Zimbabwe : La mort du lion Cécil suscite l’émoi de tout le monde

L’animal star du pays a été abattu, début juillet, par un riche braconnier américain. Aux Etats-Unis, le célèbre animateur Jimmy Kimmel n’a pas pu retenir ses larmes.

Le décès du félin provoque l’ire des internautes. « L’opération avait été rondement menée. Attiré par la viande, Cécil a été traqué pendant près de quatorze heures avant de recevoir une balle dans le corps, d’être décapité par le dentiste américain », rapporte Metronews.fr. Le lion Cécil, l’animal star du Zimbabwe, n’avait que treize ans. Il résidait dans le parc de Hwange.

L’association des opérateurs de safari du pays (SOAZ) a identifié le coupable de son assassinat. Il s’agit de Walter James Palmer, un riche braconnier américain originaire du Minnesota (nord des Etats-Unis), a-t-elle révélé lors d’un point presse à Harare, la capitale. Il n’a pas agi seul : en effet, ses deux complices (un guide et le propriétaire de la ferme) ont été arrêtés et devaient comparaître mardi soir pour braconnage.

« Est-ce si difficile pour vous d’avoir une érection, que vous arrivez à tuer des animaux ? »

Le célèbre animateur américain Jimmy Kimmel n’a pas pu retenir ses larmes. Dans un éditorial musclé, il fustige l’attitude irresponsable du chasseur chevronné. « Est-ce difficile pour vous d’avoir une érection, que vous arrivez à tuer des animaux ? », l’interpelle-t-il. Avant de proposer au public de faire un don aux scientifiques de l’université Oxford qui suivaient le lion à la crinière noire à l’aide d’une balise GPS qui a permis de retrouver sa dépouille.

Pire, il semble que le braconnier n’en est pas à son coup d’essai. Ce dernier regrette « que son activité ait conduit à la mort » de l’animal, indique le Huffingtonpost.fr. Mais, le mal est fait !

Sébastien Badibanga
Sébastien Badibanga
Journaliste-reporter, cool et branché. La politique est mon dada. J'aime aussi : la culture, les Etats-Unis, le PSG, l'électro et la mode. Je suis un épicurien qui croque la vie à pleine dent. "Je ne suis pas là pour plaire ou déplaire, mais pour porter la plume dans la plaie" (Albert Londres).

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