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Niger : le Président Issoufou déjoue une tentative de coup d’Etat

Politique

Niger : le Président Issoufou déjoue une tentative de coup d’Etat

Par SE 22 décembre 2015

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Dans son message Mahamadou Issoufou a annoncé la veille des cérémonies de l’indépendance que plusieurs suspects envisageaient d’utiliser des moyens aériens pour déstabiliser les institutions en place.

Les putschistes avaient  « projeté de faire leur action le vendredi 18 décembre au retour » à Niamey du président Mahamadou Issoufou des festivités du 57 ° anniversaire de l’indépendance qui se sont déroulées à Maradi dans le centre du pays avait expliqué Hassoumi Massaoudou, le ministre de la défense par intérim. Cependant, l’opposition était restée très sceptique et réclamait des preuves de ces affirmations.

Manipulation ou bien-fondé ?

Ce samedi 19 décembre, lors d’une conférence de presse à Niamey, le ministre de la défensedéclarait que « Neuf officiers sont aux arrêts », et « seront traduits devant un tribunal militaire ». Parmi les personnes arrêtées, figurent Issoufou Oumarou, le commandant d’une force spéciale de lutte antiterroriste logée à la présidence et le capitaine Amadou Chékaraou, autre responsable d’une unité antiterroriste basée au nord de la capitale, le général Souleymane Salou, ancien chef d’état-major des armées, le colonel Idi Abdou Da, Haoua, commandant de la base aérienne de Niamey et le commandant Naré Maidoka, chef du premier bataillon d’artillerie de Tillabéri, une ville située à une centaine de kilomètres à l’ouest du pays et proche de la frontière.

Selon le ministre de la défense, ces personnes étaient suivies de près depuis un mois. Ce sont des SMS et des appels téléphoniques sous écoute dans lesquels il est question de « personnalités à supprimer » qui attestent de leur implication.

Cette tentative de coup d’Etat intervient alors que l’élection présidentielle est prévue pour le 21 février prochain. Élu en 2011, Mahamadou Issoufou brigue actuellement son deuxième mandat. La même année, dans un message traditionnel adressé à la nation le chef d’Etat avait déjà annoncé un putsch raté contre son régime.