Football : Nicolas Anelka, le sanguin
Société

Par Abou Cissé 29 avril 2015
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L’ancien footballeur Nicolas Anelka, directeur sportif du club algérien NA Hussein Dey, s’est battu avec l’entraîneur qui a été viré. Ce n’est pas la première fois que le Français connaît des problèmes avec l’autorité.
Le dernier coup de sang de Nicolas Anelka. Il a mis fin à sa carrière professionnelle en mars dernier pour occuper le poste de directeur sportif du club algérien NA Hussein Dey avec comme ambition de développer le football algérien. A peine installer dans cette fonction, l’homme de 36 ans se fait déjà remarquer. L’ancien joueur du PSG notamment est venu aux mains mercredi dernier avec l’entraîneur de l’équipe première qui a été licencié.
L’entraîneur Ighil n’a pas apprécié l’intrusion d’Anelka
Selon le site algérien compétition, la scène s’est déroulée mercredi dernier. Lors d’un entraînement, Anelka est entré sur le terrain pour donner des conseils au coach des gardiens. L’entraîneur principal, Mezian Ighil, l’a remarqué et lui a demandé de sortir. Le Français a refusé et le ton est monté entre les deux hommes qui ont échangé des coups et des insultes et ont été séparés par les joueurs abasourdis par la situation. Le lendemain, le président du club a organisé une réunion de crise. Anelka et Ighil se sont expliqués devant l’ensemble des dirigeants. Ighil a émis le souhait d’être le seul responsable technique de l’équipe professionnelle mais sa demande n’a pas été acceptée et il a été renvoyé. A noter qu’à quatre journées de la fin, le club est dernier du championnat algérien.
Clarke, Domenech, Santini, les précédents victimes d’Anelka
L’autorité et Anelka ne font pas bon ménage. Avant ce dernier incident, le natif du Chesnay (Yvelines) a connu d’autres soucis dans sa carrière en tant que joueur. Par exemple lors d’un match de Premier League contre West Ham United, le joueur de 36 ans qui évoluait à West Bromwich avait inscrit le 28 décembre 2013 un doublé en célébrant son premier but de la saison avec son nouveau club en faisant une « quenelle », un geste antisémitisme pour la communauté juive mais pas pour Anelka qui voulait juste réaliser une dédicace à l’humoriste français Dieudonné. Suite à son geste controversé, son ancien club West Bromwich a perdu un sponsor dont le propriétaire est de confession juive. Après cette polémique, des conditions ont été fixées avec la formation anglaise entraîné par Steve Clarke, se sentant oppressé Anelka a décidé de quitter l’équipe.
la quenelle d’Anelka
Après Steve Clarke, Nicolas Anelka s’est expliqué sans concession avec l’ancien sélectionneur de l’équipe de France Raymond Domenech au vestiaire à la mi-temps de France-Mexique. A la suite de son comportement, il a été exclu du groupe. Cette décision a provoqué la fameuse grève de Knysna qui a entaché le football français lors du mondial sud-africain. Un autre ex-sélectionneur des Bleus Jacques Santini a connu les foudres d’Anelka. En février 2003, il refuse une sélection en équipe de france avec comme motif le sélectionneur de l’époque Jacques Santini n’a pas confiance en lui. Anelka a déclaré par la suite à Paris Match en août 2003 qu’il n’envisage un retour chez les Bleus qu’à la condition que Jacques Santini « s’agenouille » devant lui. Cette arrogance lui privera de l’Euro 2004 au Portugal. Fidèle à ses principes et ses convictions, l’homme de 36 ans continue malgré tout ses péripéties son bonhomme de chemin.