Un livre frais et emprunt de vérité est dans les kiosques depuis le mois de septembre. Marie-Inaya Munza signe son premier roman « Black in the city » aux éditions La Bruyère, le récit frais et touchant d’une afropéenne, qui aborde la problématique de l’identité et de la culture chez les femmes noires dans le monde du travail.
Amanda Parks, l’héroïne de l’oeuvre, tire son nom de Rosa Parks, figure emblématique de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis, une information qui en dit long sur le profil de la jeune femme. Amanda Parks est une jeune femme active et épanouie à l’aube de ses 30 ans, qui occupe un poste à responsabilité. Un concubin aux petits soins, une famille aimante et un super emploi dans le domaine de la communication et de la mode ; elle n’a rien à envier à quiconque. Son assurance et ses qualités professionnelles la poussent à briguer un poste à responsabilités aux côtés de la baronne de la mode. Pourtant, à son grand étonnement, sa candidature n’est pas retenue, alors qu’elle est convaincue d’avoir toutes les qualités requises. Son amie lui explique qu’elle doit déjà s’estimer heureuse d’occuper son poste et qu’aucune personne noire n’est arrivée à ce niveau, en gros, qu’elle ne doit pas se faire d’illusion. Là, c’est le choc ! Cette révélation est reçue comme une claque par Amanda. Elle n’aurait pas été prise parce que noire ? Elle qui se considère française au même titre que ses concitoyennes. À ce moment précis commence une remise en question. Plus que ça, une introspection, qui se matérialisera notamment par un séjour au Congo. A l’issue de ce voyage initiatique, Amanda Parks sera une autre femme.
Bien que certaines scènes soient peu crédibles pour le récit de la vie d’une femme noire, ce roman est authentique et vaut le détour. Surtout pour ces femmes noires qui évoluent dans le monde du travail, à des postes à responsabilités, au sein des sociétés occidentales.
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