Ebola : Avant-gardiste en Afrique, le Liberia teste deux vaccins
Société

Par Sébastien Badibanga 4 février 2015
Pour ne rien manquer de l'actualité,
inscrivez-vous à la newsletter depuis ce lien
Recevez du contenu exclusif, de l'actualité, des codes promos Nofi Store ainsi que notre actualité évenementielle chaque week-end !
Une Première en Afrique. Depuis lundi, le Liberia teste à grande échelle deux vaccins contre Ebola jugés prometteurs par les spécialistes. Il faut dire que le pays est le plus touché par l’épidémie sur le continent, avec plus de 3700 morts. L’un des deux vaccins a été fabriqué par la firme britannique GSK, et le second par l’agence de santé publique canadienne.
Une lueur d’espoir dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola. En occcurrence, deux vaccins sont actuellement testés à grande échelle au Liberia. Un motif d’espoir d’autant plus que le pays est le plus touché en Afrique par cette infection qui a déjà causé la mort de plus de 3700 Libériens. De plus, ces vaccins, conçus par la firme britannique GSK ainsi que par l’agence de santé canadienne, sont jugés prometteurs par les spécialistes.
« Selon les responsables de la campagne d’essai, ces produits se sont révélés efficaces chez les animaux et lors de tests humains à petite échelle conduits en Afrique, en Europe et aux Etats-Unis », indique RFI. Et de préciser : « Ils contiendraient une petite quantité de la souche ‘Ebola Zaïre’. Leur injection forcerait le corps à fabriquer une réponse immunitaire. Il n’y a aucun danger que les participants se fassent infecter par le virus, a tenu à rassurer Stephen Smith, un médecin libérien investi dans le projet ».
9000 morts
Le début de ces tests coincide avec l’arrêt d’un antiviral (le brincidofovir) visant à traiter l’épidémie d’Ebola. Et pour cause, « Il n’est actuellement pas réaliste d’envisager de recruter suffisamment de patients (pour effectuer des tests et) tirer des conclusions quant à l’efficacité », a annoncé un communiqué du Wellcome Trust, fondation médicale britannique qui finance la recherche, souligne LeFigaro.fr.
Depuis maintenant un an, le virus fait des ravages en Afrique, plus précisement à l’ouest du continent où la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone et le Nigeria ont particuclièrement été frappés par la maladie. D’ailleurs, le Ministère français des Affaires étrangères avait même recommandé aux Français de suspendre tout projet de voyage dans ces quatre pays.
Autant dire que Ebola est une infection dangereuse. Pour preuve, elle a d’ores et déjà causé la mort de 9000 personnes dans l’ouest-africain. Les deux vaccins contre cette épidémie testés à grande échelle depuis lundi au Liberia pourraient, donc, sauver des nombreux malades. Pour rappel, ils sont expérimentés à petite échelle dès août 2014.