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[SPORT] Affaire Agbegnenou : la judokate condamnée par la justice

Société

[SPORT] Affaire Agbegnenou : la judokate condamnée par la justice

Par Noella 23 octobre 2014

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Mardi 8 juillet 2014, Clarisse Agbegnenou, double championne d’Europe de judo et vice-championne du monde a écopé en correctionnel de 70 heures de travaux d’intérêt général. Elle devra également verser des dommages et intérêts à Anne-Fatoumata M’Bairo dans l’affaire qui opposait les deux sportives. 

Affaire classée ! Clarisse Agbegnenou ne fera pas appel de la décision de justice la condamnant ce mardi à 70 heures de travaux d’intérêt général et à verser 2 780 euros à Anne-Fatoumata M’Bairo.

Rappel de l’histoire : nous sommes le 12 avril 2013 lorsqu’une violente dispute éclate à l’Insep, dans la chambre de Anne-Fatoumata M’Bairo. Agbegnenou était impliquée dans une bagarre avec quatre autres judokates – Priscilla Gneto, Madeleine Malonga, Fanny Estelle Posvite et Linsay Tsang Sam Moï – qui ont été relaxées par le tribunal correctionnel de Paris. Comme Agbegnenou, nouvelle coqueluche du judo français féminin, elles étaient poursuivies pour violence commise en réunion. Tout ça serait parti de propos insultants qu’auraient tenus M’Bairo à l’encontre d’Agbegnenou et ses amies. Les esprits s’échauffent, le ton monte, les coups sont donnés.

Résultats des courses : « blanchiment » pour M’Bairo (rires) ! Pour l’autre partie, la Fédération française suspend Agbegnenou pendant un an. Plus de compétitions pendant les douze prochains mois pour Madame – « ça laissera le temps de réfléchir aux actes commis… n’est-ce pas ». Pour les autres leur suspension sera de trois mois.

Le sport inculque des règles de vie, le respect de l’autre, une conduite honnête et le fair play – on y est pas encore avec ce genre d’affaire. Finissons sur une touche positive en disant que les sportifs sont avant tout des êtres humains qui peuvent également perdre leur sans froid – enfin bon, Agbegnenou sait exactement là où ça fait mal, championne de judo quand même. Crêpage de chignon c’est normal, mais avec classe mesdames on le fait sur le tatami.

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