1100 migrants ont violemment attaqué des gardes frontières marocains et espagnols en espérant rejoindre l’Europe.
Les récits mettant en scène les migrants d’Afrique subsaharienne vers l’Europe sont souvent similaires. On met souvent en avant les tragédies subies dans leurs pays d’origine et lors de leur périple pour rejoindre la possibilité de vivre une vie meilleure. L’un de récits a rapporté, le 29 décembre 2016 à Ceuta, l’arrestation d’une femme marocaine ayant tenté de faire passer en Espagne un jeune Gabonais âgé de 19 ans en le poussant dans une valise. Lorsque repéré, le jeune homme en manque d’oxygène fut immédiatement l’objet d’une attention médicale.
D’autres types de récits mettant également des migrants clandestins d’Afrique noire tendent toutefois à se multiplier et à modifier leur image de victime vers celle d’agresseur. Le 1er janvier 2017 vers 4 heures du matin près de 1100 migrants originaires d’Afrique subsaharienne ont tenté de forcer la clôture de Ceuta, à la frontière hispano-marocaine, pour parvenir en Europe. Selon la police, les assaillants, agissant de manière ‘extrêmement violente et organisée’ selon la préfecture de Ceuta, ont utilisé des barres en fer, des cisailles et des grandes pierres avec lesquelles ils ont attaqué les forces de l’ordre marocaines et espagnoles. On déplorerait une cinquantaine de blessés dont dix graves chez les forces de l’ordre marocaines. L’un d’entre eux a perdu un oeil. L’ensemble des assaillants a été arrêté. Déjà en décembre 2016, 400 migrants avaient cherché, sans plus de succès, à forcer la clôture de Ceuta.