LES MEDIAS KINOIS OFF PENDANT SIX HEURES
Société

Par SK 29 décembre 2014
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Le syndicat de la presse kinoise a décrétée ce lundi 29 un moment de solidarité et de protestation. Après l’assassinat d’un de leurs confrères, Robert Chamwami Chalubuto, les journalistes ont refusé d’assurer le service de 8h à 14h.
Le journaliste congolais de la Radio-Télévision Nationale, Robert Chamwami Chalubuto a été assassiné le 26 décembre à Goma (capitale du Nord-Kivu) dans des circonstances encore troubles. Le 25 octobre, un autre journaliste, Philémon Gira, était agressé, puis amputé d’une jambe suite à ses blessures.
Ce meurtre a décidé la presse du Nord-Kivu à se mobiliser. En effet, pour exprimer leur désarroi, l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) n’a pas émit ni à la télévision ni à la radio de 8 heures du matin à 14 heures cet après-midi sur toute la zone Nord-Kivu. Un geste de solidarité qui interroge à nouveau le statut de la presse en Afrique et particulièrement au Congo Kinshasa où près d’une vingtaine de journalistes (officiellement) ont été abattus à cause de leur profession. Dans ces zones d’instabilité, ils deviennent des cibles pour le gouvernement, mais aussi pour les groupes armés.
Ne pouvant exercer en toute sérénité, les journalistes du Nord-Kivu lancent un appel aux autorités, ils exigent l’ouverture d’une enquête quant à la mort de leur ami et collègue Robert Chamwami Chalubuto, et de vraies actions concernant la sécurité.