Salon africain du livre : Un Sénégalais reçoit le prix littéraire Ahmadou Kourouma
Culture

Par Sébastien Badibanga 4 mai 2015
Pour ne rien manquer de l'actualité,
inscrivez-vous à la newsletter depuis ce lien
Recevez du contenu exclusif, de l'actualité, des codes promos Nofi Store ainsi que notre actualité évenementielle chaque week-end !
Le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr, qui a remporté le prix Stéphane-Hessel 2014, a reçu le prix Ahmadou Kourouma, vendredi lors du Salon africain du livre de Genève.
A 24 ans, il s’impose comme le nouvel espoir de la littérature. Il faut dire que Mohamed Mbougar Sarr a remporté deux prestigieuses récompenses entre 2014 et 2015. Et pas des moindres : les prix Stéphane Hessel -pour sa nouvelle « La Cale » et Ahmadou Kourouma -pour son roman « Terre ceinte ».
Féru de la littérature, il dévore plusieurs classiques lors de son adolescence, inspiré par des grands auteurs notamment français (Albert Camus, Jean-Paul Sartre) ou sénégalais à l’image de Léopold Sédar Senghor, co-fondateur avec Aimé Césaire du mouvement littéraire de la Négritude.
Né à Dakar, la capitale sénégalaise, le jeune Sénégalais consacre pleinement sa vie à l’écriture dès l’âge de 16 ans. Avant de débarquer à Paris après avoir décroché son baccalauréat. Aujourd’hui, il poursuit ses études à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales (EHESS) où il prépare, actuellement, une thèse de doctorat sur la question du corps dans le contexte du génocide rwandais.
Félicitations à Mohamed Mbougar Sarr lauréat du Prix Ahmadou Kourouma 2015 #salondulivre pic.twitter.com/fWXJqu783e
— Salon du Livre (@livregeneve) 1 Mai 2015
« Terre ceinte »
Mohamed Mbougar Sarr, auteur du roman « Terre ceinte », a reçu le prix Ahmadou Kourouma, vendredi 1er mai lors de la clôture du Salon du livre de Genève.
L’occasion pour lui de rendre un hommage appuyé à l’illustre écrivain ivoirien dont la récompense porte le nom. « Tout auteur africain francophone, en même temps qu’il admire Kourouma, l’envie un peu, car il a accompli ce que chaque écrivain rêve peut-être secrètement de faire : réinventer une langue littéraire », a-t-il dit, rapporte Le Monde Afrique.
Et de dédicacer son livre à « tous ces anonymes qui vivent dans une terre ceinte quelque part en ce monde, qui y composent avec la terreur et, trop souvent meurent (…) ces drames silencieux qu’aucune carrière ne filmera parce que, voyez-vous, ce n’est pas très sensationnel ».
Crédits photo : Le Monde Afrique