueur et de notre sang. Le sang de nos pères s’est versé sur cette terre pour notre salut. Nous avons dès lors une lourde responsabilité de sauvegarder notre patrimoine, notre histoire et notre fierté. Celui qui lutte pour sa survie et pour son droit n’a pas tort. Bien-aimés, vous êtes au courant, vous de tout le non-sens propagé dans le monde entier à notre sujet. On nous a collé sur le dos tout ce qu’il y a de mauvais ; alors que nous ne, sommes pas pire que d’autres. Pensez y mes honorables citoyens le racisme dont ils parlent n’a pas commencé avec les Afrikaners blancs. Il a toujours été un fait dans cette vie. J’essaie simplement de vous prouver, qu’il n’a rien d’inhabituel que nous fassions et que les soi disant mondes civilisés n’aient : fait ou qu’ils ne soient en train de faire. Nous sommes tout simplement un peuple honnête et qui a une philosophie claire sur la façon dont il veut, vivre sa vie de peuple blanc. Nous n’affirmons pas, comme les autres blancs, que nous aimons les nègres.

Le fait que les nègres ressemblent aux êtres humains et agissent de même ne fait pas nécessairement d’eux des êtres très doués d’intelligence. Les crapauds ne sont pas des porcs-épics et les lézards ne sont pas des crocodiles tout simplement parce qu’ils se ressemblent. Si Dieu avait voulu que nous soyons égaux aux nègres, il nous aurait crées uniformément avec la même couleur, avec la même intelligence. Mais il nous a créé différents : BLANCS, NÈGRES, JAUNES. Les dominateurs et les dominés.

Intellectuellement; nous sommes supérieurs aux nègres cela a été prouvé sans équivoque depuis plusieurs années Je crois que l’Afrikaans est un homme honnête et une personne qui craint Dieu, et qui l’a démontré de manière pratique la vraie façon de vivre. Il ne s’engage pas dans l’hypocrisie de tous les autres qui prétendent aimer en scandant l’atmosphère politique en substance, ou, qui font croire au monde qu’ils sont meilleurs et qu’ils s’intéressent plus que nous à l’avenir de l’humanité. Pourtant, nous donnons aux Nègres des emplois et mille et une indemnités. De toute façon : il est réconfortant de savoir que derrière ce scénario, l’Europe, l’Amérique, le Canada, l’Australie sont les uns et les autres avec nous en dépit de ce qu’ils disent.

En ce qui concerne les relations diplomatiques, nous savons tous quel langage, il faut utiliser et ou nous devons l’utiliser. Pour justifier mon point de vue, je vous demande de me dire s’il y a un seul pays blanc qui n’ait pas investi ou qui n’a pas d’intérêt en Afrique du Sud. Qui achète notre or? Qui achète nos diamants ? Qui fait du commerce avec nous ? Qui nous aide à développer l’arme nucléaire ? La vraie raison est que nous sommes leur peuple et qu’ils notre peuple. C’est là un grand secret. La force da notre économie : repose sur l’AMÉRIQUE, LA GRANDE BRETAGNE. L’ALLEMAGNE… etc…, et j’ai sur ma liste un certain nombre d’États nègres pas des moindre ! Camarades Afrikaners, le désir de puissance n’a pas commencé avec nous. Il n’est pas dans le destin d’un poussin de manger un épervier. Il est naturel que le poussin soit mangé par l’épervier. Mais ne sont-ils pas tous des oiseaux ? La loi de la nature veut que le petit poisson soit mangé par le gros poisson. Nous sommes dès lors, intimement convaincus que le nègre est une matière première pour le blanc. Ainsi, Frères et Soeurs, unissons ensemble nos effort-, pour combattre le diable noir. J’exhorte tous les Afrikaners de mettre leur esprit de créativité au service de cette guerre. Dieu ne peut assurément pas se détourner de son peuple que nous sommes. Depuis toujours, chacun d’entre nous a pu constater, à la lumière de faits que LES NÈGRES SONT INCAPABLES DE SE DIRIGER EUX-MÊMES. DONNEZ LEUR DES FUSILS ILS VONT S’ENTRE-TUER LES UNS LES AUTRES.

