Miss Congo France 2015, une compétition sous le signe de l’unité congolaise
Lifestyle

Par SK 22 juin 2015
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Samedi soir a eu lieu le couronnement de miss Congo France. Une compétition unissant les deux pays frères : le Congo Brazzaville et le Congo Kinshasa. Une soirée placée sous le signe de l’élégance et de la beauté, animée par des artistes aussi talentueux qu’originaux.
Pour le décor, rien de moins que le salon Hoche, dans le huitième arrondissement parisien. Un lieu que les habitués de l’élection connaissent bien, car pour cette septième édition, l’équipe n’a pas dérogé à la règle.
Le public venu soutenir les candidates s’était fait digne des lieux : robes de soirées, costumes, paillettes…l’assemblée est arrivée tranquillement pour fouler le tapis rouge et gravir les prestigieuses marches qui menaient au sort de leur fille, de leur sœur ou de leur amie.
Prévue pour 19 heures, ce n’est qu’à 21h30 que la cérémonie fut officiellement ouverte. Un peu d’attente pour certains, une aubaine pour quelques retardataires (cette fameuse heure africaine !). C’est aussi l’occasion de faire connaissance avec les marques qui accompagnent l’événement et de remplir un coupon pour la tombola (de nombreux lots sont à gagner, notamment un billet d’avion pour le Congo de son choix).
Bref, le duo qui nous accompagnera toute la soirée entre en scène : la ravissante Sabrina, originaire du Congo Kinshasa (Télésud, Africaine&Parisienne…) et le non moins élégant Teddy, originaire du Congo Brazzaville, l’homme à l’origine de ce concours.
On nous présente le jury, composé de partenaires : entre autres, Ecair, Kitoko (marque de cosmétiques), Mariam B (vente de mèches et coiffure)….
C ‘est le groupe 5 étoiles qui nous propose une première prestation ndombolo très animée avec des danseurs qui ont en fait tout d’acrobates. Vient enfin l’introduction des 13 candidates finalistes sur le titre Original de Fally Ipupa. Treize jeunes filles qui ont réussi à se maintenir en finale malgré une rude compétition, originaires des deux Congo, chacune représentant la région d’un de ses parents. Aussi, on peut les voir arborer des écharpes imprimées avec Pool (Brazzaville) ou Bacongo (Kinshasa). Juste le temps de faire connaissance avec les jolies dauphines et arrive, dans un style Hip-Hop cette fois, la prestation du groupe de danse P4 (quatre jeunes filles), une association originaire de Trappes (Yvelines).
En coulisses, la pression monte chez les candidates qui voient se rapprocher l’heure du verdict. Dans la salle, le service a finalement commencé et les prestations s’enchaînent. Arrive le passage des lauréates en tenues traditionnelles, qui interprètent des chorégraphies endiablées, héritage de la région congolaise dont elles sont issues. Le public est en délire, il crie, applaudit, encourage. Les discours se succèdent : la santé, le sport, la culture, l’éducation, sont les thèmes qui reviennent le plus souvent.
Passage en pagne, passage en maillot de bain, devant une foule toujours aussi motivée. La tenue de soirée, en pagne et turbans, est la dernière, c’est dans celle-ci que le trio gagnant sera couronné.
Le jury se retire pour délibérer et revient avec les précieux résultats. La salle retient son souffle…et : Laurène Nsiama, 24 ans, originaire de Kinshasa (Bas-Congo) remporte le titre de miss Congo France 2015. Elle remporte également le titre de miss photogénique et des billets d’avion pour elle et sa famille, offerts par le partenaire Ecair. Diana Atonga, originaire du Congo Brazzaville (cuvette) est sacrée deuxième dauphine et miss élégance. Christelle Luse, originaire de Kinshasa également, devient la première dauphine. Laurène, qui fut littéralement plébiscitée par son public tout au long de la soirée, mettra en place son projet : ouvrir un centre de loisirs et d’éducation pour les enfants de Kinshasa.
Mention spéciale pour les prestations de Lapiosh, étoile montante de la musique congolaise, jeune chanteur et danseur qui a enflammé la salle ; et de Queen Tawa, qui nous a proposé ses créations afro-futuristes et aussi sa musique particulière en lari et en français.