GAFA : une première édition sous le signe de l’excellence au féminin
Culture

Par Noella 8 mars 2015
Pour ne rien manquer de l'actualité,
inscrivez-vous à la newsletter depuis ce lien
Recevez du contenu exclusif, de l'actualité, des codes promos Nofi Store ainsi que notre actualité évenementielle chaque week-end !
GAFA, quatre lettres pour dire Gala de la Femme Africaine – et nous dirons même de la « Femme Afropéenne » fière de sa négritude/ »maghrebitude » sur le sol français. Une soirée sous le plafond étoilé de l’espace Seven Spirit dans le treizième arrondissement de la cité parisienne, mettant à l’honneur des personnes qui entreprennent dans notre communauté. Nous y étions et on vous raconte tout.
Au commencement…
Hier, 7 mars 2015, se déroulait le GAFA. Une jolie initiative sous la houlette d’une femme ambitieuse et amoureuse de son continent, Laetitia Marie Ève, représentante de Un sourire d’Ici ou d’Ailleurs qui mène des actions ici en France et ailleurs en Afrique. Une association qui, à travers ses actions, essaye d’améliorer les vies des plus vulnérables en créant une chaîne de solidarité pour redonner des milliers de sourires. C’est avec une belle équipe soudée qu’elles ont pu se réunir pour créer, construire, développer et mener à bien ce projet. Il faut insister sur le fait que ce gala est un trait d’union entre ce qu’on aime souvent séparer: l’Afrique subsaharienne et le Maghreb.
La soirée démarre en douceur avec une talentueuse artiste, Nella, qui a su nous captiver avec sa voix soul aux teintes ébènes et sa guitare. D’ailleurs la jeune chanteuse nous a interprété l’hymne du gala.
Et les nommées sont…
Au micro pour animer l’événement la journaliste Médina et le chroniqueur carribéen Eddy Murté. En protagonistes, des femmes qui agissent dans différentes branches et sont des militantes engagées. Sélectionnées par un jury de prestige, dont François Durpaire, ces femmes interviennent dans le domaine de l’enfance, de l’insertion sociale ou encore des droits civiques.
Entrons dans le vif du sujet. Dans la catégorie militante associative : Sarah Zouak, initiatrice de son propre projet intitulé Women Sense Tour in Muslim Countries qui a pour objectif d’aller à la rencontre de musulmanes actrices du changement. Son objectif : (re)valoriser l’image que la société leur attribue aux femmes musulmanes et les soutenir dans leurs projets. Sa ligne de conduite : l’autonomisation des femmes et des filles !
Dans la catégorie politique : Madi Seydi. Militante depuis ses 14 ans, cette jeune femme nous a touchés par son discours émouvant. Comme elle le dit elle même elle est fière de « se battre pour les causes qui nous paraissent justes« . Femme intelligente et femme de convictions, Madi est consultante en communication et stratégie politique.
Après quelques larmes de joie et un petit malaise, on enchaîne avec une pause acoustique où la belle Nella nous interprète son titre « Shut Up« . Définitivement une jolie découverte musicale pour nos douces mirettes. Reprise de la cérémonie avec la catégorie journaliste. Prix décerné à Prisca Ogouma, journaliste et présentatrice télé d’origine béninoise, notamment sur Canal + Afrique et Présidente de l’association Réussite Sans Frontières.
Avant d’annoncer la gagnante de la catégorie chant, nous avons eu le droit à une chanson traditionnelle de la voix peule d’Afrique de l’ouest Aissate Ba, auteure-compositrice-interprète née dans les Vosges de parents mauritaniens. La lauréate n’était rien d’autre que l’artiste camerounaise hip-hop/afro beat JunGle LeeZ, soldat de l’amour et de la paix.
Dans la catégorie chef(e) d’entreprise : Beya Zerguine, fondatrice auto-entrepreneure de BEYA CONSEILLE, un cabinet de transition professionnelle , d’entrepreneuriat et d’orientation scolaire.
Dans la catégorie écrivaine : Hathroubi-Safsaf Nadia, auteure de trois livres dont un ouvrage collectif « La seule chose a briser c’est le silence« , et surtout les violences faites aux femmes,précisera-t-elle. Cette maman de 38 ans est journaliste XXX.
Et donc on retiendra…
Malgré du retard et la sensation d’être plus aux Maldives qu’à Paris à cause de la chaleur ambiante, ce fut un bon moment plein de surprises, de jolies rencontres avec des personnes tolérantes et ouvertes aux beautés singulières… Des femmes du XXIe siècle qui, chacune à leur façon, mènent de véritables actions pour l’implication sociale de la gent féminine. Une mise a l’honneur du sexe considéré comme « faible », mais qui pourtant nous a démontré par A+B que les super héroïnes du quotidien sont bel et bien les femmes.
Le mot de la fin…
Laetitia Marie Ève nous confiera être ravie de ce premier gala qui représente un travail de deux ans et qu’elle continuera d’organiser d’autres événements de ce type. Elle nous dira être contente, d’une part, pour toute son équipe qui à travailler de près ou de loin à l’accomplissement de ce projet et ,d’autre part, pour les nominées venues de très loin pour certaines, et les personnes qui ont participé à la soirée en soutenant physiquement et/ou financièrement. Encore bravo à toute l’équipe du GAFA, promouvoir l’excellence africaine au féminin un beau challenge. Hâte d’assister à la seconde édition !