Placman

Loi anti-immigration : Mo Farah interdit aux Etats-Unis

Politique

Loi anti-immigration : Mo Farah interdit aux Etats-Unis

Par Sandro CAPO CHICHI 1 février 2017

Pour ne rien manquer de l'actualité,
téléchargez l'application depuis ce lien
Recevez du contenu exclusif, de l'actualité, des codes promos Nofi Store ainsi que notre actualité évenementielle chaque week-end !

Le quadruple champion olympique de course de fond Mo Farah pourrait être victime du décret anti-immigration du Président américain Donald Trump.

De nationalité somalienne et britannique, Mo Farah s’est installé avec sa famille dans l’Etat américain de l’Oregon aux alentours de 2011. Puisqu’il s’entraîne en Ethiopie, il craint ne pas pouvoir retrouver sa famille aux Etats-Unis en raison du décret anti-immigration signé par le Président Donald Trump et qui empêche, au moins pendant trois mois, les ressortissants de sept pays à majorité musulmane, dont la Somalie, de se rendre aux Etats-Unis. Sur sa page Facebook, il a exprimé ses regrets à ce sujet.

Le 1er Janvier de cette année, Sa Majesté La Reine m’a fait ‘Chevalier du Royaume’. Le 27 Janvier, Donald Trump a apparemment fait de moi un étranger indésirable.

Je suis un citoyen britannique qui a vécu aux Etats-Unis les six dernières années-en travaillant dur, en contribuant à la société, en payant mes impôts et en élevant nos quatre enfants dans un pays qu’ils appellent maintenant leur chez eux. Maintenant, on a dit à moi et à beaucoup d’autres que nous serons peut-être plus les bienvenus.  Je suis peiné de devoir dire à mes enfants que leur Papa ne pourra peut-être pas rentrer à la maison, de devoir leur expliquer pourquoi le Président a décrété une politique basée sur l’ignorance et les préjugés.

J’ai été le bienvenu lorsque je suis arrivé en Grande-Bretagne en provenance de Somalie à l’âge de huit ans et on m’a donné la chance d’accomplir mes rêves. J’ai été fier de représenter mon pays, de gagner des médailles pour le peuple britannique et de recevoir l’immense honneur d’être fait Chevalier. Mon histoire est un exemple de ce qui peut arriver lorsque l’on suit une politique de compassion et d’empathie et non pas de haine et de mise à l’écart.