Miss Soninke 2015 : on vous raconte tout !
Lifestyle

Par Noella 7 avril 2015
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Qu’avez vous fait dimanche 5 Avril dernier ? Vous avez profitez du pseudo beau temps ? Vous êtes restés en famille pour célébrer la Pâques ? Vous avez tout simplement dormi ? De notre coté nous n’avons pas chômé. L’équipe NOFI a été conviée à assister à l’élection de la Miss Soninké France organisée par l’association Sia Yatabaré. On vous raconte nos impressions.
On ne perd pas le temps, c’est en musique que commence la douzième édition de Miss Soninké France. Tambours, instruments traditionnels et danse avec la talentueuse troupe Sia Yatabaré – accompagnés des applaudissements d’un public en folie – inaugurent la cérémonie. Le ton est donné : c’était une ode à l’Afrique noire.
Qui dit élection dit jury de choix. Ont répondu présents :
– Assetou Soumbounou, Miss Bamako 2010 et première dauphine Miss Mali ORTM.
– Colette Badji, mannequin et actrice sénégalaise.
– Laurent Matstret, grand gagnant de Koh Lanta 2011.
– Maya Serrula, directrice de casting dans le domaine du cinéma, télévision et théâtre.
– Salah-Edine Gakou, journaliste/présentateur TV sur Télésud.
– Stone Warley, chanteur du groupe Anges d’Afrique.
Au micro la belle Coumba Baradji, ex candidate de l’émission de survie Koh Lanta. Parmi les candidates on comptait neuf maliennes, une gambienne, une mauritanienne et trois sénégalaises. De pures beautés ébènes 100% Made In Africa plus belles les unes que les autres. On vous avouera déjà avoir des petits coups de cœur en ce début de compétition, mais la soirée n’étant pas finie, rien n’est joué. S’enchaîneront toute la soirée des artistes de talents entre tenues traditionnelles, tenues plus casual, bazins et robes de princesses signées Promulias. Nous tenions à souligner que de toutes les élections où NOFI a été convié, c’est la première fois que nous voyons autant d’ambiance tant bien dans la salle que sur scène avec des Miss qui n’ont pas hésité à sauter en l’air sur les rythmes endiablés des tamtams. Nous avons même eu le droit à quelques pas de danse de l’exceptionnelle chorégraphe Fati Diakha, une merveille scénique.
Qui dit « jolie comme un cœur » dit « en avoir dans le ciboulot« . En effet être Miss ce n’est pas qu’avoir un beau minois, il faut également savoir parler, se présenter et avoir une élégance et un charisme à toute épreuve. Un point original est a relever : l’accent plutôt mis sur l’origine du nom de famille et les valeurs de la participante que sur les longs et très similaires projets humanitaires. Nous avons beaucoup apprécié cet effort de démarcation d’autres élections de Miss diaspora. En plus d’admirer de belles africaines noires & fières, nous nous sommes également instruis. Après tout n’est-ce pas dans les racines du baobab que réside toute sa force.
« La France est le pays qui ma vu naître et grandir. Pourtant, par ma couleur de peau et ma culture, je n’oublie pas mon pays d’origine » dira la participante n°9 Aissatou Magassy.
Après entracte dansant, remerciements aux sponsors, show de l’étoile de Dakar, le « jumeau de Youssou N’Dour » alias Mbaye Dieye Faye & blabla – rires – passons à l’annonce TANT ATTENDUE (il était déjà plus de 1h du matin quand même) de la nouvelle Miss Soninké et des deux dauphines. Sur la dernière marche du podium : Sina Wagué, une jeune malienne âgée de 19 ans. À la deuxième place : Hinda Cissé, 20 ans également malienne d’origine. Pour finir, la place d’honneur, le titre de Miss Soninké 2015 est revenu à un de nos coups de cœur de la soirée (on a du flair il faut le dire, rires) la seule gambienne du concours : la belle Aïssatou Magassi âgée de 22 ans.
En conclusion, malgré le retard récurrent de la population afro (et oui les amis 19h c’est pas 21h, après l’heure c’est plus l’heure) nous avons passé une excellente soirée au cœur de Paris, sous le signe de l’élégance façon noire, l’intelligence façon noire, la beauté façon noire et l’excellence à la sauce noire. Des initiatives que NOFI soutient grandement et espère voir de plus en plus.