Azealia Banks demande des réparations pour l’esclavage
Culture

Par Sandro CAPO CHICHI 27 décembre 2014
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Dans une longue série de tweets commencée hier, la rappeuse afro-américaine Azealia Banks a demandé au gouvernement des Etats-Unis, à des grandes sociétés américaines aux descendants des anciennes familles esclavagistes des Etats-Unis des réparations en faveur des descendants de victimes de l’esclavage. .
Par Sandro CAPO CHICHI /nofi.fr
Très active dans le débat contre l’appropriation de la culture noire par des artistes blancs et particulièrement vindicative contre Iggy Azalea, la rappeuse Azealia Banks avait justifié son agressivité par les inégalités dont souffriraient encore les artistes noirs américains, et qui seraient dus à des injustices du passé comme l’esclavage. Sur le réseau social Twitter, elle a déclaré être prête à sacrifier sa carrière musicale pour l’obtention de réparations.

« L’Amérique nous doit plus de 100 trilliards de dollars ».
C’est mon argent et je le veux maintenant!!!!!
(Un lien vers) 15 compagnies dont vous n’imaginiez pas qu’elles avaient profité de l’esclavage
Citant des entreprises comme Aetna, New York Life Insurance Company ou JP Morgan and Chase qui ont bénéficié de l’esclavage, elle a aussi montré comme exemple l’indemnisation de Juifs et de descendants d’Amérindiens victimes de l’Allemagne Nazie et des Etats-Unis d’Amérique. Selon elle, on devrait 300 trilliards de dollars aux Afro-Américains, et cet argent, qui entraînerait une éducation de masse chez les Noirs pourrait changer la donne dans la société américaine.

Azealia Banks se met de la pâte dentifrice sur les yeux : c’est pour ça qu’elle voit des Blancs partout
De notre côté, il nous est de plus en plus difficile de suivre les motivations d’Azealia au vu de ses sorties bruyantes et brouillonnes des dernières semaines et des derniers mois. Si la question des réparations pour les descendants d’esclaves nous apparaît être une question méritant tout au moins d’être posée, le comportement récent de Banks, qui nous a paru comme tout sauf celui d’une personne équilibrée, nous laisse à penser qu’elle n’est la personne la plus appropriée pour en parler.