Le tueur de Trayvon Martin est un agresseur récidiviste
Société

Par Sandro CAPO CHICHI 14 janvier 2015
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George Zimmerman, le tueur de Trayvon Martin, le jeune Afro-Américain qui lui semblait suspect parce qu’il portait un sweat à capuche a à nouveau été impliqué dans une affaire de violence sur une femme. Celle-ci l’a qualifiée de ‘psychopathe’.
Par Sandro CAPO CHICHI / nofi.fr
La mort de Trayvon Martin en février 2012 des mains de George Zimmerman avait suscité un vif débat aux Etats-Unis, certains accusant notamment les médias d’avoir diabolisé Zimmerman, qui aurait agi par légitime défense et d’avoir présenté Trayvon Martin comme un enfant innocent. Certains des montages ci-contre illustrent la nature de ces discussions:
Il semble toutefois désormais qu’à défaut d’être la dernière incarnation de Godzilla ou d’un guerrier nazi, George Zimmerman était effectivement un être violent. Il a en effet récemment été l’objet de la plainte de la part d’une femme qu’il fréquentait l’accusant de l’avoir agressée. Celle-ci l’aurait traitée de psychopathe et aurait regretté de l’avoir fréquenté. Cette accusation, qui fait suite à un certain nombre d’accusations l’endroit de Zimmerman innocente donc vraisemblablement Trayvon Martin et soulève deux problèmes : celui des préjugés liés aux Noirs dans l’inconscient collectif américain (et occidental?) et celui de nommer des personnes au background approprié pour se substituer au rôle de la police (Zimmerman faisait en effet partie d’un système de ronde de quartier en collaboration avec la police locale). Les Noirs vivant dans des pays occidentaux devraient être particulièrement sensibles à ce genre de problèmes tant la figure du Noir est peu à peu en train d’y supplanter celle du bédouin barbu comme image du musulman fanatique en Occident dans les médias.
Les crimes d’Amédy Coulibaly, l’arrestation en Bulgarie d’un de ses supposés collaborateurs d’origine haïtienne, les récentes accusations d’apologie du terrorisme lancées contre Dieudonné, les boucheries de Boko Haram ou encore le traitement de l’affaire Nzohabonayo nous laissent à penser que les Noirs, après les Juifs ou les Musulmans pourraient eux aussi faire l’objet d’attaques. Mais dans ce contexte de tension approchant la guerre civile en France, ne fallait-il pas s’y attendre?