Tour de France : Les premiers coureurs noirs africains ont du talent

Daniel Teklehaimanot et Merhawi Kudus, tous deux Erythréens, entrent dans l’histoire en devenant les premiers Noirs africains à participer à la Grande Boucle qui a débuté samedi 4 juillet à Utrecht, aux Pays-Bas. 

Après les Magrébins, les Antillais et Sud-Africains, ce sont les deux Erythréens de l’équipe africaine « MTN-Qhubeka » qui font leurs débuts à La petite reine. « Sur le plan sportif, l’Erythrée est réputée pour ses athlètes spécialistes des courses de fond (…) La course à pied y est le sport le plus populaire avec le vélo », explique LeHuffingtonPost.fr. Force est de constater le talent certain de Daniel Teklehaimanot et de son compatriote Merhawi Kudus.

MERHAWI-KUDUS

Ils ne sont pas venus pour faire de la figuration

C’est le moins que l’on puisse dire. Les premiers coureurs noirs africains sont membres de la Team MTN-Qhubeka, la première équipe d’Afrique à participer au Tour de France. Créée en 1997, c’est aussi la première équipe du continent devenue professionnelle, en 2012.

Formés au Centre national du Cyclisme, en Suisse, ils se sont fait connaître grâce à leurs compétences. Selon la presse sportive, ce sont deux cyclistes prometteurs. Agé de 26 ans, Daniel Teklehaimanot a remporté le trophée du meilleur grimpeur du Critérium du Dauphiné. Sans oublier ses participations aux Jeux Olympiques de Londres (2012) et au Tour d’Espagne. Il est « fêté comme une rock-star à chacun de ses retours au pays », commente Slate Afrique.

Et son coéquipier, Merhawi Kudus, 21 ans, est tout aussi talentueux. « Je ne pensais pas devenir professionnel. J’ai commencé avec mes copains à l’école. Ensuite, j’ai pu rêver au monde professionnel après mes bons résultats en amateur », confie-t-il à RFI Afrique. Pour L’Equipe, le journal sportif le plus lu de France, « il a un talent inné ».

Par conséquent, le président érythréen a validé sans hésiter leur participation à La petite reine. Et de saluer « les succès remarquables » des deux sportifs.

Sébastien Badibanga
Sébastien Badibanga
Journaliste-reporter, cool et branché. La politique est mon dada. J'aime aussi : la culture, les Etats-Unis, le PSG, l'électro et la mode. Je suis un épicurien qui croque la vie à pleine dent. "Je ne suis pas là pour plaire ou déplaire, mais pour porter la plume dans la plaie" (Albert Londres).

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