Ils sont tous des bons à rien, sauf quand il s’agit de faire du bruit, danser, épouser plusieurs femmes et se livrer à la débauche. Vous n’avez qu’à regarder autour de vous pour voir ce que les États Nègres indépendants ont réalisé jusqu’à présent. Ne savons nous pas ce qui arrive au GHANA, MOZAMBIQUE, SOUDAN, NIGERIA, OUGANDA, ÉGYPTE, pour ne citer que ceux-là. Rien d’autre que le chaos, le carnage, la corruption, la famine comme c’est le cas en ÉTHIOPIE. Acceptons donc que le nègre soit le symbole de la pauvreté, de l’infériorité mentale, de la paresse, et de l’incompétence émotionnelle. N’est-il pas plausible dès lors, que le Blanc a été créé pour commander le Nègre. La nourriture, en tant que support du génocide que nous allons perpétrer à l’encontre des noirs, devra être utilisée. Nous avons développé d’excellents poisons qui tuent à petit feu (poisons à mettre dans la nourriture) et qui possèdent en plus, la vertu de rendre les femmes stériles. Notre seule crainte est qu’une telle arme ne tombe entre leurs mains puisqu’ils seront prêts à l’utiliser contre nous, si nous considérons ces innombrables nègres qui travaillent pour nous en tant que domestiques. Quoiqu’il en soit, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que nous garantir que cette arme restera exclusivement entre nos mains. Par ailleurs la plupart des noirs sont corruptibles par l’argent. Je dispose d’un fond spécial pour exploiter cette situation.

LA VIEILLE RÈGLE QUI CONSISTE A DIVISER POUR MIEUX RÉGNER EST ENCORE VALABLE AUJOURD’HUI. Nos experts devront travailler jour et nuit pour opposer le nègre à son frère nègre. Son sens inférieur de la morale doit être exploité intelligemment.

voici une créature qui n’a aucune vision lointaine des choses. Nous nous devrons de la combattre avec des projets s’étendant dans une si longue durée qu’elle ne puisse même pas l’imaginer. Le nègre ne planifie jamais sa vie au delà d’une année. cette opportunité par exemple, doit être exploitée. mon service spécial mène un travail contre la montre en vue d’une opération a long terme.

J’adresse une requête spéciale aux mères Afrikaners leur demandant de doubler les naissances. Il est nécessaire de déclencher un boom de naissances à l’échelle industrielle, en créant des centres ou nous employons et encourageons des jeunes hommes et des femmes blanches qui produisent des enfant pour la Nation. Nous étudions aussi, la possibilité des inséminations artificielles comme moyen pour faire augmenter notre population à travers des mères volontaires. Pour le moment, nous devons être vigilants pour nous assurer que les hommes noirs sont séparés de leurs femmes, et imposer des pénalités aux femmes qui portent un enfant illégitime on ne peut avoir un enfant qui n’est pas le sien.

J’ai un comité qui travaille a la mise au point des meilleurs moyens pour dresser les nègres les uns contre les autres en encourageant les meurtres entre eux. Les cas de meurtres entre nègres devront être légèrement punis afin de les encourager.

Mes hommes de science ont découvert un moyen qui, en versant dans leur breuvage un produit approprié, permet d’obtenir un empoisonnement à petit feu et une stérilisation complète. En travaillant sur les boissons et leur manufacture, ont pourrait ainsi réduire leur population. Notre combat pour l’unité entraîne l’utilisation de jeunes filles blanches en vue de l’utilisation de ce poison qui tue à petit feu. Notre guerre ne consiste pas à utiliser la bombe atomique pour détruire le nègre ; nous devons plutôt utiliser- notre intelligence à cette fin. Il est plus efficace d’entreprendre l’opération personne par personne. Comme on raconte qu’un noir meurt en allant au lit avec une blanche, nous avons là une opportunité unique. Nos mercenaires du sexe devront en sortant, être accompagnés de combattants de l’Apartheid camouflés pendant qu’elles feront tranquillement leurs opérations en administrant le poison en question et en endommageant les grossesses de ces négresses auxquelles ils se seraient liés d’amitié.

