Kunyaza : Le secret africain de l’orgasme féminin
sexualité

Par Rédaction Nofi 14 octobre 2021
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Le Kunyaza est une technique sexuelle traditionnelle utilisée en dans la région des grands lacs. On dit que c’est le secret qui permet aux femmes d’avoir des orgasmes incroyables lors des rapports sexuels.
Le Dr Nsekuye Bizimana, un sexologue rwandais travaillant en Allemagne, a étudié la technique du Kunyaza.
Tapoter

Le principe de base est simple et se transmet de bouche à oreille dans les pays d’Afrique centrale depuis au moins 150 ans. L’homme se saisit de son pénis et utilise la tête pour tapoter le clitoris, les lèvres et l’ouverture vaginale de la femme.
Il peut déplacer le tapotement rythmique autour de la vulve en mouvements circulaires ou en zigzag. Il peut varier les tapotements avec des frottements, en utilisant également l’extrémité du pénis.
Il est important qu’il y ait une bonne lubrification dès le début, sinon les tapotements peuvent être trop sensibles – un peu de salive fait des merveilles.
Si, au bout d’un moment, le poignet de l’homme se fatigue, la femme peut se saisir de son pénis et prendre le relais. Il arrive aussi que les femmes aident en tenant leurs lèvres ouvertes pour intensifier la sensation.
Version avancée

Dans une version plus avancée, l’homme introduit son pénis dans le vagin de la femme, le saisit à nouveau et le fait bouger d’un côté à l’autre ou en rond pour stimuler le vagin de l’intérieur. Il peut varier ces mouvements avec des poussées plus conventionnelles de dedans en dehors.
Dans ce que le Dr Bizimana décrit comme la position « classique » du kunyaza, l’homme s’assoit et la femme s’assied sur ses genoux, face à lui. Mais il ajoute que les personnes « moins sportives » peuvent préférer des positions « modernes » plus faciles, par exemple avec la femme allongée sur le dos et l’homme à genoux entre ses jambes.
Squirting

Tout ce tapotement et ce remuement du pénis est censé avoir des effets merveilleux sur les femmes. On dit notamment qu’ils déclenchent orgasme sur orgasme. Mais sa principale réputation est qu’il produit l’éjaculation féminine – il fait gicler les femmes.
Le nom kunyaza signifie en fait « uriner » en kinyarwanda et kirundi. Cependant, ce n’est pas de l’urine que les femmes font jaillir de leur vagin, mais des litres de cyprine.
En fait, cette pratique est également connue sous le nom de « sexe humide ». Et même s’ils aiment ça, les hommes rwandais ont apparemment un surnom peu flatteur pour les femmes qui ont tendance à gicler abondamment : shami ryıikivu, ce qui signifie « mettre un seau sous elle« .
Rivières

Si vous vous demandez si cela vaut la peine d’essayer, Sylvia Tamale, chercheuse en sexologie, raconte qu’un professeur de sexualité ougandais en a fait une critique élogieuse :
« J’étais moi-même ignorante de l’éjaculation féminine jusqu’à ce que je rencontre mon amant actuel. Si votre amant sait ce qu’il fait, vous allez verser des rivières et connaître des orgasmes multiples en même temps. »
Sylvia Tamale, chercheuse en sexologie
Si vous avez essayé, faites-nous part de vos expériences !
Article traduit et initialement publié par le site Love matters. Lire l’article original