Neïba

Atteinte d’hyper-ovulation, Mariam Nabatanzi Babirye a accouché de 44 enfants depuis ses 13 ans

Société

Atteinte d’hyper-ovulation, Mariam Nabatanzi Babirye a accouché de 44 enfants depuis ses 13 ans

Par Sandro CAPO CHICHI 21 juillet 2017

Pour ne rien manquer de l'actualité,
téléchargez l'application depuis ce lien
Recevez du contenu exclusif, de l'actualité, des codes promos Nofi Store ainsi que notre actualité évenementielle chaque week-end !

L’Ougandaise est atteinte d’hyper-ovulation, une condition qui l’a conduite à accoucher de 44 enfants depuis l’âge de 13 ans.

Par Sandro CAPO CHICHI / nofi.fr

Durant chacun de leur cycles d’ovulation mensuels, la plupart des femmes ne produisent qu’un oeuf. Lorsque cet oeuf ne suffit pas à la fertilisation, des femmes ont recours à des traitements hormonaux destinés à accroître le nombre d’oeufs qu’elles produisent mensuellement. Le terme d’hyper-ovulation est utilisé pour décrire ce résultat le plus souvent obtenus par le biais de traitements médicamenteux.

Si elle est aussi atteinte d’hyper-ovulation, la situation de Mariam Nabatanzi Babirye est différente. Sa condition n’est pas due à un traitement hormonal et semble être génétique. A chacun de ses cycles, elle produit plus d’un oeuf, ce qui la conduit, en cas de de fécondation par un partenaire, de régulièrement accoucher de plus d’un seul enfant à la fois.

Des jumeaux dès l’âge de 13 ans

Mariée contre son gré à l’âge de 12 ans, elle accouche de jumeaux à 13. Depuis, en avril 2017, à l’âge de 37 ans, elle a accouché de 44 enfants, dont 38 sont toujours en vie souvent sous la forme de jumeaux, de triplés ou de quadruplés.

https://youtu.be/sYX4XumbWMQ

Comme dans beaucoup d’endroits en Afrique, Mariam aurait pu considérer sa fécondité comme un ‘cadeau du ciel’. Toutefois, l’insuffisance de ressources financières et les violences physiques et psychologiques que dit subir Mariam Nabatanzi Babirye de la part de son mari en font pour elle une situation très délicate. Pour lui venir en aide, le journaliste ougandais Godfrey Lagaaju, qui a publié en avril 2017 un reportage sur la mère de famille,  a permis une collecte d’argent auprès du public en sa faveur, somme qui s’élève à un peu plus de 9000 euros en juillet 2017.