Nous sommes en train de réformer l’escadrille, des mercenaires du sexe en y introduisant des hommes blancs qui auront pour tâches de courtiser les femmes noires vulnérables. Nous avons reçu des requêtes de prostitués d’Europe et d’Amérique qui sont désespérées et qui sont prêtes à être utilisées. L’argent peut faire quelque chose pour vous, et comme nous en disposons, nous pouvons en faire meilleur usage. Pendant ce temps, bien aimés citoyens blancs, ne prenez pas à coeur ce que le monde dira et n’ayez pas honte d’être appeler racistes. Je ne suis pas gené d’être appelé l’Architecte et le Roi de l’Apartheid. Je ne deviendrai jamais un singe parce qu’une personne m’a appelé singe. Je serai toujours votre star lumineuse, son excellence BOTHA. Mon dernier appel est que les opérations dans les maternités devront être intensifiées. Nous ne payons pas les responsables des services hospitaliers pour qu’ils aident les jeunes enfants noirs à venir dans ce monde, mais pour qu’ils les éliminent à la naissance. Si ce service travaillait efficacement une grande tâche serait accomplie. Mon Gouvernement a mis de côté un fond spécial afin que ce programme soit exécuté de façon sournoise dans les hôpitaux et cliniques. »

————————————————————————————–

QUI ETAIT PIETER BOTHA ?

Pieter Willem Botha est né le 12 janvier 1916,  dans la province du Cap-Occidental, à Paul Roux Afrique du Sud.

Fils d’un ancien combattant de la Seconde guerre des boers, c’est pendant ses  études de Droit  qu’il adhère à des partis nationalistes afrikaners et fait la connaissance d’un certain Malan, chef du Parti National purifié. Ce dernier lui proposera un poste permanent au sein de l’organisation, après lourde contribution et Pieter Botha arrêtera là son cursus.

En 1948, il entre au parlement, fermement convaincu de la nécessité du régime d’apartheid comme mesure de conservation de la race blanche en Afrique du Sud. Son ascension est fulgurante, les promotions s’enchaînent, en 1958 il devient Vice-ministre de l’Intérieur ; puis ministre des affaires métis et du développement communautaire en 1961. Décidé à préserver cette séparation naturelle entre noirs et blancs, Botha applique scrupuleusement les mesures oppressives, participant à des expulsions des populations noires africaines.

En 1964, toujours en charge des Affaires métis, il est également élu ministre des travaux publics. Grâce à ses attributions, il améliore l’armement et fonde notamment Armscor, la première industrie en la matière en 1968. Cette évolution permet à l’Afrique du sud d’obtenir l’arme nucléaire en 1979, et d’être depuis 1978 le onzième fabricant d’armes au monde, et ce, en dépit de l’embargo de l’ONU en place depuis 1977. Botha est connu pour être celui qui lutta avec acharnement contre l’invasion communiste qui s’étendait en Afrique et dans le monde depuis les années 30.

De 1966 à 1980, il est le numéro 1 du Parti Botha est élu président d’Etat, une fois la nouvelle constitution entrée en vigueur. Bien que partisans du régime d’apartheid, il est conscient de ses limites et sait que l’intégration des noirs dans la société sud africaines et leur accession au travail et à la consommation doivent évoluer. S’opposant donc aux conservateurs moins vigilants, Pieter Botha amorcera progressivement le changement. Il autorisera par exemple, officieusement, des rencontres entre les militants de l’ANC en exile et des représentants du gouvernement.

En 1989, il rencontre Nelson Mandela, alors condamné à perpétuité, à la résidence présidentielle du Cap. La même année, des raisons médicales le poussent à lever le pied, puis, poussé dehors par ses proches conspirateurs, il démissionne de la présidence, contraint, le 13 août 1989.

Néanmoins, la suprématie reste blanche et cela ne devra jamais être remit en cause, par ailleurs, les noirs ne bénéficient d’aucun avantage officiel et n’ont pas le droit de vote.

Durant sa retraite, il sera accusé d’avoir commandité un attentat contre un immeuble abritant des militants anti-apartheid à Londres, en 1987. Il niera bien sûr et sera laissé en paix. En 1995 et officiellement cette fois, il rencontrera à nouveau Nelson Mandela, qui offrira d’ailleurs des fleurs à sa veuve en signe de pardon et de réconciliation quelques années plus tard.

En 2005, Botha affirme à la télévision qu’il ne s’excusera jamais pour l’apartheid. Il meurt un an plus tard, le 31 octobre 2006, à l’âge de 90 ans.