Ce nom ne vous dit peut être rien mais sachez qu’il s’agit là de l’un des collectifs les plus créatifs de ces 5 dernières années. Cocaine 80s, puisqu’il s’agit d’eux , est un groupe composé du rappeur Common, des chanteurs James Fauntleroy et Jhené Aiko et du producteur No I.D. Formé en 2011, ils ont déjà sorti 4 projets : The Pursuit EP (2011), Ghost Lady EP (2011), Express OG EP (2012) et The Flower of Life (2013). Nous vous invitons à découvrir (ou redécouvrir) les membres de cette fine équipe ci-dessous. Enjoy!
1) No I.D.
No I.D. (autrefois Immenslope), de son vrai nom, Dion Wilson, est un producteur de hip-hop et R’n’B américain, originaire de Chicago. Il s’est surtout fait connaître en travaillant avec le rappeur Common dès le premier album de ce dernier, Can I Borrow A Dollar ? en 1992. No I.D. est en partie à l’origine du hip-hop de Chicago (le Midwest Rap), à une époque où seules la West Coast et East Coast se partageaient la vedette du rap américain. Il est même parfois surnommé « The Godfather of Chicago hip hop » (« le parrain du rap de Chicago »).
No I.D. est également à l’origine de l’arrivée de Kanye West dans la production hip-hop. Ce dernier lui rend d’ailleurs hommage en le citant comme mentor dans plusieurs morceaux : « Last Call » (sur son 1er album, The College Dropout) et « Big Brother » (sur Graduation).
On a pu retrouver son empreinte sur les projets d’artistes tel que Kid Cudi, Jay Z ou encore Big Seandont il a produit 9 titres du premier album Finally Famous. Il est à la tête du label Artium, sur lequel il a signé Common et Jhené Aiko.
2) James Fauntleroy
James Fauntleroy est un auteur-compositeur-interprète de R&B américain, signé sur le label Roc Nation. Il est surtout connu pour ses chansons No Air par Jordin Sparks (featuring Chris Brown), Take You Down et Superhuman par Chris Brown, et Love Sex Magic par Ciara. Il a coécrit des titres pour Rihanna sur l’album Rated R.
En 2011, il chante sur l’album The Dreamer/The Believer de Common. En 2012, il a chanté et a participé à l’écriture de la chanson Clique de Jay-Z,Kanye West et Big Sean , tirée de l’album Cruel Summer du label de Kanye West GOOD Music. En 2013, au lancement de la tournée mondiale de Beyoncé, The Mrs Carter Tour, Drake sort un morceau nommé Girls love Beyoncé, hommage à la célèbre chanteuse. James Fauntleroy y chante le refrain, sample de Say My Name. Il a également participé à l’album Born Sinner de J.Cole sur le refrain du morceau éponyme.
3) Jhené Aiko
Alors qu’elle débute sa carrière en 2002, en faisant des chœurs pour le groupe B2K, ce n’est qu’en 2001 que Jhené Aiko rencontre le succès. C’est notamment par le biais de sa mixtape Sailing Souls que le monde découvre la voix de la jeune demoiselle. C’est également à cette période qu’elle signe sur le label de No I.D. En 2012 suivra son premier ep Sail Out qui permettra d’asseoir un peu plus la réputation de la demoiselle grâce à des collaborations avec Childish Gambino, Kendrick Lamar ou encore Vince Staples. En 2014 sortira son premier album Souled Out qui a été bien reçu par la critique. On a également pu la retrouver sur l’album de Common, sur le morceau Blak Majik.
4) Common
Common, anciennement Common Sense, débute sa carrière en 1992 avec un album entièrement produit par No I.D. qu’il nommera Can I Borrow A Dollar ? . Mais c’est son second album qui le fera connaître via le single I Used to Love H.E.R.. Rappeur engagé, on a pu le retrouver sur divers projets visant à l’insertion et l’éducation des jeunes afro américains. Musicalement, il est réputé pour son lyricisme, sa pratique aisée du freestyle et sa longévité dans le game. En effet, avec Nobody’s Smiling, Common propose son dixième album et on peut dire que la boucle est bouclée vu qu’il l’a sorti sur le label de No I.D. qui a fortement contribué à la direction artistique du projet. En terme de collaborations, on le retrouve auprès des pionniers comme lui que sont Talib Kweli, Nas, Busta Rhymes ou encore des nouveaux comme Big Sean et Vince Staples. Notons également ses classiques proposés en compagnie de Mary J. Blige ou encore Erykah Badu.
En somme , on peut dire que Cocaine 80s est un vivier créatif comme on en voit peu par les temps qui courent! Cependant, aucun album du collectif n’est en vue, compte tenu du fait que les artistes sont tous plus ou moins en promotion pour leurs projets respectifs. Cependant, un projet de ces 4 là ne serait vraiment pas de refus.