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[Nollywood] Trois réalisatrices nigérianes de talent

Culture

[Nollywood] Trois réalisatrices nigérianes de talent

Par SK 4 mai 2016

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Dans l’univers Nollywood (et sur Nollywood TV), il y a les actrices, mais aussi les réalisatrices. Certaines passent talentueusement des deux côtés de la caméra, d’autres préfèrent la discrétion et se cantonnent au métier de réalisatrice.  Les trois femmes que nous vous présentons sont de brillantes nigérianes, diplômées et récompensées plusieurs fois pour leurs productions audiovisuelles.

Joke Silva

Joke Silva

Joke Silva. A 55 ans, cette actrice et réalisatrice est la femme de l’acteur nigérian Olu Jacobs. Joke est une véritable célébrité du petit écran. Après avoir étudié l’Anglais à l’université de Lagos, elle émigre à Londres pour étudier les Arts dramatiques à la Webber Douglas Academy of Dramatic Art. Elle rentre au Nigeria et commence sa carrière à la télévision, notamment dans des séries. Le succès ne tarde pas à venir à sa rencontre. Joke est une artiste reconnue par le monde de l’acting africain et appréciée du public. Une grande partie des films dans lesquels elle a joué ont été nominés dans de prestigieux festivals africains.En 2006 elle remporte  l’Award de la meilleure actrice dans la catégorie « Premier rôle » lors de la deuxième édition du Africa Movie Academy Awards. En 2008, lors de la quatrième édition, madame Jacobs décroche encore la précieuse statuette en tant que meilleure actrice « second rôle ».

bran

Branwen Opako

Branwen Opako. A 47 ans, cette germano-nigériane a la tête bien faite. Née à Lagos, artiste depuis l’enfance, elle a été formée à la Deutschen und Fernsehakademie de Belin, en Allemagne. Avant de se lancer dans son activité de réalisatrice, cette fille de pharmacien a étudié les Sciences politiques à la célèbre université de Bristol, au Royaume-Uni. C’est au début des années 1990 qu’elle entame sa carrière. Branwen a réalisé plusieurs long-métrages, essentiellement des documentaires, sur des personnages métisses, allemands de mère et africains de pères (tout comme elle), nés et installés en Allemagne. En 2000 « Dreckfresser (Dirt for dinner) », l’histoire vraie de Sam Meffire. En 1992, il est le premier noir d’Allemagne de l’Est à devenir policier.Ce film est primé par le jury de son école berlinoise. En 2003, « Valley of the Innocent », sur la vie d’une jeune policière, métisse, qui remonte la trace de ses parents biologiques. En 2011,  elle réalise « The education of Auma Obama »,sur la vie de la grande sœur du président américain Barack Obama, sociologue, journaliste et écrivain.

Omoni Oboli

Omoni Oboli

Omoni Oboli. Née au Nigéria, elle étudie les Langues anciennes à l’université, au Bénin, avec le Français comme langue principale.  C’est à cette période qu’elle commence à tourner ses premiers films. Après une pause de 10 ans (Omoni se marie et élève ses enfants), elle fait son retour à l’écran en 2009. La jolie réalisatrice qui joue également la comédie, a remporté l’Award de la meilleure actrice au Los Angeles Movies Awards et au  Harlem International Film Festival. En 2011, elle est nominée dans la catégorie « meilleure actrice dans un premier rôle » au African Movie Academy Awards. En 2004, Omoni Oboli a reçoit l’Award de l’actrice de l’année sur grand écran  (Big Screen Actress of the year award) aux ELOY Awards. Elle est actuellement ambassadrice de la compagnie aérienne nigériane Arik Air.

Source complémentaire : Africultures