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FRANCOIS HOLLANDE ET LA CRISE BURKINABE

Politique

FRANCOIS HOLLANDE ET LA CRISE BURKINABE

Par SK 4 novembre 2014

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Alors que président français avait amicalement sommé Blaise Compaoré de tirer sa révérence, il a exprimé cette nuit, sa volonté de voir les burkinabés prendre en main leur destinée. Après la lettre que François Hollande avait adressée au président déchu, le 7 octobre, il sort enfin de son silence pour parler du rôle de la France dans cette évacuation d’urgence

Par SK,

C’est depuis le Canada, où François Hollande était en déplacement, qu’il s’est livré sur la situation du Burkina Faso. Jusqu’ici silencieuse quant au sort de son ancienne colonie, la France, à travers le président de la république, a fait des déclarations à l’AFP dans la nuit de lundi à mardi. En effet, le président français a avoué avoir plusieurs fois demandé à son ami Blaise Compaoré de ne pas se représenter en 2015.

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Défendant l’alternance politique et le bon fonctionnement démocratique, il s’est dit satisfait que l’éternel préident ait finalement prit la décision de partir. Bien que la crise l’y ait obligé, ll n’est en tout cas plus à la tête de l’état aujourd’hui. C’était la volonté du peuple burkinabé, et celle de la France et de la communauté internationale également.

Il a également confié que la France avait aidé à l’évacuation de Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire. François Hollande a cependant clairement signifié qu’elle ne l’avait pas organisée et n’y avait pas participé directement, mais seulement permit qu’elle se déroule sans aucune violence.

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Cette prise de parole intervient après que Washington, également très impliqué au Burkina Faso, se soit exprimé samedi dernier. La Maison Blanche avait exprimé son souhait de voir le pouvoir rendu au peuple burkinabé, afin que les civils élisent démocratiquement leur nouveau chef d’état. Tout comme la France, les Etats-Unis souhaitent d’abord connaître la décision de l’Union Africaine, institution privilégiée dans ce dossier « africain » pour s’accorder ensuite sur les dispositions à prendre pour préserver la stabilité au Burkina Faso…

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