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Afrique du Sud : Quand un étudiant déclare sa flamme à… Hitler !

Société

Afrique du Sud : Quand un étudiant déclare sa flamme à… Hitler !

Par Sébastien Badibanga 15 juillet 2015

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Mcebo Dlamani, cet étudiant de l’université sud-africaine Witwatersrand a fait l’éloge d’Adolf Hitler sur les réseaux sociaux. Ses propos, sans détour, rendent hommage au « Führer ».

Pour lui, le sanguinaire Adolf Hitler est un héros. « J’adore Hitler », a assené cet étudiant. Et, il ne s’agit même pas d’un  dérapage. Les faits se sont déroulés, en février, en Afrique du Sud. Mcebo Dlamani prend soudainement la parole alors qu’il aurait pu se taire.

« Hitler réduisait les corps des Blancs au même niveau que le corps des Noirs. Parce que, selon un homme blanc, seul un homme noir doit être tué. Selon un homme blanc, seul un homme noir doit être mis en quarantaine pour mourir. Hitler a pris les Blancs et les a tués. Hitler a pris les hommes blancs et les a fait connaître la famine, de la même manière qu’ils (les Blancs) l’ont fait à des Noirs », s’exclame-t-il. Et d’oser lancer : « J’adore Hitler pour cela. »

Il est démis de ses fonctions mais n’est pas exclu de l’université

En 2015, cette diatribe est à peine croyable. Mardi 14 juillet, l’université a jugé que les élucubrations de son étudiant « n’enfreignent pas les règles de la Constitution sud-africaine ». Et de se contenter de reconnaître qu’elles sont, quand même, « aberrantes ». C’est le moins que l’on puisse dire…

Pire, l’apprenti « Louis-Ferdinand Céline » n’est même pas exclu de la faculté. Pour preuve, il est juste démis de son poste de président du Conseil représentatif des étudiants de l’université Witwatersrand, indique Afrik.com.

Décidément, la nation arc-en-ciel se porte très mal. Entre les immolations d’immigrés africains, le racisme ordinaire et la révision de la Seconde Guerre Mondiale, il y a lieu de se soucier de l’héritage laissé par l’emblématique Nelson Mandela. « Personne ne naît en détestant son prochain pour sa couleur de peau, sa religion ou son passé. Il est plus facile de détester que d’aimer. S’ils savent détester, apprenons-leur à aimer », disait-il.